Économie sociale

L’économie sociale et solidaire dans l’enseignement supérieur

L’Observatoire national de l'économie sociale et solidaire porté par le Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CNCRES) publie aujourd’hui sa nouvelle étude sur les « Formations en économie sociale et solidaire au sein de l’enseignement supérieur et insertion professionnelle ». S’appuyant sur un recensement inédit comptabilisant 72 formations diplomantes et transversales dédiées à l’économie sociale et solidaire (ESS) à travers toute la France, cette étude présente un recueil qualifié de ces formations, mais également l’analyse de leur évolution et du taux d’insertion professionnelle des étudiants issus de ces formations (sur la base de 16 formations enquêtées), afin de vérifier l’adéquation entre ces formations en ESS et les besoins à venir dans les entreprises du secteur face au vieillissement des salariés notamment.

 

Accompagner le développement de l’économie solidaire sur les territoires (PACA)

Dans un contexte où l’Économie Solidaire devient une perspective concrète pour le développement des territoires, des politiques publiques et des réseaux d’accompagnement se développent pour répondre à cet enjeux. A travers ce guide, les animateurs-trices du réseau des Pôles d’Initiatives Locales d’Economie Solidaire en région Provence Alpes Côte d’Azur souhaitent partager leurs approches, savoirs, méthodes et outils avec tous ceux qui, de près ou de loin, sont concernés, souhaitent inscrire une activité dans une démarche d’économie solidaire ou s’impliquer dans le développement d’une économie replaçant l’Homme au centre des échanges.

Réindustrialiser les territoires... chiche! Par Genevièvre Gaillard, Gérard Andreck, Marc Desforges et Frédéric Gilli

Le chômage augmente, les grands groupes préparent des réductions d'effectifs, la consommation baisse... Malgré ces annonces déprimantes il est possible de réindustrialiser. Première bonne nouvelle : il y a beaucoup d'argent disponible ! Faute d'avoir confiance en l'avenir, les Français sont précautionneux : le taux d'épargne atteint 17% des revenus, niveau record. Par rapport aux dernières années, voilà 25 milliards d'euros disponibles en plus pour les investissements. Faisons en sorte que cet argent profite au pays. Deuxième bonne nouvelle : beaucoup d'épargnants seraient heureux que leur argent soit investi dans leurs territoires et certains acteurs financiers sont prêts à jouer le jeu. Proches des gens, des territoires et des entrepreneurs, les banques mutualistes et mutuelles d'assurance peuvent être les "pionniers" de cette réorientation. D'abord leurs liens avec l'économie sociale et solidaire les rendent sensibles aux modèles décentralisés. Ensuite l'organisation de leur capital les soustrait aux contraintes de rentabilité des banques cotées. Ils sont très capables d'accompagner le développement à moyen-terme des territoires et des entreprises locales.Troisième bonne nouvelle : le tissu des PME locales est un relais durable de croissance.

Regards sur les monnaies sociales et complémentaires

Le dossier qui suit est constitué de quatre textes dont des versions préliminaires ont été présentées lors du colloque international, trilingue et pluridisciplinaire « Trente années de monnaies sociales et complémentaires, et après ? », qui s’est tenu à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon les 16 et 17 février 2011 (1). L’appel à communications cherchait à faire émerger des bilans de la dynamique enclenchée il y a bientôt trois décennies, sous forme d’études monographiques comme d’analyses comparatives sur le plan international ou historique, mais il encourageait aussi les approches théoriques (2). Le colloque a accueilli cinquante-trois communications, pour la plupart de chercheurs étrangers. Il a été doublé d’une journée destinée aux acteurs praticiens, élus locaux ou chargés de mission. Au total, 264 personnes, venant de plus de vingt pays, ont participé à tout ou partie de ces trois jours. Le colloque a contribué à faire émerger et à identifier une communauté de recherche jusqu’ici éparpillée et peu consciente d’elle-même. Il a permis de souligner la faiblesse de l’infrastructure intellectuelle à même de rassembler les chercheurs, mais aussi son émergence progressive : apparition de sites dédiés aux ressources relatives aux monnaies sociales et complémentaires (3), dont un site bibliographique de recension des écrits (4), et de l’International Journal of Community Currency Research (IJCCR) (5), la seule revue consacrée à ces questions.

 


(1) Le colloque a été organisé par les laboratoires Triangle (UMR 5206) et Lefi (EA 4012), appuyés par l’université Lumière- Lyon 2, sa chaire d’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire, l’Institut des sciences de l’homme (ISH) et l’ENS Lyon, où il s’est tenu. Il a été soutenu par l’Institut Veblen pour les réformes économiques, la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme (FPH), l’Institut Caisse des dépôts et consignations pour la recherche, le Cluster 12 « Dynamiques sociales et territoriales » de la région Rhône-Alpes, la région Rhône-Alpes, la Direction générale à la langue française et aux langues de France du ministère de la Culture et de la Communication, la coopérative RES et le conseil général du Rhône.

(2) Appel et communications consultables sur http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article1588.

(3) www.complementarycurrency.org.

(4) www.cc-literature.org.

(5) www.ijccr.net.

Numéro de revue: 
324
Année de publication: 
2012
Fichier attachéTaille
PDF icon recma324_intro_blanc_018020.pdf429.12 Ko
Auteur(s): 
Jérôme Blanc

"Une alternative crédible au capitalisme", Roger Belot (Maif) dans le Monde

Nos sociétés occidentales sont plus que jamais confrontées à trois crises de grande ampleur : économique, financière, écologique. Cette situation a provoqué une crise de confiance des consommateurs à l'égard de ce qu'on essaie de leur vendre, des citoyens à l'égard du politique et des institutions, des salariés à l'égard des dirigeants des grandes entreprises. Dans ce contexte, la bonne résistance de nos entreprises de l'économie sociale et solidaire a réveillé l'intérêt des décideurs publics à notre égard : coopératives, associations, entreprises sociales et mutuelles dont nous sommes à la MAIF l'un des piliers fondateurs. Ces modèles d'entreprendre offrent, comme le fait notre mutuelle depuis près de 80 ans, une alternative crédible au capitalisme et se révèlent durables, sécurisants et fiables. Une tribune de Roger Belot (Maif) pour le Monde du 2 mai 2012.

« SUCCESS ! » : 2000 jeunes visés

Le programme « SUCCESS ! » a été créé par l'Atelier pour sensibiliser les étudiants, jeunes actifs et volontaires en service civique à l'économie sociale et solidaire (ESS). Cette économie plus humaine et démocratique reste en effet méconnue de ce public : seuls 7 % d'entre eux savent précisément ce qu'elle recouvre (sondage CSA pour Jeun'ESS). 

Mouvement coopératif - Les multinationales devront se confronter à un nouvel acteur politique majeur

Pour Louis Favreau, sociologue qui étudie les mouvements sociaux d'hier et d'aujourd'hui, l'effervescence internationale qui tonifie depuis peu les mouvements coopératifs, mutualistes et d'économie sociale lui rappelle celle dans les milieux syndicaux qui a mené à la fondation de la Confédération syndicale internationale (CSI). «Ça évolue à petits pas, mais, dans les années actuelles, il y a un décollage nettement plus rapide», considère M. Favreau. Comme le mouvement syndical international avant le congrès inaugural de la CSI à Vienne, en 2006, le mouvement coopératif semblait lui aussi «affaibli», «léthargique », «adapté au capitalisme» et n'était plus considéré comme un «facteur de changement». 

Formation de niveau I (Bac + 5) ,"Entrepreneur de l’ESS", Irup Saint-Etienne, jusqu'à fin septembre

Le cursus en alternance proposé par l'Irup de Saint-Etienne permet d'acquérir des connaissances et compétences dans les domaines suivants : entrepreneuriat et économie sociale, prospective et innovation sociale, marketing/commercial appliqué à l’ESS, environnement juridique, management des organisations, management des ressources humaines, finance/contrôle de gestion appliqué à l’ESS, conduite de projet et professionnalisation

Management des entreprises de l'ES, M2, Reims, inscriptions 8 juin-31 août

La spécialité Management des Entreprises de l’Economie Sociale (M.E.E.S.) de seconde année du Master Management est une formation universitaire de niveau Bac +5 qui a pour objectif de former (formation initiale ou continue) les futurs cadres des entreprises de l’économie sociale : associations, coopératives et mutuelles.