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Égalité femmes-hommes : une approche statistique

À l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le 8 mars, l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes dans l’ESS, porté par le Conseil national des Chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CN Cress), a dressé l’état des lieux suivant :
- Avec 68 % de femmes, l’ESS est présentée comme « non mixte » (en raison notamment du poids du secteur sanitaire et social, qui concentre 47 % des femmes travaillant dans l’ESS, pour seulement 28 % des hommes).

Une approche genrée de l’égalité femmes-hommes

Toujours à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le groupe de travail « Femmes et ESS » du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (Ripess), en collaboration avec Quartiers du Monde (association française de solidarité internationale), publie un   article sur la façon dont la perspective de genre permet de questionner et de transformer les rapports de pouvoir au sein de l’ESS.

Le poids (réel) de l’ESS en Île-de-France

La 2 e conférence régionale de l’économie sociale et solidaire d’Île-de-France, rendez-vous institué par la loi du 31 juillet 2014, a été l’occasion pour les organisations, la Région et l’État de débattre des grandes orientations et des résultats de la politique locale de développement de l’ESS. Elle a aussi permis  d’élucider un chiffre statistique. En effet, il a souvent été dit que l’ESS francilienne ne représentait que 7,1 % des salariés de la région, alors qu’à l’échelle nationale ce taux est de 10,5 %. Un retard de l’ESS francilienne en matière d’emploi ?

Qu’est-ce qu’une ONG pour la Commission européenne ?

Dans une communication de 1997, la Commission européenne listait les caractéristiques d’une ONG : des associations qui ont une existence formelle ou institutionnelle, ne distribuant aucun bénéfice, indépendantes des pouvoirs publics, qui ne sont pas gérées en vue d’un enrichissement personnel, et dont l’action contribue à l’intérêt général. Mais ces critères demeurent indicatifs et il n’existe pas de définition européenne unifiée. Qui sont vraiment ces organisations non gouvernementales ?

À quoi sert une ONG ?

En France, la définition retenue est plutôt celle de Philippe Ryfman : une ONG est une association à but non lucratif, constituant un espace autonome face à l’État ou aux puissances privées, mue par une dimension citoyenne porteuse d’un cadre démocratique (l’ONG devenant un segment de ce qu’on appelle « la société civile ») et dont l’action possède un caractère transnational. Une définition qui recouvre largement celle de la Commission européenne. En France aussi, les questions qui se posent aux ONG sont nombreuses.

L’adoption de la proposition de loi El Haïry : une avancée pour le secteur associatif

La proposition de loi visant l’amélioration de la trésorerie des associations, adoptée à l’unanimité le 26 mars en première lecture par l’Assemblée nationale, sera favorablement accueillie par un secteur soumis à rude épreuve depuis deux ans. Présentée par Sarah El Haïry et le groupe Modem, elle comprend des mesures attendues depuis longtemps, comme la possibilité pour les associations de conserver leurs excédents ou de se consentir mutuellement des prêts au sein d’un même réseau.

Vigilance de la coopération agricole sur un projet d’ordonnance

La loi EGalim, issue des États généraux de l’alimentation, a été promulguée le 1 er novembre 2018 pour équilibrer les relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, améliorer la qualité de l’alimentation, lutter contre la précarité alimentaire et rendre accessible à tous une alimentation saine, sûre et durable.

Un guide de gouvernance pour la coopération agricole

Coop de France, qui fut à l’avant-garde du concept de grand débat national, a tiré les enseignements de la consultation des coopérateurs agricoles menée durant l’été 2018. Si 70 % des répondants ont déclaré être attachés au modèle coopératif, 32 % ont regretté que leur voix ne soit pas assez entendue. Message reçu à la fédération. Quelques jours avant l’ouverture du Salon international de l’agriculture, elle a dévoilé son Guide de gouvernance.

La Scic : un modèle pour la préservation d’un territoire agricole...

Coop de France-Alpes-Méditerranée, la Safer Paca et le Conseil régional Sud Paca ont entrepris de fonder la Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) Terre Adonis. Sa mission est d’acquérir des terres par l’intermédiaire de la Safer Paca afin de les louer à un jeune agriculteur ou à un agriculteur nouvellement installé, qui s’engage en retour à acquérir ces terres dans un délai de sept à quinze ans.

Les coopératives forestières

À la suite d’une série de fusions, Alliance Forêts Bois, coopérative forestière née en 2011, est devenue le premier groupe forestier français. Implantée sur tout le territoire du Grand Ouest, elle représente 40 000 propriétaires privés. Elle assure des services de conseil, des travaux de sylviculture, l’exploitation et la commercialisation du bois. Unisylva est une autre grande coopérative forestière. Ses activités concernent principalement l’Auvergne, la Bourgogne, le Centre Val-de-Loire et le Limousin. Elle regroupe près de 12 000 propriétaires.