Les associations françaises de tourisme social face aux politiques européennes
Auteur(s)
Actualités
Actu
Agenda
Base Doc
Toute la Recma
- 2010
- 2019
- 2018
- 2017
- 2016
- 2015
- 2014
- 2013
- 2012
- 2011
- 2010
- 2000
- 2009
- 2008
- 2007
- 2006
- 2005
- 2004
- 2003
- 2002
- 2001
- 2000
- 1990
- 1999
- 1998
- 1997
- 1996
- 1995
- 1994
- 1993
- 1992
- 1991
- 1990
- 1980
- 1989
- 1988
- 1987
- 1986
- 1985
- 1984
- 1983
- 1982
- 1981
- 1980
- 1970
- 1979
- 1978
- 1977
- 1976
- 1975
- 1974
- 1973
- 1972
- 1971
- 1970
- 1960
- 1969
- 1968
- 1967
- 1966
- 1965
- 1964
- 1963
- 1962
- 1961
- 1960
- 1950
- 1959
- 1958
- 1957
- 1956
- 1955
- 1954
- 1953
- 1952
- 1951
- 1950
- 1940
- 1949
- 1948
- 1947
- 1946
- 1945
- 1944
- 1943
- 1942
- 1941
- 1940
- 1930
- 1939
- 1938
- 1937
- 1936
- 1935
- 1934
- 1933
- 1932
- 1931
- 1930
- 1920
- 1929
- 1928
- 1927
- 1926
- 1925
- 1924
- 1923
- 1922
- 1921
- 1920
Depuis 1936, le tourisme social français s’est construit en combinant les soutiens publics et la créativité de militants souvent issus des milieux de l’éducation populaire et d’organisations syndicales ou religieuses. Cette coconstruction paraît aujourd’hui menacée par le projet européen de directive relative aux services. Dans ce contexte, les acteurs du tourisme social et associatif tentent de faire reconnaître le caractère d’intérêt général de leur activité afin de pouvoir conserver un système de réglementations et d’aides spécifiques. Mais l’article montre que la reconnaissance du tourisme social comme SIG, SIEG ou SSIG se heurte au niveau européen à deux difficultés majeures : l’absence d’un droit aux vacances et la prépondérance du tourisme commercial. Ainsi, au-delà des controverses actuelles sur la directive services, le débat de fond concerne l’opportunité d’une politique sociale du tourisme et des vacances, en partenariat avec des associations proposant « un autre tourisme », en termes de population partante, d’activités pratiquées, de répartition des gains, d’intégration territoriale, de préservation de l’environnement et de mode de gouvernance.
<p>Since 1936, French social tourism has developed through a combination of government support and the creativity of activists, who have often come from community educational institutions, the unions and religious organizations. This joint effort now appears threatened by the proposed directive on services in the EU. In this context, social tourism associations have been trying to get the public interest nature of their activities recognized so that a specific set of regulations and public subsidies can be maintained. The article shows, however, that trying to get social tourism associations recognized as providers of a public interest service faces two major obstacles at the European level: the absence of a right to vacation and the dominant role of commercial tourism. Beyond the current controversies about the services directive, the fundamental debate concerns the need for a social policy on tourism and vacation in partnership with the nonprofit associations offering an “alternative” type of tourism in terms of the population involved, activities practiced, distribution of profits, territorial integration, protection of the environment, and form of governance.</p>
Fichiers
Mots clés
Thèmes
Sur le même thème
- Gérer et militer: une autre façon d’entreprendre pour les associations éducatives
- Gérer et militer: une autre façon d’entreprendre pour les associations éducatives (IIe partie)
- Éduquer à la solidarité: les rapports entre l’ESS et l’éducation en France du XIX e siècle à nos jours
- Les services sociaux d’intérêt général en quête de reconnaissance européenne
- Intérêt général, utilité publique ou utilité sociale: quel mode de reconnaissance pour le secteur associatif?