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Quitter le statut d’association pour celui de coopérative ?

En quatre ans, le nombre d’associations se transformant en coopératives a augmenté de 46 %. Plus précisément, entre 2012 et 2016, le nombre de Scop (sociétés coopératives et participatives) et de Scic (sociétés coopératives d’intérêt collectif) issues de transformations d’associations a crû respectivement de 34% et 53 %. Ainsi, en 2016, on comptait en France 159 Scop et 127 Scic qui étaient auparavant des associations loi 1901. Soit 286 structures (sur un parc total de 2 991) comptabilisant 4 900 emplois et un chiffre d’affaires de 217 millions d’euros.

Édition 2018 du Panorama des entreprises coopératives

Tous les deux ans, Coop FR, organisation représentative de la coopération en France, publie un panorama sectoriel des coopératives, qui donne une visibilité à ces acteurs incontournables de la vie économique et  sociale. L’édition 2018 souligne les performances économiques de ces entreprises, dont le chiffre d’affaires cumulé a augmenté de plus de 3 % en quatre ans.

Coop FR prend position sur le Pacte

Le Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) est une initiative lancée par le gouvernement afin de « donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois ». Un projet de loi élaboré au fil d’une consultation citoyenne sera présenté au Parlement au cours de ce printemps. Dans le cadre de cette réflexion collective, une délégation de l’ESS, composée de Coop FR, la

Le statut Scic pour les centres de santé

Une ordonnance a été publiée au début de cette année par le ministère de la Santé en application de la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation du système de santé. Elle concerne les conditions de création et de fonc-
tionnement des centres de santé, qui pourront se constituer sous forme de société coopérative d’intérêt collectif (Scic), dès lors que leur caractère non lucratif sera confirmé.

Les coopératives agricoles au Salon de l’agriculture

Le Salon international de l’agriculture s’est déroulé du 24 février au 4 mars 2018, sur fond de difficultés économiques pour nombre de petits agriculteurs et de suspicion croissante des consommateurs à l’égard de l’industrie agroalimentaire, à la suite du scandale Lactalis. Cependant, le thème choisi par les organisateurs de cette 55e édition – « L’agriculture, une aventure collective » – avait une résonance très coopérative.

Les supermarchés coopératifs contre la consommation passive

Le Panorama des coopératives publié par Coop FR signale l’ouverture, au cours des deux dernières années, d’une trentaine de supermarchés coopératifs et participatifs fonctionnant grâce à l’implication bénévole de clients-coopérateurs. Pour nombre d’entre eux, les fondateurs disent avoir été inspirés par l’aventure du Park Slope Food Coop de Brooklyn... lequel est l’héritier des coopératives de consommateurs qui ont fleuri dans les pays industrialisés dès la seconde moitié du XIX e siècle.

96 e édition de la Journée internationale des coopératives

La Journée internationale des coopératives a été décrétée en 1923 par l’Alliance coopérative internationale (ACI). Depuis 1995, cet événement annuel se tient chaque premier samedi de juillet sous l’égide de l’Organisa-
tion des Nations unies (ONU), qui entend ainsi mettre en exergue le rôle des coopératives dans le développement humain, social et économique. Le thème de la 96e édition,

Les mutuelles étudiantes ne géreront plus le régime obligatoire étudiant

La Commission des affaires sociales du Sénat a entériné le 23 janvier la suppression de la délégation de la gestion du régime de l’Assurance maladie obligatoire des étudiants aux mutuelles de ces derniers, comprenant LMDE (La mutuelle des étudiants) et le réseau EmeVia, qui regroupe onze mutuelles étudiantes  de proximité. Ce projet gouvernemental était en cours depuis un rapport de la Cour des comptes de 2013  pointant les errements de gestion de LMDE, très endettée auprès de la MGEN et de la Matmut.

Grandir au risque de perdre en visibilité

Les regroupements et les stratégies partenariales se succèdent depuis une quinzaine d’années parmi les assureurs santé, qu’ils soient ou non à but lucratif. Cependant, si la concentration extrême et accélérée est un processus courant dans l’économie capitaliste, elle apparaît plus problématique lorsqu’il s’agit d’organismes mutualistes, dont elle risque de remettre en cause les fondements.