banque coopérative

Coopératives financières: un pari sûr en période de crise

Une étude de l'OIT, intitulée Resilience in a downturn: The power of financial cooperatives (Résister à la récession: le pouvoir des coopératives financières), affirme que les banques détenues par leurs clients ont été plus stables et plus efficaces que les grandes banques traditionnelles.  Le terme de «coopérative financière» est un terme générique qui englobe les banques coopératives, les caisses de crédit mutualistes et les sociétés de crédit immobilier, ainsi que les banques qui sont détenues par des coopératives d’agriculteurs ou de consommateurs. Elles ont toutes en commun d’être des banques appartenant à leurs clients.

Les Caisses régionales de Crédit Agricole premier financeur des territoires

Avec près de 400 milliards d’encours de crédit en 2012, chiffre en progression de 1,4% en dépit d’une situation économique difficile, les Caisses régionales jouent pleinement leur rôle de premier financeur des territoires. Leur collecte a progressé également (+5,9%),s’établissant à près de 575milliards d’euros. Hors impact des dividendes en provenance de Crédit Agricole SA, dont elles détiennent plus de la majorité du capital, leur résultat net aprogresse de 10,5%. Commentant ces chiffres, le président de la Fédération, Dominique Lefebvre, a fait remarquer que l’exploitation des Caisses était performante, dégageant des résultats récurrents trèslargement conservés ce qui leur permet de continuer à investir et à accompagner les projets de leurs clients. 

Les groupes bancaires coopératifs remodèlent leur capital

Une perte historique, pas de dividende pour la deuxième fois, l'engagement de convertir le prochain en actions : les caisses régionales du Crédit Agricole avalent bien des couleuvres depuis 2008. Après avoir recapitalisé Crédit Agricole SA (CASA), le véhicule coté dont elles détiennent 56,3 % du capital via la SAS Rue La Boétie (RLB), puis dépêché à sa tête leurs représentants pour faire le ménage, elles veulent donner une image positive de leur groupe. Mais sa réalité n'est pas simple, avec ce jeu de participations croisées qui permet à CASA d'enregistrer 25 % des résultats des caisses régionales dont il détient une partie du capital à travers des certificats coopératifs d'investissement (CCI). Ce montage a inspiré le groupe BPCE, créé pour sauver Natixis, la filiale cotée commune à Banque Populaire et Caisse d'Epargne. Aujourd'hui, la donne est différente. Les deux maisons mères vont racheter les 20 % de leur propre capital détenu par Natixis sous forme de CCI, pour 12,1 milliards d'euros. François Pérol, président du directoire de BPCE, entend ainsi clarifier la nature de cette banque de gros. Un article de Virginie Deneuville et Sylvie Guyony le 28/02/2013 pour L'AGEFI Hebdo

New B : syndicats, ONG, entreprises sociales fondent une nouvelle banque coopérative en Belgique

Une cinquantaine d'organisations sociales annoncent le lancement imminent de "New B", une nouvelle banque coopérative qui se veut "transparente" et "sobre". Syndicats, ONG, organisations à but social et environnemental: ils sont une cinquantaine à avoir uni leurs efforts pour mettre sur pied une nouvelle banque coopérative.

Inaise, 2e Sommet Mondial de la Finance Solidaire, "Pour plus de justice économique", Oaxaca (Mexique), 28-30 mai 2013

Inaise (International Association of Investors in the Social Economy) organise avec le FOROLACFR (FORO Latino Americano y del Caribe de Finanzas Rurales) le 2e sommet international de la finance solidaire sur le thème "pour plus de justice économique" les 28-30 mai à Oaxaca (Mexique).  L’objectif général de ce Sommet est de créer un espace pour les efforts de convergence internationale sur la « finance sociale et solidaire » qui permettra de donner de la visibilité aux différentes pratiques du « financement du développement » favorisant le développement de l’économie sociale.

Crédit Agricole : heureusement que la banque coopérative limite les pertes de la SA

Michel Abhervé revient sur les pertes du Crédit agricole : "Nous avions relevé récemment l’évolution de la communication du Crédit Agricole. Cette évolution de la communication prend sens avec la parution des comptes de l’exercice 2012 qui montrent une perte très importante de Crédit Agricole SA, à hauteur de 6,47 milliards d’euros, partiellement compensée par les bénéfices de la banque coopérative, qui s’élèvent à 3,54 milliards d’euros, qui permettent de réduire le déficit global du groupe sur l’exercice à 3,8 milliards d’euros. Quel retournement de l’histoire depuis la période où les responsables d’une banque coopérative considérée comme archaïque faisaient l’éloge de la SA, machine à produire des excédents et à faire des investissements qui allaient produire des retours juteux. [...]"

En Allemagne, une micro-banque coopérative suffit à faire tourner les entreprises locales

Loin des produits financiers complexes et des parachutes dorés, Peter Breiter, 41 ans, est le seul employé de sa banque, Raiffeisen Gammesfeld. Il écrit à la main des bordereaux pour les 500 habitants du petits village allemand de Gammesfeld. La banque coopérative Raiffeisen Gammesfeld en Allemagne du Sud est une des plus petites banques du pays en termes de dépôts. Elle est aussi la seule à être tenue par un seul et unique employé.

2nd EACB Award for young researchers on cooperative banks: Call for papers until 15th sept. 2013

The European Association of Co-operative Banks (EACB), in collaboration with its academic think-tank, is pleased to announce a competition for best papers in the field of co-operative banks. The competition is targeted at young researchers up to 35 years old (i.e. they should be born in 1978 or after). Co-authored papers will be accepted if all authors are up to 35 years of age.

Economie fraternelle et finance éthique: l’expérience de La Nef

Nathalie Calmé. Ed. Yves Michel, 2012, 304 pages.

Peu d’ouvrages se sont penchés jusqu’à présent sur l’expérience de La Nef, et c’est un des premiers mérites de l’ouvrage de Nathalie Calmé que de proposer une sorte de monographie de cette initiative atypique, lancée en 1978 par Jean-Pierre Bideau et Henri Nouyrit. A partir du modèle et sous l’impulsion de la banque alternative allemande GLS, l’objectif des deux hommes est de mettre en relation des porteurs de projet ayant des besoins financiers auxquels ne répond pas le secteur bancaire avec des personnes qui disposent de liquidités et souhaitent les utiliser pour soutenir des projets respectueux de certaines valeurs fondamentales et orientés dans certains domaines. Il s’agit en quelque sorte de créer « la banque de la dernière chance » pour soutenir ou permettre la concrétisation de projets que le système ignore.