Coopératives jeunesse de services (CJS)

Coopératives Jeunesse de Services : une initiation au pouvoir d’agir

L’objectif de cette étude est de comprendre comment les Coopératives Jeunesse de Services (CJS) favorisent le pouvoir d’agir des jeunes, en observant trois cas. Les résultats montrent que la participation et les compétences sont bien développées. L’estime de soi, la conscience critique et l’autonomie financière le sont dans une moindre mesure. Les CJS semblent une forme d’initiation au pouvoir d’agir .

Numéro de revue: 
365
Année de publication: 
2022
Auteur(s): 
Alexandrine Lapoutte, Laetitia Plana

L’esprit coopératif rajeunit

À l’approche des vacances d’été, diverses initiatives tendent à promouvoir l’esprit coopératif auprès des jeunes. Ainsi, avec une thématique « Coopérer pour l’avenir », la 4e Semaine de la coopération agricole, qui s’est tenue début juin, visait plus particulièrement à sensibiliser les jeunes agriculteurs à ces pratiques traditionnelles dans leur profession. Le mois de juin a vu également le lancement estival des Coopératives jeunesse de services (CJS), qui éduquent leurs jeunes adhérents (16-18 ans) à l’entrepreneuriat coopératif.

Les coopératives jeunesses de services (CJS) (4) : quel bilan à la fin de l’été ?

Ce concept, venu du Québec il y a une vingtaine d’années, a le vent en poupe et la faveur de la presse régionale dans les dix régions où fonctionnent des CJS (Site : Cooperer.coop/les-cooperatives-jeunesse-de-services). Durant l’été 2017, quarante-sept CJS ont été créées (trente-deux en 2016) pour aider des jeunes âgés de 15 à 19 ans à organiser collectivement leurs jobs estivaux. Il s’agit généralement de proposer des services (bricolage, jardinage, animation, nettoyage, garde d’enfants...) à des particuliers ou à des structures comme des maisons de retraite.

Les coopératives jeunesse de services importées du Québec. Pour un rapprochement des acteurs « économiques » et « éducatifs » de l’ESS ?

Les coopératives jeunesse de services (CJS) se présentent comme un projet d’éducation des jeunes à l’entrepreneuriat coopératif. Importé du Québec, ce projet est expérimenté en Bretagne depuis 2013. Il rassemble dans un partenariat inhabituel des acteurs « économiques » de l’ESS (coopératives, pôle de développement de l’ESS, chambres régionales de l’ESS (Cress), etc.) et des acteurs « éducatifs » de l’ESS (structures d’éducation populaire/jeunesse) qui vont faciliter, le temps d’un été, la création et le développement d’une coopérative par des jeunes de 16 à 18 ans.
Cet article interroge les perceptions de ces deux familles d’acteurs sur les CJS et, ce faisant, les rapports qu’ils peuvent entretenir dans une participation commune à ce projet. Il apparaît que ce travail en partenariat leur permet de déconstruire leurs préjugés et d’inventer de nouvelles manières de travailler ensemble.

 

Numéro de revue: 
344
Année de publication: 
2017
Auteur(s): 
Sandrine Rospabé, Emmanuelle Maunaye, Hélène Le Breton