Les coopératives jeunesses de services (CJS) (4) : quel bilan à la fin de l’été ?
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Ce concept, venu du Québec il y a une vingtaine d’années, a le vent en poupe et la faveur de la presse régionale dans les dix régions où fonctionnent des CJS (Site : Cooperer.coop/les-cooperatives-jeunesse-de-services). Durant l’été 2017, quarante-sept CJS ont été créées (trente-deux en 2016) pour aider des jeunes âgés de 15 à 19 ans à organiser collectivement leurs jobs estivaux. Il s’agit généralement de proposer des services (bricolage, jardinage, animation, nettoyage, garde d’enfants...) à des particuliers ou à des structures comme des maisons de retraite. Les CJS bénéficient de l’aide des communes, des communautés d’agglomérations et d’associations diverses qui leur apportent un soutien logistique et financier. A l’heure du bilan et de la rentrée, les jeunes coopérateurs constatent que le gain est plus qualitatif que financier. Si l’enthousiasme collectif est propice à l’élaboration et à la mise en œuvre des projets, les revenus tirés de cette activité restent très
modestes une fois les charges payées. La CJS est cependant un lieu d’initiation au mode démocratique d’une structure coopérative et un espace de convivialité, ce qui explique que la plupart des participants souhaitent réitérer l’expérience l’été suivant. Ces coopératives sont coordonnées au niveau national par le programme « Coopérer pour entreprendre », sous l’égide du ministère des Sports.
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