Économie sociale

Bretagne: partenariat Education Nationale et ESS

En Bretagne, la mobilisation est en marche pour construire un partenariat entre les acteurs de l’Education Nationale et les acteurs de l’Economie sociale et solidaire. Education et Economie sociale et solidaire sont deux notions indissociables. Malheureusement, à l’école, du primaire à l’Université, dans les classes, dans les pédagogies, dans les programmes scolaires, l’Economie sociale et solidaire demeure encore aujourd’hui insuffisamment présente, voir totalement absente.

Panoramas régionaux de l'ESS mis à jour en septembre 2012

Recherche et solidarités, en partenariat avec l’Association des Régions de France et la Caisse des Dépôts, met à la disposition des acteurs et des observateurs les données les plus récentes sur les associations et l’économie sociale de chaque région. C'est bien fait, facilement consultable et plein d'informations à jour: une ressource essentielle.

Manager en Economie Sociale, Cohérence entre valeurs et pratiques managériales, inscriptions ouvertes

Le CJDES vous propose en collaboration avec l’école de management ESCEM (Paris-Tours-Poitiers), Un Certificat de Compétence en Management : Manager en Economie Sociale, Cohérence entre valeurs et pratiques managériales. Ce programme a pour but de former des managers et des futurs managers de proximité aux fondamentaux du management et aux spécificités de l’Economie Sociale. En permettant de comprendre les nouveaux enjeux qui s’imposent aux entreprises du secteur, sur chacun des champs du management, elle offre à chacun la possibilité de s'adapter et de gagner en efficacité, dans un univers professionnel toujours plus complexe.

"Le Management et l’Economie Sociale en Europe", projet ARIADNE, Escem, 19 sept, Paris

Présentation de la formation du projet européen ARIADNE sur : "Le Management et l’Economie Sociale en Europe", pooposée par la Chaire d’Economie sociale et Management de l’ESCEM, en partenariat avec Budapest Business School (Hongrie), Euricse (Italie), HEC Liège (Belgique), Mac-Team (Belgique), Open University (Royaume Uni) et Ynternet (Suisse), le 19 septembre 2012 de 9h à 12h à ESCEM – Paris (Tour CIT – 3, rue de l’Arrivée – 75 014 Paris (Entrée

"Economie sociale/entrepreneuriat social": éclairer le débat par la recherche

Si le débat ouvert par l’émergence en France du concept d’entrepreneuriat social manque de clarté et confine souvent au dialogue de sourds c'est peut-être parce qu'il n'a pas suffisamment été éclairé par une tentative de réponse à une question simple et pourtant  essentielle: "De quoi s’agit?". Nous l'écrivions ici-même, en février 2010, après que Hugues Sibille, ancien Délégué interministériel à l’économie sociale, eut lancé un pavé en adressant une lettre ouverte à ses "amis dirigeants de l'économie sociale" dans laquelle il affirmait que "L’entrepreneuriat social peut permettre de rénover et faire reconnaître une Economie sociale sans rivage". Il se déclarait favorable à "une organisation réunifiée et rénovée, structure représentative nationale de l’Economie sociale et solidaire, Mouvement des entrepreneurs sociaux à cette organisation rénovée, à court terme à une démarche commune de l’économie sociale et de l’entrepreneuriat social », notamment pour la " revendication d’un secrétariat d’Etat à l’Economie sociale et solidaire rattaché à Bercy après les Régionales ». Nous écrivions alors: "Le débat promet d'être ardu. Son promotteur reconnaît lui-même que "Economie sociale et entrepreneuriat social ne sont pas synonymes" et que ce dernier doit être encore précisé".  La dispute n’a pas tardé, en effet. Et  elle n'est pas innocente. On trouve une illustration de sa vigueur dans l’analyse particulièrement éclairante, publiée par Jean-François Draperi, en février  2010: "L’entrepreneuriat social, un mouvement de pensée inscrit dans le capitalisme" (RECMA, février 2010). Pour certains acteurs de l'économie sociale - et non des moindres-, son issue risque de remettre en cause les résultats positifs de la longue lutte pour la reconnaissance du droit à l'existence d'une manière d'entreprendre qui n'est ni celle du capitalisme, ni celle de l’Etat.

Au Liban aussi, l’économie sociale s’organise

(Sans partager le raccourci de Michel Abhervé sur les "gentils libanais et les méchants syriens") voici une information intéressante sur la structuration des réseaux de recherches sur l'ESS au Liban. L’Association Libanaise Pour l'Economie Sociale (ALPES) est une association qui réunit un ensemble d’enseignants-chercheurs rattachés à la Faculté de Sciences économiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.  Son objectif principal est de créer un réseau universitaire qui réunit des enseignants, des chercheurs, des penseurs et des étudiants dans les domaines des sciences humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’économie, du droit, de la sociologie et de la philosophie. L’association vise ainsi la création d’une plate-forme multidisciplinaire capable de penser les changements institutionnels que connaît aujourd’hui le monde arabe en général et le Liban en particulier.

Projet de communication en conseil des ministres du 5 septembre 2012, loi relative à l'ESS

Au cours de la campagne électorale, le Président de la République a pris plusieurs engagements structurants pour assurer la mise en place d’une véritable politique publique en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS).Ces engagements traduisent une reconnaissance de l’apport au pays qu’assurent les acteurs de l’ESS en matière de production, de redistribution et de création d’emplois non délocalisables (50 milliards d’euros de masse salariale soit 10% de la masse salariale globale, 13% du PIB). Particulièrement impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques de cohésion sociale et territoriale, d’insertion par l’activité économique, de développement durable et de transition écologique, les entreprises de l’ESS constituent également des partenaires majeurs de la politique de la ville.