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Pour la création d'une structure interministérielle pour les coopératives. Coop FR interpelle les pouvoirs publics

Dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, Coop FR a organisé, le 15 février 2012, à l’initiative du Groupe parlementaire d’études de l’économie sociale, un colloque à l’Assemblée Nationale : « Les coopératives, des entreprises pour un monde meilleur ». Soulignant le poids socio- économique des coopératives en France, cette rencontre a permis d’évoquer l’apport des coopératives aux politiques publiques et de poser les fondements d’un nouveau dialogue avec l’Etat. La récente publication par Coop FR du "Panorama sectoriel et Top 100 des entreprises coopératives en France" démontre l’importance du poids socio-économique des coopératives, la solidité et l’efficacité de leur modèle en temps de crise. Elles concourent à un monde meilleur et apportent une réelle plus value sociétale en développant une gouvernance démocratique et en privilégiant la pérennité de l’entreprise. La force de leur ancrage territorial (les 3/4 d’entre elles ont leur siège social en région) participe de cette dynamique.

Les mutuelles du Gema gagnent du terrain

Les membres du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) ont tiré leur épingle du jeu l'an dernier. Sur leur grande activité d'assurance dommages, elles ont fait mieux que le marché avec une croissance de 5 % des cotisations, à 12,5 milliards d'euros. Une hausse qui provient principalement des hausses de tarifs pratiqués en assurance automobile et en habitation, mais aussi d'un gain net de 340.000 sociétaires.

TVA sociale : coût estimé à 200 M EUR pour les assurances selon le GEMA

La mise en place de la TVA sociale, dont le texte de loi a été voté mercredi par l'Assemblée nationale, coûterait environ 200 millions d'euros nets aux assurances, selon des chiffres publiés vendredi par le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema). Le Gema prévoit que la baisse des cotisations patronales pour la branche famille de la Sécurité sociale entraînera une économie d'environ 100 millions d'euros pour les sociétés d'assurance, réduite à 60 millions après impôt.

Signez le manifeste de l'ESPER "pour l’éducation à l’économie sociale et solidaire!"

L’ESPER organisait 22 mars ses premières rencontres nationales, en partenariat avec le CEGES (Conseil des entreprise, Employeurs et Groupements de l'Economie Sociale) et le CNCRES (Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire). Tout au long de la journée, plus de 200 personnes, militants d’organisations de l’ESS, représentants des CRESS, acteurs de l’éducation, pouvoirs publics, universitaires, étudiants… sont venus débattre autour de propositions visant à assurer une meilleure prise en compte d

Démocratiser l’économie, par Guillaume Légaut (Ceges)

« Remettre l’économie au service des personnes » : bien des candidats à l’élection présidentielle ont subitement ces mots à la bouche alors qu’approche le vote des citoyens. D’un côté, l’économie sociale et solidaire a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres il y a quelques semaines. De l’autre côté, l’économie sociale et solidaire apparaît dans le premier des 60 engagements du projet d’alternance. Ailleurs aussi, les candidats qu’ils soient vert, orange ou rouge cherchent également à donner des signes pour séduire les sympathisants de l’économie sociale et solidaire.

Nouvel Atlas commenté de l'ESS

L’Observatoire national de l'économie sociale et solidaire porté par le Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CNCRES) publie aujourd’hui avec Juris éditions la nouvelle édition de l’Atlas national de l’économie sociale et solidaire. S’appuyant sur un travail unique de recueil de données, cette nouvelle édition a été entièrement refondue : un commentaire inédit et rédigé par les meilleurs spécialistes (notamment Jean-Fançois Draperi, Nadine Richez-Battesti et Danièle Demoustier de la Recma) met en lumière et perspectives l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui.

La mutualité tourne la page du secteur optionnel

En se prononçant clairement, le 2 février dernier, contre le secteur optionnel, dans une déclaration signée avec l’association UFC-Que Choisir, la FNMF referme une séquence de huit années ouverte en 2004 par le protocole d’accord sur la chirurgie française formalisé ensuite par la convention médicale de janvier 2005 laquelle se proposait de créer un secteur optionnel relatif à l’exercice des spécialités utilisant les plateaux techniques lourds, c’est-à-dire les chirurgiens, les obstétriciens et les anesthésistes. Une autre séquence s’ouvre désormais, celle d’une réforme globale de la rémunération des médecins dans laquelle la mutualité est d’accord pour s’impliquer financièrement. Non sans malice, Etienne Caniard rappelle que le coût de la TSCA sera de 2,2 milliards d’euros, en année pleine, alors que chacun sait que le montant des dépassements d’honoraires avoisine les 2,5 milliards d’euros. Autrement dit le cadre économique d’un accord global existe. 

"Pourquoi l’oligarchie financière ne veut pas de l’économie sociale ?" une interview de J.-Ph. Milésy

Les ravages du capitalisme financier remettent au goût du jour « l’économie sociale ». L’idée de créer des sociétés coopératives, où l’actionnaire ne prédomine plus, se répand de nouveau parmi les salariés. Les associations rassemblant consommateurs et producteurs se multiplient pour contourner les grands groupes. Les banques éthiques suscitent un regain d’intérêt… D’où vient cette « économie sociale » ? Peut-elle constituer une alternative au système économique actuel ? Entretien de BASTA !, conduit par Yvan du Roy, avec Jean-Philippe Milesy, délégué général de la coopérative Rencontres sociales.