Remise du 2e Prix "Edgard Milhaud" à Anaïs Perilleux pour sa thèse "Governance and growth of cooperatives in microfinance"
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Crée à l'initiative de son Président, Wilhelm-Georg Hanss, afin de commémorer le fondateur du Centre international de recherches et d’informations sur l’économie publique, sociale et coopérative (CIRIEC), le Prix bisannuel "Edgard Milhaud" a été attribué pour la 2e fois à l'occasion du Congrès du CIRIEC à Vienne, le 14 septembre 2012 à Anaïs Périlleux pour sa thèse "Governance and growth of cooperatives in microfinance". Céline MARIVAL a reçu une mention spéciale à l'occasion de l'édition 2012 du Prix Edgard Milhaud pour sa thèse: « Interactions entre associations et pouvoirs publics: logiques, tensions diversité : Le cas des associations d’action sociale et médico-sociale ».
Les coopératives sont fondées sur les valeurs d'entraide, de démocratie, d'équité et de solidarité. Elles travaillent pour l'intérêt mutuel de leurs membres, mais aussi pour toute la communauté soutenant le développement de leur région et donc l'intérêt général et collectif. Les coopératives sont une des plus anciennes organisations oeuvrant pour l'inclusion financière et sont largement répandues dans le monde. Les coopératives de microfinance sont nées au 19ème siècle avec les mouvements allemands Raiffeisen et Haas dans les zones rurales et le mouvement Schulze-Delitzsch dans les zones urbaines.
Le travail d’Anaïs Périlleux se centre sur deux questions principales pour les coopératives de microfinance : leur gouvernance et leur processus de croissance. En termes de pertinence et de retombées sociétales, l'une de ses principales contributions, en partenariat avec deux de ses collègues, est l'adaptation de la méthode de l'excédent de la productivité globale (GPS) comme outil d'analyse de la responsabilité sociale et de la gouvernance des coopératives oeuvrant pour l'inclusion financière. En effet, cet outil permet l'examen d'une question sociale clé pour les institutions de microfinance en général, et les coopératives en particulier: comment la valeur créée par ces organisations est-elle répartie entre les principaux acteurs? Il permet ainsi d'évaluer dans quelle mesure ces organisations contribuent à l'intérêt collectif. Cette question est particulièrement cruciale dans le contexte actuel du secteur de la microfinance, car il subit des crises et des tendances à la banalisation. Dans une perspective plus large, l'analyse du processus de distribution de l'excédent en économie sociale offre aux organisations sociales un instrument supplémentaire pour s'assurer qu'elles fournissent des services adéquats d'une manière socialement responsable, contribuant ainsi à un modèle social qui inclut toutes les parties prenantes et place les êtres humains au centre.
L'étude comparative dans la thèse d’Anaïs Périlleux examine comment les mécanismes à l’œuvre au 19ème siècle pourraient être adaptés pour aider les coopératives de microfinance en Afrique occidentale à développer leur offre de produits à long terme. Elle conclut en particulier que le développement de ces produits pourrait bénéficier de la promotion d’une architecture en réseau et une tutelle renforcée de l'Etat, mais aussi du développement d'autres mécanismes autonomes de supervision.
Ensuite, par le biais d’une analyse économétrique, Anaïs Périlleux étudie les facteurs macroéconomiques qui favorisent le développent des coopératives actives en microfinance. En particulier, elle montre qu’une présence minimale des banques est bénéfique au développement de ces organisations et souligne que ces synergies positives pourraient être davantage renforcées.
Enfin, elle étudie l’évolution des défis de gouvernance avec la croissance de ces organisations. Elle explique la nécessité d’adapter les mécanismes de gouvernance pour éviter l’apparition de nouveaux comportements opportunistes et insiste sur le développement d’une vision systémique de la gouvernance pour concevoir des politiques de soutien efficace au développement de jeunes réseaux de coopératives en microfinance.
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