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Les coopératives jeunesses de services (CJS) (4) : quel bilan à la fin de l’été ?

Ce concept, venu du Québec il y a une vingtaine d’années, a le vent en poupe et la faveur de la presse régionale dans les dix régions où fonctionnent des CJS (Site : Cooperer.coop/les-cooperatives-jeunesse-de-services). Durant l’été 2017, quarante-sept CJS ont été créées (trente-deux en 2016) pour aider des jeunes âgés de 15 à 19 ans à organiser collectivement leurs jobs estivaux. Il s’agit généralement de proposer des services (bricolage, jardinage, animation, nettoyage, garde d’enfants...) à des particuliers ou à des structures comme des maisons de retraite.

La coopérative Sodiaal face à la crise laitière

La coopérative Sodiaal, qui rassemble 20 000 des 60 000 producteurs laitiers français, occupe le huitième rang des coopératives françaises. Propriétaire des marques Candia, Entremont et Yoplait, elle est aussi la troisième coopérative laitière européenne et la cinquième mondiale. En dépit (ou à cause) de cette prospérité, elle a dû faire face à la grogne des producteurs très malmenés par la chute des cours du lait qui a suivi la fin de la politique européenne des quotas laitiers en avril 2015.

Il y a 70 ans, adoption de la loi Ramadier portant statut de la coopération

Les années qui ont suivi la guerre ont été marquées par les difficultés économiques, mais aussi par une forte aspiration à une démocratie sociale et économique. C’est ce contexte qui a permis la mise en place de la Sécurité sociale, et l’adoption de réglementations moins connues comme la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la ­coopération. Avant cette date, le seul cadre réglementaire « généraliste » appliqué à la coopération était le titre III de la loi du 24 juillet 1867 sur les sociétés à capital variable.

Les contrats aidés : une remise à plat, mais laquelle ?

Contrats starter, emplois d’avenir, contrats uniques d’insertion... Les contrats aidés, destinés aux publics les plus éloignés du marché du travail (demandeurs d’emploi de longue durée, jeunes en grande difficulté...), correspondent à des emplois spécifiques pour lesquels l’embauche et l’accompagnement sont appuyés financièrement par l’Etat. En juin dernier, la Cour des comptes critiquait cette « jungle de dispositifs » qui coûtent entre 2 et 3 milliards d’euros par an et qui, selon elle, « sont loin d’avoir fait la preuve de leur efficacité ».

La dynamique des créations d’association

L’étude annuelle « La France associative en mouvement » de Recherches & Solidarités offre une image somme toute encourageante de la création d’associations en France. 73 320 nouvelles associations ont été créées en 2016-2017, essentiellement dans le domaine de la culture (22,2 %) et des sports (15,3 %). Ceci confirme le retour de l’embellie après les années 2010-2013 marquées par un tassement des créations d’association.

L’économie circulaire veut faire la part belle aux initiatives de l’ESS

Fin septembre, Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a présenté sa feuille de route sur l’économie circulaire, qui s’intègre au Plan climat du quinquennat. La secrétaire d’Etat et son ministre de tutelle ambitionnent de « réconcilier l’économie et l’écologie », c’est-à-dire de réduire les émissions de CO 2 tout en créant des emplois.

Le label américain B-Corp s’invite dans l’ESS

Les 2 vaches (groupe Danone), La ruche qui dit oui, Camif.fr ; Nature & Découvertes... Près de quarante entreprises de toute taille et de tout secteur affichent le label B-Corp en France. Ce label, géré par l’organisme sans but lucratif B-Lab, est censé certifier que l’entreprise est socialement responsable et bénéfique à son environnement, et qu’elle ne poursuit pas seulement le profit.

Quel cap pour Christophe Itier, haut-commissaire à l’ESS ?

Il était pressenti. Voilà Christophe Itier officiellement investi haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire (ESS) et à l’innovation sociale auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Parmi ses attributions : animer et coordonner l’action des différents ministères en matière d’ESS et d’innovation sociale ; promouvoir les modes d’entreprendre et de développement économique remplissant  les conditions définies par la loi de 2014 ; et être l’interlocuteur des responsables de l’ESS sur tous ces sujets.