Le mouvement associatif

Les associations au risque de la réforme des retraites

Un article du Mouvement associatif daté du 13 février relaie l’inquiétude du monde associatif au cas où la réforme des retraites repoussant l’âge de départ à 64 ans deviendrait effective. De fait, les plus de 50 ans représentent la majorité des bénévoles associatifs, et plus du quart des plus du 65 ans sont encore actifs au sein des associations où leur disponibilité les amène à occuper les postes de responsables. Pour diverses raisons (recherche d’une activité d’utilité sociale et de lien social), les « jeunes » retraités sont les plus engagés sur ce terrain.

Les Journées de l’économie autrement : l’âge de raison ?

La 7e édition des Journées de l’économie autrement (JEA) a eu lieu les 25 et 26 novembre 2022 à Dijon (Bourgogne-Franche Comté). Organisées depuis 2016 par le magazine Alternatives Economiques, les JEA abordent, pendant deux jours, les grands enjeux de société : emploi, mondialisation, aussi bien qu’alimentation, logement ou santé. L’objectif de ces Journées : permettre au public de mieux comprendre l’économie et la société, et favoriser le débat démocratique autour de ces enjeux.

Cinq ambassadrices pour l’égalité femmes-hommes dans l’ESS

L’égalité professionnelle femmes-hommes au sein des structures de l’ESS a besoin d’un sérieux coup de pouce. Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, propose la lecture d’ESSentiELLES, un livret de conseils destiné à accompagner les coopératives, associations et mutuelles dans leurs réflexions sur le sujet. Si l’ESS emploie 69 % de femmes, elles ne sont que 13 % à être cadres, et seules 45 % sont membres de conseils d’administration ou de bureaux.

Être citoyen.ne aujourd’hui

« C’est l’association de personnes qui crée la citoyenneté et non l’inverse. » C’est en ces termes que Roger Sue, sociologue, présentait le 31 janvier 2020 à un large auditoire le creuset de citoyenneté que sont les associations loi 1901, éclairant par la même occasion ce qui unit le mouvement associatif à l’ESS :  l’associativité, le principe égalitaire « un membre, une voix ».

Seize propositions pour les associations des quartiers sensibles

Dans le prolongement de cet avis qui conforte l’analyse et le plaidoyer du Mouvement associatif, ce dernier a publié en février ses « 16 propositions pour une vie associative ambitieuse dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville », à destination des pouvoirs publics nationaux et territoriaux et des acteurs associatifs. Ces propositions émanent d’un processus de consultation animé par la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France.

Les libertés associatives restreintes par la loi contre le séparatisme ?

Le projet de loi contre les séparatismes (rebaptisé « projet de loi confortant les principes républicains ») présenté mercredi 9 décembre en Conseil des ministres comporte plusieurs articles concernant directement les associations : l’article 6 conditionne l’octroi de subventions à la signature d’un « contrat d’engagement républicain » ; l’article 8 vise à imputer à une association – en tant que personne de droit moral – les agissements répréhensibles de ses  membres ; l’article 10 renforce le contrôle des structures émettant des reçus fiscaux.

Une nouvelle charte inter-associative dans les quartiers prioritaires

En complément, pour porter une attention particulière aux quartiers prioritaires des villes et aux besoins qui y sont exprimés, le Mouvement associatif  propose aux associations de ces territoires, depuis le 25 novembre 2020, de signer la Charte de coopération inter-associative. Cette charte est accompagnée  d’un guide méthodologique d’action au niveau territorial, afin que les associations s’inscrivent dans une logique de solidarité au service de l’intérêt général et  coconstruisent avec les citoyens des cadres de débats contradictoires et démocratiques.

Des aides territoriales plutôt que les dispositifs de l’État

Depuis la crise sanitaire, nombre d’associations semblent trouver les dispositifs d’État peu adaptés ou insuffisants : elles se tournent naturellement vers les aides territoriales,  plus proches de leurs spécificités. Une association sur deux prévoit désormais de solliciter un soutien de la part de sa région, de son département ou encore de son intercommunalité, alors que les prévisions pour le recours aux aides de l’État (délai de paiement et fonds de solidarité) restent stables.

Inclusiscore, pour lutter contre les discriminations au sein des associations

Constatant que des inégalités nombreuses influent sur l’engagement dans les associations (origine sociale, inégalités territoriales ou économiques, bénévolat plus masculin ou plus féminin dans certaines associations, etc.) et que l’association n’est pas inclusive par nature mais peut le devenir, le Mouvement associatif a mis au point Inclusiscore, un outil d’évaluation en ligne permettant à chaque association d’examiner son niveau d’inclusion.