Le "plan en faveur de l'ESS" de M. Ph Daubresse
Le ministre M.-Ph Daubresse vient de publier son "plan en faveur de l'ESS" dont la tenue du Conseil supérieur de l'ESS constitue le premier axe.
Le ministre M.-Ph Daubresse vient de publier son "plan en faveur de l'ESS" dont la tenue du Conseil supérieur de l'ESS constitue le premier axe.
Le 21 octobre 2010, le Journal Officiel publiait le décret n° 2010-1230 du 20 octobre 2010 relatif au Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire qui installe et modifie le Conseil supérieur de l'économie sociale créé en juillet 2006. Il s'est réuni le 26 octobre 2010 à Bercy sous la présidence de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi Christine Lagarde, du ministre de la Jeunesse et des solidarités actives Marc-Philippe Daubresse et le secrétaire d'Etat en charge de l'emploi Laurent Wauquiez.
L'Université coopérative européenne-Groupement international des formateurs en économie sociale (UCE-Gifes) organise sa deuxième rencontre les 2-3 décembre 2010 à Montpellier à l'occasion de Coventis, la Convention des entreprises de l'économie sociale.
Le 2e Congrès du Conseil national des Chambres régionales d'économie sociale (et solidaire), initialement prévu le 21 octobre à Nantes, s'est finalement tenu le 19 janvier 2011 pour cause de mobilisation sociale contre la réforme des retraites (donc après la 3e édition du mois de l'ESS qu'il devait en quelque sorte ouvrir). Cinq objectifs étaient annoncés, que le discours d'ouverture du Président J.-L. Cabrespines a remarquablement replacés dans les débats actuels qui agitent le(s) monde(s) de l'ESS et de l'entrepreneuriat social et leurs résonnances dans les prises de positions politiques.
Alors qu'outre Atlantique, des chercheurs s'intéressant à l'entrepreneuriat social (bientôt dépassé par le concept d'"intrapreneur social") se demandent si "bien agir" est rentable pour une entreprise (réponse: non, mais ne pas le faire peut coûter cher), la Marie de Paris, dans le cadre de ses rencontres citoyennes, se pose la question "l’entrepreneuriat social, l’innovation au service du progrès social ou cheval de Troie du secteur marchand ?."
Alors qu’il n’existe plus formellement de représentation autonome unique de l’économie sociale et solidaire, le Groupement national de la coopération ayant quitté le Ceges depuis en pleine restructuration, le secteur se reconfigure « par en bas », à l’initiative de grandes figures faisant appel non plus aux fédérations et aux représentations des familles de l’ESS mais directement aux acteurs.
Article paru dans le n°316 de la Recma (mai 2010).
D’inspiration nord-américaine, l’entrepreneuriat social est un mouvement mondial qui vient aujourd’hui bousculer le monde de l’économie sociale et solidaire (ESS) française. Avançant les idées d’ouverture, de finalité sociale, d’ambition de changement social, d’intérêt général,de changement d’échelle, l’entrepreneuriat social porté par le récent Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) incite l’économie sociale à sortir d’une forme de routine et l’économie solidaire à mieux prendre la mesure des enjeux des évolutions économiques, politiques et sociales actuelles. La présente contribution vise à comprendre le cadre historique et théorique qui fonde l’entrepreneuriat social. L’étude des relations étroites entretenues entre le monde de la Bourse et la nouvelle philanthropie qui irrigue l’« entrepreneuriat social » à l’anglo-saxonne permet de situer les origines de l’entrepreneuriat social français. Les rapports à l’aspiration égalitaire, à la construction sociale des pratiques d’entreprise, au droit et aux statuts ou encore aux grandes entreprises interdisent de superposer les conceptions d’"économie sociale" et d’"entrepreneuriat social" telles qu’elles existent en France. L’article conclut sur les conditions qui permettent d’envisager entre elles un partenariat dans le respect de leurs spécificités.
Le présent rapport concernant le secteur de l'économie sociale et solidaire résulte des travaux conduits dans le cadre de la mission parlementaire confiée par le Premier Ministre par lettre du 2 octobre 2009.
Il s'attache en premier lieu à répondre au mieux aux attentes et aux demandes qui y sont formulées afin de répondre au souci du gouvernement que soient définis les moyens de développement du secteur de l'Economie sociale et solidaire et identifiés les freins à la création d'entreprises en son sein. D'où la demande du Premier Ministre de lui proposer un ensemble de mesures visant à favoriser la création, le développement et la pérennisation des entreprises appartenant à la sphère de l'économie sociale au regard du potentiel de création de richesses et d'emplois que celle-ci représente. C'est ce à quoi la Mission s'est attachée en priorité.
D’inspiration nord-américaine, l’entrepreneuriat social est un mouvement mondial qui vient aujourd’hui bousculer le monde de l’économie sociale et solidaire (ESS) française. Avançant les idées d’ouverture, de finalité sociale, d’ambition de changement social, d’intérêt général,de changement d’échelle, l’entrepreneuriat social porté par le récent Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) incite l’économie sociale à sortir d’une forme de routine et l’économie solidaire à mieux prendre la mesure des enjeux des évolutions économiques, politiques et sociales actuelles. La présente contribution vise à comprendre le cadre historique et théorique qui fonde l’entrepreneuriat social. L’étude des relations étroites entretenues entre le monde de la Bourse et la nouvelle philanthropie qui irrigue l’« entrepreneuriat social » à l’anglo-saxonne permet de situer les origines de l’entrepreneuriat social français. Les rapports à l’aspiration égalitaire, à la construction sociale des pratiques d’entreprise, au droit et aux statuts ou encore aux grandes entreprises interdisent de superposer les conceptions d’"économie sociale" et d’"entrepreneuriat social" telles qu’elles existent en France. L’article conclut sur les conditions qui permettent d’envisager entre elles un partenariat dans le respect de leurs spécificités.
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