La valeur ajoutée du modèle mutualiste : origines et mise en perspective à travers les exemples de la Macif et de la Maif
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Sur le marché français de l’assurance dommages, les sociétés d’assurance mutuelles (SAM) représentent en 2007 25 % des cotisations reçues. Dans quelle mesure les spécificités de forme et de fonctionnement des SAM ainsi que leur appartenance à l’économie sociale expliquent-elles cette position dans un marché hautement concurrentiel? Nous pensons que le modèle mutualiste produit par construction une plus-value favorable au sociétaire-client. Cette plus-value constitue par rapport aux assureurs capitalistes un avantage concurrentiel notable que cet article va s’attacher à qualifier et à démontrer. Partant, les SAM sont contraintes à un constant effort pédagogique auprès de leurs membres. Pour répondre aux attentes de la société, elles doivent en effet se diversifier dans le cadre d’un marché de l’assurance largement décloisonné. L’adoption d’un statut de mutuelle européenne, mais sans doute aussi les nouvelles normes de solvabilité peuvent constituer des atouts pour le modèle mutualiste.
<p><span style="font-size: 10pt;">On the French accident insurance market, mutual insurers accounted for 25% of paid premiums in 2007. To what extent do the specific features of the mutual form and the way mutuals operate as well as their belonging to the social economy explain this position in a highly competitive market? We think that the mutual model has built-in value added for the member-customer. This value added acts as a significant competitive advantage over capitalist insurers, which this article will describe and demonstrate. Consequently, mutual insurers constantly have to educate their members. To meet society’s expectations, they have to diversify in the context of a largely opened up insurance market. The adoption of a European mutual society statute and probably also the new solvency requirements may work to the mutual model’s advantage.</span></p>
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