écologie

Une coopérative tente de relancer le transport fluvial

Plus du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre sont liées au secteur des transports. Si la voie fluviale est beaucoup moins polluante que le trafic routier, elle demeure sous-utilisée. Les nombreuses voies navigables sont délaissées. Une société coopérative tente de changer la donne en développant un transport fluvial de bouteilles de vin biologique ou naturel. Elle profite du maillage du réseau fluvial qui traverse 80 % du vignoble français pour collecter les produits dans la vallée du Rhône, avant de les acheminer jusqu’à Paris. Une alternative en faveur de transports moins carbonés, entravée par les subventions au tout routier.

L’ESS peut-elle se recycler grâce à l’économie circulaire ? Paris, 10/12/2014

Réemploi, recyclage, nouvelle approche de la consommation : l’économie circulaire propose un modèle alternatif de développement économique… et devient par la même occasion un marché concurrentiel. Comment l’économie sociale et solidaire peut-elle s’appuyer sur ces principes pour se réinventer et participer au défi majeur de la transition énergétique ? Peut-elle faire le poids sur le marché du réemploi face, par exemple, à des géants des traitements des déchets. Quelle valeur ajoutée sociale et environnementale peut-elle apporter ? Débat et éclairage lors cette conférence.

Eau : les coopératives sceptiques sur l’intérêt des Groupements d’intérêt économique et environnemental

Dans leurs termes « insuffisamment cadrés », les groupements d’intérêt économique et environnemental, mesure phare du projet de loi d’avenir pour l’agriculture ne semblent pas susciter l’enthousiasme des coopératives, qui y voient davantage un outil « pour des petits groupes d’agriculteurs non encore formalisés ». Pour Dominique Dhuy, président du groupe Eau de Coop de France, et Yvette Thomas, vice-présidente de Charentes Alliance, « le système coopératif est déjà très bénéfique pour le développement agricole des territoires, et contribue depuis longtemps à l’amélioration des pratiques ». Un article de Arnaud Carpon pour Terre-net Média.

Loi cadre ESS au Québec et transition écologique de l'économie : où en est-on ?

En mars 2013, le ministre du MAMROT Sylvain Gaudreault, dépose un projet de loi, le projet de loi 27 sur l’économie sociale au nom du gouvernement du Québec. Dès lors, toutes les organisations représentant ce «tiers secteur» économique qui représente quelques 125 000 emplois et 7 à 8 % du PIB, c’est-à-dire les coopératives, les mutuelles et les associations ayant des activités marchandes, se sont affairées à produire leur mémoire en vue d’une commission parlementaire sur la question. Les organisations communautaires qui ne se considèrent pas de l’économie sociale se sont également invitées pour éviter de se faire assimiler à des entreprises si sociales qu’elles puissent être, ce qui n’est pas leur tasse de thé. L’intérêt de ce projet de loi a été cependant d’additionner différentes dynamiques d’entreprises collectives sans en négliger aucune les forçant en quelque sorte à changer d’échelle et à se positionner sur l’ensemble du Québec. Le point sur la loi 27, par Louis Favreau pour Oikos Blog.

Projet de loi cadre au Québec (loi 27) : à propos de la notion d’"entrepreneuriat" en économie sociale

Notre ami Louis Favreau publie un intéressant billet sur l'impérieuse transition écologique des coopératives québécoises, la loi en cours d'examen sur l'ESS et la solidarité internationale. Nous reproduisons ici la partie sur la loi cadre (déjà évoquée à de nombreuses reprises ici ou là au sujet des syndicats, par exemple), où l'auteur revient sur la définition de l'économie sociale et la place des associations ("communautaire" outre Atlantique) dans cet ensemble.

Europe-Ecologie les Verts (EELV) : contribution à la loi cadre ESS

Après la Fonda, l'Uniopss,  Europe écologie Les Verts (EELV) réagit au canevas de loi cadre ESS. "Modèle économique en manque de reconnaissance institutionnelle, l’économie sociale et solidaire (ESS) était, depuis de nombreuses années, en attente d’une loi-cadre. La concrétisation de cet engagement de François Hollande, demandé et soutenu par EELV constitue donc un signal extrêmement positif envoyé à la myriade d’acteurs et d’initiatives qui composent l’ESS. Ces initiatives proposent plus que des biens et des services, elles offrent des garanties sur la qualité des produits, les modes de production, le respect de l’être humain et de l’environnement, la garantie d’un prix juste, et au final une autre vision de la société. EELV ne saurait donc se satisfaire d’une loi-cadre minimaliste, constituée d’une agrégation de dispositions peu innovantes et non reliées par un discours volontariste. C’est pourquoi il est urgent, dès aujourd’hui, de donner un contenu fort au texte. Celui-ci doit non seulement avoir une portée symbolique (reconnaissance de l’ESS, des acteurs et de leurs initiatives), mais également viser à structurer un modèle socio-économique appelé à innerver l’ensemble de l’économie et à contribuer à reconnecter les sphères économique, sociale et environnementale. La loi doit enfin, par les outils qu’elle permet, et par la reconnaissance des formes autogérées créées par les acteurs privés et publics depuis 10 ans, donner une forte impulsion pour le développement de l’ESS en France."

La transition écologique de l’économie : la contribution des coopératives et de l’économie solidaire

Louis Favreau et Mario Hébert. Presses de l’université du Québec, coll. « Initiatives », 2012, 152 p.

Ce petit livre de conviction sur les enjeux de la transition écologique de l’économie et le rôle que les coopératives et l’économie solidaire peuvent y tenir est une « synthèse accessible », comme le précise la ligne éditoriale de la collection. Si le contexte québécois tient dans cet ouvrage un rôle non négligeable, son point de départ est une série de rencontres internationales, dont les Rencontres du Mont-Blanc (RMB) de la fin 2011 ont été le pivot. C’est donc comme suite et prolongement des réflexions développées alors, mais aussi en vue de la conférence Rio+20 que les auteurs ont composé ce livre. A ces égards, celui-ci est assez circonstanciel : c’est un ouvrage d’intervention, politique dans le sens des propositions concernant l’organisation du monde.