Les coopératives, l’expérience socialiste
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Elles ont forgé l’esprit socialiste de la Creuse et nourri, habillé, diverti des générations de Guérétois. Visite guidée sur le site des anciennes coopératives de Guéret. Il y a seulement trente ans, le parking intérieur du Conseil général était un chai où étaient entreposées des dizaines de cuves à vin. Les marchandises arrivaient par voies ferrées, qui s'arrêtaient dans le bâtiment. En 1950, plus de trois millions de litres étaient embouteillés sur place. L'image a marqué Guy Laroche, gestionnaire du domaine public à la collectivité.
Lorsqu'il a vécu l'emménagement du Conseil général au début des années 1990, les cuves étaient encore là. Tout comme ce qui est devenu aujourd'hui l'entrepôt à droite de la gare SNCF, la discothèque la 25 e Avenue, l'entreprise de dépannage informatique AEI Plein ciel… Reliés par des passages souterrains et une passerelle au-dessus de la rue Pierre-Leroux, tous ces bâtiments constituaient le centre névralgique des coopératives de la Creuse au cours du XX e siècle.
Les vestiges disparaissent
C'était une véritable fourmilière : chaque jour, camions et trains remplis de produits d'alimentation, de mercerie ou de ménage débarquaient leurs marchandises, ou les embarquaient pour approvisionner les magasins du département. « Quand on achetait pour 50 francs, on collait deux timbres, c'était une sorte de carte de fidélité ! », se souviennent avec émotion Guy Laroche et Michel Manville, conservateur du patrimoine. C'était une des principales activités économiques de Guéret.
L'époque des coopératives a marqué des générations de Guérétois. Il reste encore quelques vestiges. Sur les murs de la 25 e Avenue, on distingue encore bien les portes à rideau de fer, où les camions stationnaient lors du déchargement. La plupart disparaissent peu à peu : la passerelle, qui reliait les entrepôts de part et d'autre de la rue Pierre-Leroux a été détruite il y a quelques années.
Tout commence en 1907, lorsque le prix du pain augmente de cinq centimes de francs. La première coopérative de consommation est fondée : c'est la Guérétoise. L'objectif est de rassembler un certain nombre de sociétaires, acheter des biens en gros et les distribuer à un prix bas. Les membres partagent les bénéfices, mais doivent assister aux assemblées générales.
Lire l'intégralité de l'article d'Anaïs Gerbaud dans le Populaire
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