In memoriam
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris, au cœur de l’été, la disparition de notre ami Denis Tzarevcan, qui fut longtemps le président de la Recma.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris, au cœur de l’été, la disparition de notre ami Denis Tzarevcan, qui fut longtemps le président de la Recma.
Jean-François Draperi
Les Petits Matins, 2017, 206 pages
Le 13 septembre dernier, la Fédération nationale des coopératives de consommateurs (FNCC) fêtait à la Maison de la Chimie, à Paris, le centième anniversaire de la loi de 1917 sur l’organisation des coopératives de consommateurs. Dans sa version d’origine, la loi du 7 mai 1917 s’inscrit dans un contexte particulier. En effet, de nombreuses coopératives de consommateurs avaient été créées dans la seconde moitié du xix e siècle.
Organisé par le MASTER MANAGEMENT DU TIERS-SECTEUR dans le cadre du projet ISTESS soutenu par la Région Pays de Loire et le Centre des Jeunes, des Dirigeants, des Acteurs de l’Economie Sociale (CJDES) dans le cadre du Prix des Pratiques Innovantes 2014 soutenu par la Fondation Crédit Coopératif
Alternatives économiques a eu la bonne idée de republier, dans sa collection "Les Petits matins" (d'après les grands soirs?) des textes de Charles Gide, le fondateur de la Rec-Recma.
La Ligue des droits de l'Homme, à laquelle Charles Gide, fondateur de la Recma, adhère dès 1898, l'association Charles Gide, avec la Cress Languedoc-Roussillon et l'association Charles Gide, organise les 19-20 octobre une grande rencontre sur "Charles Gide et les droits de l'homme" à Uzès.
Alors qu’elle était au coeur de la réflexion de nombreux économistes classiques comme Sismondi, Stuart Mill ou Walras, la question de l’éthique a ensuite été très largement évacuée de la théorie économique dominante à partir du moment où celle-ci s’est focalisée sur le paradigme de l’intérêt et sur la figure de l’Homo oeconomicus, cet être absolument rationnel dont chaque décision est le résultat d’un irréprochable calcul coûtsbénéfices. Depuis une vingtaine d’années, cette question de l’éthique est de nouveau considérée par certains économistes et davantage encore par des gestionnaires et des analystes de l’entreprise à travers notamment les courants de l’éthique des affaires et de la responsabilité sociale de l’entreprise.
Le Forum pour une autre économie, animé par Jean Matouk, professeur émérite en sciences économiques à l’université de Montpellier, a consacré son premier colloque, organisé à Nîmes les 15 et 16 janvier 2011, au mode de gouvernement des entreprises et à la place des salariés. Bien sûr, les Scop furent au centre des débats, même si les questions d’épargne et d’actionnariat salariés ne furent pas négligées. La ville de Nîmes, qui a vu naître le mouvement des coopératives de consommation, a paru toute désignée pour accueillir cette réflexion sur une autre famille coopérative qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt.
La première partie de l’ouvrage comprend des « miettes d’actualité ». Ce sont des textes courts publiés entre 1887 et 1927 dans les revues auxquelles l’auteur avait coutume de participer : la Revue d’économie politique, qu’il avait fondée, des revues de son engagement de chrétien réformé, Le Huguenot et Foi et Vie, des publications d’intérêt général comme La Semaine littéraire et surtout L’Emancipation. L’actualité de l’époque y rejoint la nôtre : le racisme à l’encontre des travailleurs d’origine étrangère, la place du machinisme et de la technique, les rapports avec la Chine, le sens d’un nouveau siècle qui commence, la diversification des formes d’énergie, les relations avec l’Allemagne, les grèves et les problèmes sociaux, les problèmes monétaires.