mesure
Mesurer l’action coopérative et mutualiste, une question d’organisation ?
La mesure implique fréquemment une quantification, généralement économique. Au-delà des chiffres, l’organisation est une donnée essentielle, qu’elle s’inscrive dans la loi ou qu’elle mette les entreprises en réseaux ou en fédérations. Mais la mesure de l’action est une question d’organisation également dans le sens où l’entreprise d’ESS doit s’organiser pour produire la mesure. Les deux sens se font écho. Ce qui spécifie sans doute le mieux l’entreprise de l’ESS, c’est l’importance du collectif, du lien social, de la relation entre membres.
Rendre tangible l’idéal mutualiste par un indicateur de création de valeur sociale
Les mutuelles ne créent pas seulement de la valeur économique. Leur raison d’être est aussi de produire de la « valeur sociale », une notion attractive et polysémique. Nous en présentons une définition opératoire et une proposition d’objectivation, à travers la construction d’un indicateur synthétique de création de valeur sociale (ISVS). Nous suggérons que celui-ci ne devienne pleinement légitime qu’en tant qu’outil de réflexivité collective et que facteur de motivation et dans la mesure où salariés et acteurs des mutuelles peuvent ainsi devenir parties prenantes de l’évaluation de ce qui fait la valeur sociale.
Evaluer l'utilité sociale de l'ESS : un alterguide
Cet Alter'guide ne donne pas de méthodes clés en main pour permettre aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de mesurer leur “utilité sociale”. A fortiori, il ne fournit pas “la” bonne méthode pour évaluer l’utilité sociale, comme le font déjà nombre de guides d’évaluation.
Puissance et limites des indicateurs ou mesures d'impact : objectifs, enjeux, acteurs - Paris - 10/02/2015
Confrontations Europe et l'institut CDC ont le plaisir de vous inviter à la conférence :
Evaluer l’impact social d’une entreprise sociale : points de repère
Cet article propose des points de repère essentiels à la compréhension des enjeux de l’évaluation de l’impact social pour les entreprises sociales. Il fait état, notamment, des différents types d’objectifs poursuivis. Il présente les grandes familles de méthodes, ainsi que leurs limites et leurs atouts respectifs. Il accompagne aussi la réflexion relative au choix d’une méthode en proposant d’aborder l’évaluation de l’impact social comme un processus contextualisé, motivé par des objectifs et des questions précises, formulés par les acteurs eux-mêmes.
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La responsabilité des concepteurs de mesure de "l’impact social"
L’impact social est à la mode et sa « mesure » est censée promouvoir des investissements sociaux menacés par une cure d’amaigrissement des budgets publics. Dans l’ombre de l’espoir généré par l’impact investing, entre 400 à 1 000 milliards de dollars selon JP Morgan, se glissent des facteurs de transformation essentiels pour le secteur social (1). La substitution du mot « mesure » à « évaluation » laisse en effet souvent invisibles les conventions de la quantification (2). Ainsi, Philippe Frémeaux, avec Florence Jany‑Catrice, relève que l’évaluation des actifs non marchands conduit à inventer des prix pour des choses qui n’en ont pas, grâce à des conventions d’experts qui prennent le pas sur la délibération et la décision politique (3).
Third Sector Impact (TSI) : rendre le tiers secteur plus visible par la recherche-action
A Bologne 25 chercheurs de 10 universités européennes et plus de 100 acteurs ont créé le 23 janvier le Third Sector Impact (TSI). Il se fixe quatre objectifs : travailler à la conceptualisation consensuelle du secteur, à sa mesure quantitative, à celle des impacts sociaux et environnementaux des coopératives, associations, fondations, mutuelles et des entreprises sociales, ainsi que l'identification des contraintes pesant sur leur développement.
Une croissance coopérative pour le XXIe siècle, rapport Cicopa pour l'ACI
Un rapport commandé par l’alliance coopérative internationale (ACI) á CICOPA, organisation sectorielle de l’ACI pour les coopératives industrielles et de services, et coordonné par Bruno Roelants avec des contributions de Patrizio Bianchi, Anup Dash, Hans Groeneveld, Pierre Laliberté, Claudia Sanchez Bajo, Vishwas Satgar et Zhang Xiaoshan. 30 octobre 2013.
La mesure de l’impact social des entreprises sociales, Bruxelles, 5 décembre
Les groupes Economie sociale et solidaire, cohésion et territoires et Marché Intérieur et Services se réunissent le mercredi 5 décembre de 14h30 à 17h30, à Confrontations Europe (19-21 rue du Luxembourg, Bruxelles) sur le thème "Mesure de l’impact social des entreprises sociales".