La productivité en question. Le processus de récupération des entreprises dans la ville de Buenos Aires
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Cet article rend compte d’un ensemble d’expériences autogestionnaires menées en Argentine depuis une quinzaine d’années : il s’agit de la récupération par les salariés d’entreprises en faillite, puis de leur conversion en coopératives de travail. L’auteure s’intéresse moins à l’étude de la forme coopérative qu’à l’ensemble du processus de revendication, dont la création de la coopérative n’est qu’un élément, en vue de provoquer l’intervention de l’Etat. Au cours de plusieurs études ethnographiques menées sur les différents sites en lutte, elle a observé la stratégie des ouvriers des usines récupérées pour maintenir leur «source de travail» par l’obtention d’un cadre légal. Convoquant les apports de l’anthropologie, elle propose une analyse originale et contrastée de ce mouvement, dans lequel la dignité du travail occupe une place centrale.
<p style="text-align: justify;">This article looks at a group of self-management experiences in Argentina over the past fifteen years involving bankrupt businesses that were taken over by the workers and then turned into worker cooperatives. The author is less interested in the cooperative form itself than in the workers’ movement as a process that calls for state intervention and in which cooperative creation is only one element. Through a series of ethnographic studies of various workplaces that have been occuppied by workers, the author observed the strategy of workers rescuing factories in order keep their “source of work” (fuente de trabajo) and gain legal recognition. Drawing on an anthropological approach, the author provides a rich and original analysis of this movement in which workers’ dignity plays a central role.</p>
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