Agenda de la recherche en économie sociale (Octobre 2017)
23-26 octobre : Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Université d’automne de l’Office central de coopération à l’Ecole (OCCE) sur le thème « Les apprentissages en coopération ».
23-26 octobre : Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Université d’automne de l’Office central de coopération à l’Ecole (OCCE) sur le thème « Les apprentissages en coopération ».
La procédure ministérielle de référencement d’acteur de complémentaire santé, dont le cahier des charges a été publié en décembre 2016, aura des conséquences variables sur la protection sociale des différents agents de la Fonction publique selon le ministère auquel ceux-ci sont rattachés. Alors qu’au ministère de l’Economie et des Finances, le seul acteur de référence retenu est une mutuelle, la MGEFI (Mutuelle générale de l’Economie et des Finances), dans d’autres ministères, c’est la mise en concurrence – autrement dit « la loi du marché » – qui prévaut.
Trop souvent friande des charges assassines de certains responsables politiques et économiques à l’encontre des fonctionnaires, l’opinion publique méconnaît totalement les inégalités dont ceux-ci sont victimes, notamment en matière de protection sociale complémentaire. En effet, si les employeurs privés mettent la main à la poche pour financer à 50 % minimum la cotisation santé de leurs salariés, tel n’est pas le cas dans la Fonction publique d’Etat... ou à un niveau ridiculement bas (3 % en moyenne du montant de la cotisation.
Le Syndicat du travail sexuel (Strass) a entrepris des démarches pour créer une mutuelle permettant aux prostituées de bénéficier d’une prise en charge en cas d’incapacité de travail. Econduit par certaines mutuelles soucieuses de leur réputation, il a rencontré une écoute positive auprès de la Mutuelle de prévoyance interprofessionnelle (MPI), qui l’assistera dans la mise en place de ce dispositif solidaire.
Celles-ci pourraient se voir retirer la gestion du régime obligatoire de l’Assurance maladie des étudiants, qui serait adossé au régime général de la Sécurité sociale. Le régime étudiant a connu suffisamment de dysfonctionnements depuis l’affaire de la MNEF dans les années 90 pour que l’on puisse envisager cette mutation sans trop de regrets, à condition qu’elle permette une amélioration rapide de l’état sanitaire de la population étudiante, actuellement très préoccupant pour les étudiants issus de familles modestes.
Dans ce contexte d’incertitude, le pire serait, pour le mouvement mutualiste, d’attendre de savoir à quelle sauce il sera mangé. Bien au contraire, la Mutualité française entend, selon les termes de son président à l’assemblée générale de juin 2017, « être acteur et force de proposition ». Cette volonté s’est concrétisée lors de la campagne présidentielle par une interpellation continue des candidats sur leurs intentions en matière de politique de santé.
Alors que près de mille délégués mutualistes ont participé aux journées de rentrée de la Mutualité française qui se tenaient les 28 et 29 septembre à Nancy, bien des questions demeurent en suspens sur les intentions du gouvernement en matière de politique de santé et de politique publique de l’ESS.
A Cuba, les coopératives ont le droit de fonctionner hors du cadre étatique depuis la loi de décembre 2012 qui a autorisé, à titre transitoire et expérimental, la création de coopératives non agricoles, dans un contexte de dégel des relations avec les Etats-Unis. Il y en existe aujourd’hui environ 400. L’idée du gouvernement de Raul Castro était alors de concéder une certaine privatisation de l’activité économique, dans un cadre collectif promouvant des idéaux – en l’occurrence coopératifs – compatibles avec ceux de la Révolution.
Trois ans après sa fondation, la société coopérative provençale de thé et infusions SCOP-Ti, fondée en 2014 par les anciens salariés de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône), reste financièrement fragile. Afin de pouvoir assurer la publicité de ses produits et consolider leur place sur le marché de la grande distribution, la coopérative a décidé en juin de lancer une vaste campagne de financement participatif. Celle-ci a déjà rapporté plus de 110 000 euros en deux mois.
Trois ans après sa fondation, la société coopérative provençale de thé et infusions SCOP-Ti, fondée en 2014 par les anciens salariés de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône), reste financièrement fragile. Afin de pouvoir assurer la publicité de ses produits et consolider leur place sur le marché de la grande distribution, la coopérative a décidé en juin de lancer une vaste campagne de financement participatif. Celle-ci a déjà rapporté plus de 110 000 euros en deux mois.