Base doc

Manifeste des pauvres

Van der Hoff F., Editions Encre d’Orient, Paris, 2010, 77 p.

Ce « petit livre jaune », comme l’éditeur se risque à le qualifier (p.7), rassemble les idées transformatrices du cofondateur du label Max Havelaar, prêtre ouvrier travaillant depuis plusieurs décennies avec des coopératives de petits producteurs de café dans le sud de l’Etat de Oaxaca au Mexique. Son intérêt est de rappeler que l’engagement à la base du commerce équitable repose à la fois sur le refus d’un système injuste (« nous continuons à protester, mais en même temps nous continuerons à proposer »), comme sur la responsabilisation de ses acteurs (« Les pauvres savent produire, survivre, vivre, lutter et s’organiser »).

Connaissance des associations : recommandations au Conseil national de l’information statistique

Suite à la dernière Conférence nationale de la vie associative (décembre 2009, voir Recma n°315), le Conseil national de l’information statistique a chargé un groupe de travail mené par Jérôme Accardo (Insee), Edith Archambault (Paris I, Addes, Recma) et Brahim Laouisset (Direction de la jeunesse et de la vie associative) de faire des recommandations pour améliorer la connaissance statistique des associations. Le groupe vient de remettre son rapport.

Etienne Caniard à la présidence de la FNMF

Etienne Caniard a été élu président de la Mutualité Française par l’assemblée générale de la fédération des mutuelles santé le 14 décembre 2010. Le nouveau président a été élu pour six ans par un millier de délégués à 96,33 %. Agé de 58 ans, E. Caniard est diplômé de sciences économiques et ancien élève de l’Ecole nationale des impôts. Il a été président de la Mutuelle des agents des impôts de 1990 à 2000, trésorier puis vice-président de la Mutualité Fonction Publique de 1992 à 1996, et élu administrateur de la Mutualité Française en 1994.

Quel avenir pour la réserve de capitalisation des mutuelles?

L’article 9 de la loi de finances pour 2011 prévoit d’instituer une taxe forfaitaire de 10 % sur le stock de réserve de capitalisation constitué et constaté au 1er janvier 2010 (estimé à 16 milliards d’euros). Les mutuelles du code de la mutualité et les institutions de prévoyance, qui, dans les faits, ne sont pas encore soumises à l’impôt sur les sociétés de droit commun, acquittent une exit tax plafonné à 5 % du montant des fonds propres de l’entreprise assujettie et ne pourra en aucun cas être mise à la charge des assurés.

Naissance de l’Esper

L’association Esper (L’économie sociale partenaire de l’école de la République) a été créée le 8 décembre 2010. Elle se substitue au Comité de coordination des œuvres mutualistes et coopératives de l’Education nationale (CCOMCEN), fondé en 1972. Ses objectifs sont de «constituer un espace d’échanges, de dialogue et de coopération, de développer des actions communes, et de promouvoir les modèles de l’économie sociale et une vision partagée de l’éducation et de la société».

3e édition du mois de l’ESS

En cette période de crises (économique, écologique, sociale...), l’économie sociale et solidaire constitue une force majeure pour l’économie française et apporte des réponses efficaces et concrètes aux besoins quotidiens des citoyens et aux enjeux de société. Pourtant cette économie, centrée sur l’humain, est mal connue et ses dynamiques internes restent à renforcer.

Identités, plus-values et engagements de l’ESS

Savoir qui on est, pour savoir où l’on va... à tout le moins poser une base, un socle commun, un langage partagé, c’est à quoi ce sont attelées, ces derniers mois, les fédérations adhérentes de Coopfr (www.entreprises.coop) – nouvelle signature du Groupement national de la coopération – et celles du Ceges (Conseil des entreprises, employeurs et groupements de l’économie sociale).

Face à l’actionnariat dominant, quelle intervention des salariés dans la gestion ? (Nîmes, 16 janvier 2011)

Le Forum pour une autre économie, animé par Jean Matouk, professeur émérite en sciences économiques à l’université de Montpellier, a consacré son premier colloque, organisé à Nîmes les 15 et 16 janvier 2011, au mode de gouvernement des entreprises et à la place des salariés. Bien sûr, les Scop furent au centre des débats, même si les questions d’épargne et d’actionnariat salariés ne furent pas négligées. La ville de Nîmes, qui a vu naître le mouvement des coopératives de consommation, a paru toute désignée pour accueillir cette réflexion sur une autre famille coopérative qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt.

L'aide à domicile en panne de financement

Un collectif* de 17 réseaux d'aide à domicile dénonce la volonté de l’Etat d'aggraver la situation du secteur. Le Sénat a en effet voté définitivement, le 7 décembre 2010, la fin des exonérations de charges dites « services à la personne » dans le cadre du projet de loi de finance pour 2011 (PLF 2011). Le collectif dénonce cette mesure  qui  va affecter  directement les 120 000 bénéficiaires de l’aide à domicile, en particulier les personnes en situation de fragilité, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les familles en difficulté et leur entourage.