Économie sociale

Nouvel Atlas commenté de l'ESS

L’Observatoire national de l'économie sociale et solidaire porté par le Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CNCRES) publie aujourd’hui avec Juris éditions la nouvelle édition de l’Atlas national de l’économie sociale et solidaire. S’appuyant sur un travail unique de recueil de données, cette nouvelle édition a été entièrement refondue : un commentaire inédit et rédigé par les meilleurs spécialistes (notamment Jean-Fançois Draperi, Nadine Richez-Battesti et Danièle Demoustier de la Recma) met en lumière et perspectives l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui.

Rapport d'activité 2011 du Conseil Supérieur de l'Economie Sociale et Solidaire - CSESS

Ce document présente l'ensemble de l'activité 2011 du Conseil, et les bilans des travaux des commissions et groupes de travail. C'est en 2006 que le Conseil supérieur de l'économie sociale a été mis en place se substituant au conseil consultatif antérieur, lequel n'avait pas été réuni depuis 2002. Créé par le décret n° 2006-151 du 13 février 2006, ce conseil était placé auprès du ministre chargé de l'emploi et de la cohésion sociale avec pour mission générale d'assurer la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs de l'économie sociale. Son action a pris appui sur 6 groupes de travail constitués le 25 janvier 2007.

Le Fonds social européen dans le cadre financier 2014- 2020: état des lieux et enjeux pour l’économie sociale

L’accès aux financements européens est un enjeu primordial pour le développement de l’économie sociale et solidaire, et ce encore plus dans un contexte marqué par des restrictions budgétaires de l’Etat et des régions. Le Think Tank Pour la Solidarité publie une note d'analyse retraçant les grandes lignes de la politique de cohésion et du Fonds social européen (FSE).

Le Grand Toulouse adopte un plan pour l’économie sociale et solidaire

Lors de son dernier conseil communautaire, qui s’est tenu ce jeudi 9 février et qui a notamment vu le lancement de la future agence économique de l’agglomération, le Grand Toulouse a adopté un plan 2012-2014 en faveur de l’économie sociale et solidaire. Divisé en 37 actions mais dont le budget reste à définir, ce plan prévoit entre autres le lancement d’un appel à projets « Innovation sociale », l’ouverture des pépinières au entreprises de l’ESS, le soutien à la création de Sociétés c

Quel potentiel de développement pour l'ESS? Par Philippe Frémeaux

Etude réalisée par Philippe Frémeaux, président de l’Institut Veblen et président de la Scop Alternatives Economiques, pour le compte de la Fondation Charles-Léopold Mayer et la Caisse des Dépôts et Consignations. 

Résumé :

1. Si la définition de l’économie sociale et solidaire (ESS) demeure encore l’objet de débats, la notion a acquis une réelle reconnaissance dans l’espace public au cours des trois dernières décennies. De nombreuses villes, communautés d’agglomération, départements et régions ont un élu en charge du développement de l’ESS, et soutiennent activement des structures destinées à y concourir. S’il n’existe plus de structure équivalente au sein du gouvernement, l’Etat ne s’en désintéresse pas non plus, comme l’ont prouvé diverses initiatives prises ces dernières années.

QUELLES OPPORTUNITES POUR UNE ESS REAFFIRMEE ? Ou la capacité de l’ESS à constituer un modèle économique et social alternatif, CJDES 5 avril 2012

La crise économique, sociale, financière et écologique que nous traversons démontre les impasses du système actuel fondé sur la libéralisation à tout crin et le capitalisme financiarisé. Les politiques économiques menées dans ce même cadre, sans remise en cause des règles du jeu globales, sans questionnement démocratique, et à coup de plans de rigueur uniformément appliqués partout, ne seront pas efficaces pour espérer une sortie de crise, comme de nombreux économistes l’ont déjà écrit. Dans ce contexte, un changement de paradigme semble plus que jamais nécessaire. L’économie sociale et solidaire peut contribuer à faire émerger ce changement de paradigme, à travers le modèle alternatif qu’elle constitue. Mais pourra-t-elle et saura-t-elle y parvenir, ce qui impliquera nécessairement une prise de conscience de ses forces et de ses faiblesses, et surtout la réaffirmation forte de son identité et de son projet politique… ?

L’échelle des salaires est plus resserrée dans le secteur de l’économie sociale (Insee premières, fev 2012)

Pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l’économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé. On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s’expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d’activité. Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche. Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n’en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l’organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé. Une étude de Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee

DOSSIER: L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ET LE TRAVAIL

Travaille-t-on réellement autrement dans l’économie sociale et solidaire ? Telle était la question sous-jacente des XIes rencontres du Réseau inter-universitaire de l’économie sociale et solidaire (Riuess), qui se sont tenues à Poitiers en juin 2011?

Réinterroger l’ESS sur ses conceptions et pratiques vis-à-vis du travail

Au cours de la seconde moitié du xixe siècle, l’économie sociale s’est largement construite autour de la « question sociale » et de la volonté des mouvements socialistes, ouvriers, chrétiens sociaux ou humanistes d’améliorer le sort des travailleurs et de contribuer à leur émancipation. Aujourd’hui encore, l’économie sociale revendique « un régime particulier d’appropriation, de distribution ou de répartition des gains » (Charte de l’économie sociale, Cnlamca, 1980), se veut « génératrice d’emplois de qualité comme d’une meilleure qualité de vie et propose un cadre adapté aux nouvelles formes d’entreprise et de travail » (déclaration de principes de la Conférence européenne permanente des coopératives, mutualités, associations et fondations, 2001). De son côté, durant les années 80, l’économie solidaire a émergé dans une situation d’exclusions durables du marché du travail et d’exploitation des petits producteurs, au Sud comme au Nord, par les grandes firmes capitalistes. Elle s’est proposé pour projet de « recréer un triangle vertueux entre l’emploi, la cohésion sociale et la démocratie participative » (Manifeste de l’économie solidaire, 2006) et de « créer et/ou consolider des emplois en veillant à leur qualité, à leur pérennité et à leur professionnalisation » (France active, 2005). La crise économique majeure actuelle provoque une profonde dégradation des conditions d’emploi et de travail : progression du chômage, précarisation des contrats, accroissement des inégalités de rémunération, absence de négociations collectives… Dans ce contexte, il a semblé opportun au comité de pilotage du Riuess de réinterroger l’économie sociale et solidaire sur ses conceptions et pratiques vis-à-vis du travail. Les quatre textes retenus dans ce dossier de la Recma témoignent, au-delà des champs disciplinaires différents de leurs auteurs, de la diversité des approches méthodologiques possibles et des principaux questionnements récurrents au sein des communications, des tables rondes et des débats pendant les XIes rencontres;

Numéro de revue: 
323
Année de publication: 
2012
Fichier attachéTaille
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Auteur(s): 
Gilles Caire

ESS:l’achat durable et responsable - Formation CNFPT Nord-Pas de Calais, 22-23 mars, Lille

Le RTES informe de la nouvelle offre de formation du CNFPT Nord-Pas de Calais, "Economie sociale et solidaire : Achats durables et responsables". Cette formation, conçue avec le Réseau des Territoires pour une Economie Solidaire, se déroulera les jeudi 22 et 23 mars, à Lille au sein des locaux du CNFPT. Elle s’adresse en priorité aux agents de développement et acheteurs des collectivités. A visée directement opérationnelle, la formation alternera retours d’expériences de collectivités locales et d’acteurs régionaux.