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Recherche en ES: offre de 2 bourses de recherche postdoctorale 2013 (Montréal), candidature jusqu'au 21 décembre 2012

La Chaire de recherche du Canada en économie sociale offre 2 bourses de 20,000$ à des chercheurs qui comptent effectuer une recherche postdoctorale à l’Université du Québec à Montréal au cours de l’année 2013. Les personnes choisies devront mener un programme de recherche qui touche aux axes privilégiés par la Chaire de recherche du Canada en économie sociale.  Sont particulièrement recherchés des postdoctorants travaillant sur des sujets liés aux thèmes suivants :

La Recma référencée par l'AERES

La Recma, revue internationale de l'économie sociale, est désormais référencée par l'Agence française d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES), dans la liste "économie gestion". A l'heure où le Parlement européen (point 30 de la résolution du 20 novembre 2012) et les ministères de l'ESS (voir le "choc coopératif" annoncé par Benoit Hamon) et de l'éducation nationale font de la recherche-formation à l'ESS une priorité,  il s'agit d'une excellente nouvelle pour nos auteurs, car le taux de "produisants" (1) constitue un indicateur clef demandé aux Unités de Recherche lors de leur évaluation.  Par ailleurs, une procédure est en cours pour un référencement de la Recma par l'ISI/Social Science Citation Index.

Compétitivité : les grandes entreprises sociales, grandes perdantes du CICE

Depuis plusieurs semaines le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) se mobilise pour que le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) soit étendu aux entreprises sociales. Notamment aux associations non lucratives, non assujetties à l’impôt sur les sociétés, et positionnées sur des secteurs où elles sont en concurrence directe avec les entreprises du privé lucratif : par exemple la santé (les hôpitaux), la dépendance (les maisons de retraite), la petite enfance (les crèches) ou encore la croissance verte (recyclage).

Retour sur l’intergroupe économie sociale du 28 novembre 2012

Pour la Solidarité a assisté au dernier intergroupe du Parlement européen sur l’économie sociale du 28 novembre passé. Celui-ci avait pour objet ” l’impact des législations européennes sur les entreprises de l’économie sociale “. A l’ordre du jour :  Solvabilité II et les mutuelles et coopératives d’assurance;  Réglementation financière et les banques coopératives

Une résolution du Parlement européen sur l'entrepreneuriat social: exit la perspective émancipatrice de l'économie sociale

Mardi 20 novembre 2012, le Parlement européen a adopté une proposition de résolution pour le politique européenne relative au soutien de l’entrepreneuriat social (Social Business Initiative – SBI). Si les propositions d'amendements de la Commission du marché intérieur souhaitant confondre "RSE" et "entreprise sociale" (point 9 de son avis), n'ont pas été retenues, le texte évacue explicitement la question statutaire. Les statuts de l'économie sociale française (coopérative, mutuelles, associations) ne garantissent rien en tant que tels, les organisations de l'ES pouvant agir en interne ou au sein de leur environnement économique comme les entreprises de capitaux. Il n'en reste pas moins que ces statuts (droits, doctrine...) procèdent initialement d'une volonté de dépassement des modes de fonctionnement de l'économie capitaliste, volonté que cette résolution enterre délibérément. 

Les 135 salariés du groupe HISA (Havre) reprennent leur entreprise en SCOP

L’entreprise d’ingénierie Hisa dont le siège est basé au Havre et qui compte des implantations à Rouen et Lillebonne a été vendredi officiellement transformée en Société Coopérative et Participative (SCOP). Créée en 1987, HISA est un groupe de bureaux d’études intervenant en prestations de services à l’industrie (CA 10M€), sur des métiers allant de la mécanique à l’informatique industrielle, l’automatisme et l’électricité. Le groupe qui a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros travaille chaque année sur environ 350 projets dans des domaines aussi variés que le pétrole, la chimie, la pharmacie, la papeterie, l’agroalimentaire et l’automobile. L’ancien dirigeant, Yves Maugard, a souhaité transmettre son entreprise à ceux qui « la vivent réellement et qui y travaillent ». Il laisse ainsi les clefs d’une société en bonne santé financière et économique à ses anciens salariés.