Les associations au risque de la réforme des retraites

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Un article du Mouvement associatif daté du 13 février relaie l’inquiétude du monde associatif au cas où la réforme des retraites repoussant l’âge de départ à 64 ans deviendrait effective. De fait, les plus de 50 ans représentent la majorité des bénévoles associatifs, et plus du quart des plus du 65 ans sont encore actifs au sein des associations où leur disponibilité les amène à occuper les postes de responsables. Pour diverses raisons (recherche d’une activité d’utilité sociale et de lien social), les « jeunes » retraités sont les plus engagés sur ce terrain. Par ailleurs, comme le bénévolat, difficilement quantifiable d’un point de vue économique, est avant tout un « don de temps » (1), les enquêtes montrent que le principal obstacle à l’engagement dans une activité bénévole est le manque de disponibilité (2).
Il n’est donc pas évident que les prochains nouveaux retraités, moins jeunes que ceux de la dernière décennie, aient le dynamisme nécessaire pour cet engagement. Et moins encore s’ils doivent compenser la faiblesse de leurs pensions avec des occupations rémunérées.
Le durcissement des conditions d’accès à la retraite (avec l’augmentation du nombre des trimestres nécessaires) risque donc d’impacter très défavorablement la vitalité des associations. Ce sujet sensible du report de l’âge à la retraite ne doit pas être envisagé d’un point de vue purement comptable, sans prise en
compte de toutes ses répercussions. « Une réflexion est à mener » selon le Mouvement Associatif, qui a pris position dans un document publié le 13 février. https://lemouvementassociatif.org

(1) « Un travail qui ne compte pas ? La valorisation monétaire du bénévolat associatif », E. Archambault, L. Prouteau, Travail et emploi, n° 124, octobre-décembre 2010.
(2) « L’évolution de l’engagement associatif en France de 2010 à 2022, Étude France Bénévolat, janvier 2022, réalisée par l’IFOP, avec le soutien du Crédit Mutuel et l’appui de Recherches & Solidarités.