Editorial

Travailler dans l’ESS

En 2014, l’ESS, entendue sous le seul angle juridique des associations, des coopératives, des mutuelles et des fondations, employait 2,38 millions de salariés, représentant 12,7 % des emplois du secteur privé français.

Mais de quels emplois parle-t-on ? Comment évoluent les professionnalités ? L’ESS peut-elle définir un rapport au travail original ? Telles sont quelquesunes des questions abordées dans ce numéro 338.

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Economie territoriale et économie immatérielle : quels enjeux pour l’ESS ?

Nous savons désormais que l’économie sociale et solidaire (ESS) est capable, en complémentarité avec les collectivités territoriales et en partenariat avec l’économie de proximité des TPE et PME, de participer à une politique économique des territoires alternative à l’économie dominée par les grandes sociétés de capitaux.

Vers une économie territoriale

Mesurer l’action coopérative et mutualiste, une question d’organisation ?

La mesure implique fréquemment une quantification, généralement économique. Au-delà des chiffres, l’organisation est une donnée essentielle, qu’elle s’inscrive dans la loi ou qu’elle mette les entreprises en réseaux ou en fédérations. Mais la mesure de l’action est une question d’organisation également dans le sens où l’entreprise d’ESS doit s’organiser pour produire la mesure. Les deux sens se font écho. Ce qui spécifie sans doute le mieux l’entreprise de l’ESS, c’est l’importance du collectif, du lien social, de la relation entre membres.

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Une loi englobante

Ce numéro 333 paraît au moment où la première loi-cadre sur l’économie sociale et solidaire (ESS) va être promulguée en France. Appelée à être une grande loi, elle ne prendra tout son sens que par l’usage qu’en fera la société française. Après tout, la loi a déjà consacré l’union d’économie sociale (UES), qui s’est révélée de peu d’effets. L’effort actuel est cependant d’une tout autre ampleur, de même que la mobilisation sociale autour de l’ESS.

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