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Colloque "Figures de l’Utopie, hier et aujourd’hui", Angers, 27-28 septembre 2012

Direction du colloque: Christine Bard et Lauric Guillaud pour l’Université d’Angers, Georges Bertin pour le Cnam Pays de la Loire. Dans le langage courant actuel, « utopique » veut dire impossible, une utopie étant une construction de l’Imaginaire. Ainsi historiens et créateurs nous décrivent l’utopie comme un système clos visant à codifier a priori des formes instituées pour la vie sociale, culturelle, éducative. L'épanouissement du genre utopique correspond à une période où l'on pense que les hommes et femmes devraient construire autrement leurs formes d'organisation politique et sociale, que d'autres modes de vie, d’autres mondes sont possibles. Jeudi 27 et vendredi 28 septembre 2012 Faculté des lettres, langues et sciences humaines, Maison des sciences humaines.

La Camif renaît en Scic

Né dans l’urgence après l’explosion de la Camif en 2008, l’Élan coopératif niortais se transforme pour mieux faciliter la création d’activité économique. Pour Jean-Pierre Martin, un plus un ne font pas deux, mais trois : « Les chefs d'entreprise en Italie ou en Espagne, ça ne les dérange pas de s'associer à un concurrent pour gagner. L'un sait faire une chose. Le second sait en faire une autre. Les deux ensemble réussissent à en faire une troisième. » Une philosophie à la base de la future SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) qui va voir le jour d'ici la fin de l'année.

Manager en Economie Sociale, Cohérence entre valeurs et pratiques managériales, inscriptions ouvertes

Le CJDES vous propose en collaboration avec l’école de management ESCEM (Paris-Tours-Poitiers), Un Certificat de Compétence en Management : Manager en Economie Sociale, Cohérence entre valeurs et pratiques managériales. Ce programme a pour but de former des managers et des futurs managers de proximité aux fondamentaux du management et aux spécificités de l’Economie Sociale. En permettant de comprendre les nouveaux enjeux qui s’imposent aux entreprises du secteur, sur chacun des champs du management, elle offre à chacun la possibilité de s'adapter et de gagner en efficacité, dans un univers professionnel toujours plus complexe.

L’assurance et l’intégration bancaire européenne

La crise bancaire et monétaire, conduit les autorités européennes à réfléchir à la mise en place d’une véritable union bancaire européenne. Quels impacts pour l’assurance ?Cette union bancaire européenne précipiterait les pays membres de l’Euro dans une intégration poussée de leurs systèmes bancaires. Le commissaire européen M. Michel Barnier travaille d’arrache-pied sur le sujet et devrait rendre ses premières recommandations et conclusions à la rentrée. Il sera intéressant de voir si et comment l’assurance est traitée dans les projets de la Commission européenne, alors que les années récentes ont connu une poursuite de l’interpénétration de la banque et de l’assurance.

Les mutuelles à la recherche de fonds propres. Le Gema vigilant

Certaines mutuelles, non adhérentes au GEMA, travaillent avec Bercy et la Banque de France à doter les organismes mutualistes de nouveaux instruments juridiques leur permettant d’augmenter leurs fonds propres, dans la perspective de Solvabilité 2. [...]. Il n’est pas question pour les mutuelles du GEMA de se désintéresser des réflexions engagées sur ce sujet et le seul fait que leurs autorités de tutelle ou de contrôle s’en préoccupent est déjà une satisfaction pour elles.

"Economie sociale/entrepreneuriat social": éclairer le débat par la recherche

Si le débat ouvert par l’émergence en France du concept d’entrepreneuriat social manque de clarté et confine souvent au dialogue de sourds c'est peut-être parce qu'il n'a pas suffisamment été éclairé par une tentative de réponse à une question simple et pourtant  essentielle: "De quoi s’agit?". Nous l'écrivions ici-même, en février 2010, après que Hugues Sibille, ancien Délégué interministériel à l’économie sociale, eut lancé un pavé en adressant une lettre ouverte à ses "amis dirigeants de l'économie sociale" dans laquelle il affirmait que "L’entrepreneuriat social peut permettre de rénover et faire reconnaître une Economie sociale sans rivage". Il se déclarait favorable à "une organisation réunifiée et rénovée, structure représentative nationale de l’Economie sociale et solidaire, Mouvement des entrepreneurs sociaux à cette organisation rénovée, à court terme à une démarche commune de l’économie sociale et de l’entrepreneuriat social », notamment pour la " revendication d’un secrétariat d’Etat à l’Economie sociale et solidaire rattaché à Bercy après les Régionales ». Nous écrivions alors: "Le débat promet d'être ardu. Son promotteur reconnaît lui-même que "Economie sociale et entrepreneuriat social ne sont pas synonymes" et que ce dernier doit être encore précisé".  La dispute n’a pas tardé, en effet. Et  elle n'est pas innocente. On trouve une illustration de sa vigueur dans l’analyse particulièrement éclairante, publiée par Jean-François Draperi, en février  2010: "L’entrepreneuriat social, un mouvement de pensée inscrit dans le capitalisme" (RECMA, février 2010). Pour certains acteurs de l'économie sociale - et non des moindres-, son issue risque de remettre en cause les résultats positifs de la longue lutte pour la reconnaissance du droit à l'existence d'une manière d'entreprendre qui n'est ni celle du capitalisme, ni celle de l’Etat.

Les coopératives, l’expérience socialiste

Elles ont forgé l’esprit socialiste de la Creuse et nourri, habillé, diverti des générations de Guérétois. Visite guidée sur le site des anciennes coopératives de Guéret. Il y a seulement trente ans, le parking intérieur du Conseil général était un chai où étaient entreposées des dizaines de cuves à vin. Les marchandises arrivaient par voies ferrées, qui s'arrêtaient dans le bâtiment. En 1950, plus de trois millions de litres étaient embouteillés sur place. L'image a marqué Guy Laroche, gestionnaire du domaine public à la collectivité.

Au Liban aussi, l’économie sociale s’organise

(Sans partager le raccourci de Michel Abhervé sur les "gentils libanais et les méchants syriens") voici une information intéressante sur la structuration des réseaux de recherches sur l'ESS au Liban. L’Association Libanaise Pour l'Economie Sociale (ALPES) est une association qui réunit un ensemble d’enseignants-chercheurs rattachés à la Faculté de Sciences économiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.  Son objectif principal est de créer un réseau universitaire qui réunit des enseignants, des chercheurs, des penseurs et des étudiants dans les domaines des sciences humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’économie, du droit, de la sociologie et de la philosophie. L’association vise ainsi la création d’une plate-forme multidisciplinaire capable de penser les changements institutionnels que connaît aujourd’hui le monde arabe en général et le Liban en particulier.

Faire une place aux jeunes dans les coopératives laitières

Les Jeunes Agriculteurs (JA) souhaitent rénover la coopération laitière « pour inciter les jeunes à s'y investir ». Jérôme Chapon, vice-président du syndicat, avance plusieurs propositions. « Quand on s'installe, on n'a pas le choix du collecteur, explique Jérôme Chapon. Des éleveurs se retrouvent ainsi coopérateurs “par héritage”, mais pas par volonté. Et doivent parfois suivre une stratégie dans laquelle ils ne se retrouvent pas. Or l'outil coopératif – un projet collectif – est une chance. Nous souhaitons le rénover, pour inciter les jeunes à s'y investir. » Le syndicat Jeunes Agriculteurs a donc travaillé sur la coopération, en particulier dans la filière laitière. Pour impliquer davantage les nouveaux coopérateurs, les membres du réseau ont donc élaboré une série de propositions. Ils les présenteront à la coopération laitière (FNCL) en septembre. Leur objectif : créer une « pépinière » de jeunes dans la coopérative, et accélérer le renouvellement de génération.

Projet de communication en conseil des ministres du 5 septembre 2012, loi relative à l'ESS

Au cours de la campagne électorale, le Président de la République a pris plusieurs engagements structurants pour assurer la mise en place d’une véritable politique publique en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS).Ces engagements traduisent une reconnaissance de l’apport au pays qu’assurent les acteurs de l’ESS en matière de production, de redistribution et de création d’emplois non délocalisables (50 milliards d’euros de masse salariale soit 10% de la masse salariale globale, 13% du PIB). Particulièrement impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques de cohésion sociale et territoriale, d’insertion par l’activité économique, de développement durable et de transition écologique, les entreprises de l’ESS constituent également des partenaires majeurs de la politique de la ville.