PLFSS

PLFSS 2021 : les mutuelles mises à contribution pour combler le déficit de la Sécurité sociale

Le déficit de la Sécurité sociale, qui était estimé à au moins 41 milliards d’euros avant le premier confinement, est désormais évalué à environ 48 milliards d’euros. Ce chiffre ne saurait surprendre au vu de l’envolée des dépenses sanitaires directement liées à la pandémie, ainsi que du choix gouvernemen- tal de faire peser une partie de la dette Covid sur le budget de la Sécurité sociale (déjà ponctionné pour financer les mesures dites « Gilets jaunes »).

Un projet de loi de finances 2021 favorable aux associations ?

Le Mouvement associatif, qui représente plus d’une association sur deux en France, tenait son assemblée générale le 25 septembre. Au cours de cette réunion ont été reçues Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, et Sarah El Hairy, secrétaire d’État chargée dela Jeunesse et de l’Engagement.

Le PLFSS 2020 ne répond pas aux attentes des mutuelles santé

Le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) 2020 a suscité dès le mois d’octobre 2019 les critiques sévères de la Mutualité française, qui le qualifie de « texte de renoncement à l’équilibre des comptes sociaux ». La fédération pointe particulièrement :
- la non-compensation des exonérations de cotisations sociales, génératrice de déficits ;

Maîtrise des frais médicaux

Prenant acte des diverses dispositions prévues dans ce PFLSS 2019, la Mutualité française « salue un certain nombre de mesures qui vont renforcer la prévention, contribuer à maîtriser l’augmentation des dépenses de santé et améliorer l’accès aux soins ». Parmi les préconisations qui emportent son adhésion figure la volonté affichée par le président de la République de réduire la part des rémunérations à l’acte pour les professionnels de santé, au profit des rémunérations forfaitaires.

Un plan pour le développement de la vie associative

Dans le cadre du projet de loi de finances 2018, l’Assemblée nationale a voté la réaffectation au monde associatif d’une partie des réserves parlementaires – ces subventions du budget de l’État qui permettaient aux députés et aux sénateurs de financer des associations et des collectivités de leur circonscription, jusqu’à leur suppression en 2017. Le montant réaffecté s’élève à 25 millions d’euros et ira au Fonds de développement de la vie associative (FDVA).

Les mutuelles s’opposent...

Cependant, l’avenir de l’Assurance maladie n’est pas si dégagé, dans la mesure où il se construit au fil des compromis signés avec les professionnels de santé et les organismes complémentaires. L’envolée des dépenses dentaires et ophtalmologiques, et plus largement des dépassements d’honoraires, pèse lourdement sur les assurés.