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31e journées de l'association d'économie sociale "Crise économique, inégalités et pauvretés", Paris 8-9 sept 2011

Les XXXIes Journées de l’Association d’Économie Sociale auront lieu à Paris, les 8 et 9 septembre 2011. Le thème des Journées est « Crise économique, inégalités et pauvretés ». Elles sont organisées par le CÉS (Le Centre d'Économie de la Sorbonne, CNRS et Université Paris-I).

Séminaire Addes "l'entrepreneuriat social", Paris, 31 mai 2011, essai de compte-rendu

L'Addes organisait un séminaire de réflexion sur "l'entrepreneuriat social", le 31 mai 2011 au matin à la Sorbonne, avec Henry Noguès, Hugues Sibille, Eve Chiapello, Jean-François Draperi, Jacques Defourny et Alain Iribarne. L'Addes publiera bientôt l'intégralité des échanges, voici en attendant un rapide compte-rendu de ce séminaire. 

Programme de recherche en ESS 2011-2012 du Ciriec France

Le CIRIEC-France, répondant à la vocation du CIRIEC, de promouvoir l’Economie sociale et l’Economie publique par les études et les publications, développe depuis quelques années un "Groupe de Recherche" sur l’Economie sociale. Animé par Marcel Caballero, il associe notamment Danièle Demoustier et Nadine Richez-Battesti (toutes deux membres du comité de rédaction de la Recma) et permet de mettre à disposition des mouvements des réflexions approfondies comme ce programme que nous publions sur "Les innovations organisationnelles dans l’ESS : entre rationalisation et structuration".

En quoi le mutualisme est-il un terrain fécond pour la recherche en sciences de gestion ? Landerneau, 22 septembre 2011, appel à communication jusqu'au 17 juin

C’est le thème du colloque qui sera organisé pour les 100 ans de l’Office Central de Landerneau le 22 septembre 2011 et pour lequel l’Institut d’administration des entreprises (UBO) de Brest se mobilise… et lance un appel à communication.

"Structuration d’un collectif autour d’une plateforme de regroupement de produits locaux" Par Clémence Morinière

Par Clémence Morinière, Mémoire présenté pour l’obtention du DIPLOME d’INGENIEUR AGRONOME, SupAgro Montpellier, 2e prix ex-aequo 2010 de la Recherche coopérative, organisé par le Crédit mutuel et la Recma.

Les circuits courts de commercialisation des produits alimentaires sont aujourd’hui en plein essor. S’ils permettent de retrouver une proximité géographique et sociale entre la production, la distribution et la consommation sur les territoires, ils peuvent être un moyen de créer de nouvelles synergies locales pour une meilleure gouvernance alimentaire. Sur la base de ces constats, le Parc naturel régional du Haut-Languedoc a co-construit un projet de plateforme de regroupement de produits locaux à destination des commandes collectives avec des partenaires publics et privés, dans les principes d’une économie sociale et solidaire. Afin d’accompagner la construction de cette gouvernance, l’étude présente un diagnostic des motivations d’acteurs du système alimentaire local pour l’implication dans le processus coopératif de montage de la plateforme. Des trajectoires d’engagement ont ainsi été différenciées en fonction des rationalités de ces acteurs, de leur niveau de perception de l’intérêt général du projet, et de leur volonté de développer ou de consolider des liens de proximité sur le territoire. L’analyse de ces trajectoires montre que les acteurs les plus à même de s’engager sont avant tout motivés par leurs valeurs éthiques du « bien manger sur le territoire », ensuite par une volonté de s’engager pour les besoins d’autrui. L’étude décrit enfin le montage de l’association préfigurant une société coopérative d’intérêt collectif : l’association « Régal d’oc, manger local en Haut-Languedoc ».

"La coopération de production, pour quel projet économique et social ?" Par Camille CITERNE

Camille Citerne - Université de Haute Alsace - Master 2 Ingénierie de projets en Économie Sociale et Solidaire , 2e prix ex-aequo 2010 de la Recherche coopérative, organisé par le Crédit Mutuel et la Recma.

Au sein de l'économie sociale et solidaire, seules les coopératives de production posent, à travers leur imaginaire et leurs pratiques, la question de la propriété privée collective de l'outil de production par les travailleurs.

La loi sur les Sociétés Coopératives de Production, adoptée en 1978 puis révisée en 1992, dote le mouvement coopératif d'un cadre juridique favorable ; elle s'inspire des principes et idéaux coopératifs, comme la double qualité, la gestion démocratique de l'entreprise et l'impartageabilité des réserves, tout en offrant un cadre performant pour des entreprises ancrées dans une économie capitaliste.

Nous avons cherché à comprendre, dans ce contexte, quels rapports les SCOP actuelles entretenaient avec l'"utopie-ration" d'Henri Desroche, c'est-à-dire ce moteur quotidien d'un militantisme coopératif concret.

L'enquête menée auprès des SCOP du Grand Lyon montre qu'aujourd'hui le choix du statut coopératif est souvent le résultat d'une conjoncture : ultime solution pour reprendre l'entreprise, statut intervenant par défaut d'esprit d'entreprendre ou forme juridique héritée d'une autre équipe. Parfois, mais rarement, le choix de la SCOP est le fruit de l'imaginaire séduisant qu'elle a su représenter à un moment à ses créateurs. L'héritage coopératif est vécu comme un cadre d'entreprise participatif, avantageux pour les salariés. Mais l'organisation du travail et de la prise de décisions restent classiques et les relations inter-coopératives faibles. La fonction créatrice de l'utopie coopérative ne se réalise que marginalement au sein des SCOP, quand des formes de coopératives multisociétaires, telles que les Coopératives d'Activités et d'Emploi (CAE) ou les Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (SCIC) viennent renouer avec la notion de métier, l'éducation à la coopération, l'utilité sociale ou le développement local.

Le Crédit Mutuel et la RECMA remettent le 2e Prix de la Recherche Coopérative

Dans un contexte social, économique et écologique incertain, les entreprises coopératives ont des atouts à faire valoir : propriété collective et gouvernance participative selon le principe « 1 personne = 1 voix », solidarité et responsabilité envers la communauté, ancrage dans les territoires et l’économie réelle, stabilité économique, résistance à la crise économique et financière… C’est pourquoi le Crédit Mutuel a organisé pour la deuxième année consécutive le Prix de la recherche coopérative, en partenariat avec la RECMA – revue internationale de l’économie sociale (voir ici les lauréats de la 1ère édition).

Appel à contribution : « Potentiel et limites de l'économie sociale et solidaire : la preuve par le concret », jusqu'au 30 juin 2011

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L'Institut Veblen pour les réformes économiques construit une base de connaissance des modèles économiques et des innovations sociales susceptibles de démontrer la pluralité des formes d'entreprendre et de renouveler notre vision de l'économie. Dans ce cadre, il lance un appel à contribution à destination des chercheurs et des jeunes chercheurs étudiant l'économie sociale et solidaire ou, plus largement, des modèles économiques à forte vocation sociale et/ou environnementale : modèles coopératifs ou associatifs, entrepreneuriat social, finance solidaire, caisse d'épargne mutuelle, projets d'insertion, projets de monnaie sociale, etc.. Au-delà de la diversité des formes d'entreprise, ce projet vise à développer une méthodologie rigoureuse pour étudier les modèles économiques et l'impact social et environnemental des entreprises sociales.