autogestion

1er festival alternatif d’économie solidaire et coopérative à Athènes, 19-21 oct

Ces dernières années, nous voyons apparaître et se développer, partout en Grèce, de plus en plus de groupes et réseaux d’économie solidaire, non monétaire, de troc, mais aussi des collectifs de travail. L’action et la participation à ces initiatives prouvent à chacun et à chacune qu’un autre monde est non seulement possible, mais existant. Un monde où les lois du marché et le système économique existant, celui de l’exploitation du travail humain pour le profit, s’effondrent et où les relations humaines acquièrent à nouveau du sens.

Collectif d'élèves et de professeurs, Une fabrique de libertés Le lycée autogéré de Paris

Quand un lycée réinvente l'éducation. Depuis 1982, existe à Paris un lycée public autogéré. Unique en son genre, le LAP (Lycée autogéré de Paris) a relevé le défi d'un fonctionnement collectif pris en charge par les professeurs et les élèves. Gestion du lieu, libre fréquentation, assemblées générales régulières, régulation des conflits par la commission Justice, mais aussi interdisciplinarité, voyages, pédagogie alternative, ateliers artistiques et recrutement des profs par cooptation, sont quelques-unes des caractéristiques de cet établissement pas comme les autres. Le mot qui définit le mieux ce lycée, c'est celui qu'il a décidé d'adopter dans son titre : Lycée autogéré.

L’hôpital général de Kilkis en Grèce (Macédoine centrale) est maintenant sous contrôle ouvrier

L’hôpital général de Kilkis en Grèce (Macédoine centrale) est maintenant sous contrôle ouvrier. Les travailleurs hospitaliers ont déclaré que les problèmes qui durent depuis longtemps du Système de santé national (l’ESY) ne pouvaient être résolus. Les travailleurs ont répondu à l’accélération du régime des mesures impopulaires d’austérité en occupant l’hôpital et l’ont déclaré sous contrôle direct et complet par les travailleurs.

Au sommaire de la dernière livraison du Ciriec-Espagne, Revue de l'économie publique, sociale et coopérative

CIRIEC-España, revista de economía pública, social y cooperativa, nº 70, abril. 2011, ISSN impreso: 0213-8093, ISSN online: 1989-6816

Les citoyens face à la réglementation européenne des services publics : une évaluation du cas de l’Espagne (Judith Clifton; Daniel Díaz-Fuentes ; Marcos Fernández-Gutiérrez y Julio Revuelta)

Autogestion hier, aujourd’hui, demain

Lucien Collonges (coord.). Editions Syllepse, 2010.

En ces temps de débat résolument dynamique et moderne sur l’évolution de l’économie sociale vers l’entrepreneuriat social, il est délicieusement ringard de rendre compte d’un livre qui interroge l’économie sociale sur ses rapports avec l’autogestion. Autogestion, hier, aujourd’ hui, demain est un ouvrage de sept cents pages réalisé par un collectif, Lucien Collonges, très proche des Alternatifs, ce petit parti politique né en 1997 dont l’autogestion est un des quatre piliers, avec la solidarité, l’écologie et le féminisme (www.alternatifs.org).

La productivité en question. Le processus de récupération des entreprises dans la ville de Buenos Aires

Cet article rend compte d’un ensemble d’expériences autogestionnaires menées en Argentine depuis une quinzaine d’années : il s’agit de la récupération par les salariés d’entreprises en faillite, puis de leur conversion en coopératives de travail. L’auteure s’intéresse moins à l’étude de la forme coopérative qu’à l’ensemble du processus de revendication, dont la création de la coopérative n’est qu’un élément, en vue de provoquer l’intervention de l’Etat. Au cours de plusieurs études ethnographiques menées sur les différents sites en lutte, elle a observé la stratégie des ouvriers des usines récupérées pour maintenir leur «source de travail» par l’obtention d’un cadre légal. Convoquant les apports de l’anthropologie, elle propose une analyse originale et contrastée de ce mouvement, dans lequel la dignité du travail occupe une place centrale.

 

Numéro de revue: 
318
Année de publication: 
2010
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PDF icon Recma318_058070.pdf408.7 Ko
Auteur(s): 
María Inés Fernández Alvarez

Entre nos mains. L'idée coopérative s'incarne au cinéma

Documentaire de Mariana Otero, 2010

Soutenue par l’Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), la documentariste Mariana Otero s’intéresse depuis plusieurs années aux gens qui essaient, selon ses propres termes de « changer l’institué ». Le décor de son dernier documentaire est une petite entreprise orléanaise d’une cinquantaine d’employés, qui se trouve au bord de la faillite. Depuis des décennies, on y confectionne des modèles de lingerie féminine qui seront ensuite fabriqués en Chine pour le prêt-à-porter. Les ouvrières ont passé toute leur vie active à Starissima, où elles découpent des patrons (sans jeu de mots), cousent, repassent, et peuvent consacrer à leur ouvrage le temps qu’il faut pour un travail bien fait. En somme Starissima c’est l’anti-fordisme…