Comment former à l’économie sociale et solidaire ?
Josiane Stoessel-Ritz et Maurice Blanc (dir.), Presses universitaires de Rennes, coll. « Économie, gestion et société », 2020, 354 pages.
Josiane Stoessel-Ritz et Maurice Blanc (dir.), Presses universitaires de Rennes, coll. « Économie, gestion et société », 2020, 354 pages.
Cet article étudie les liens entre l’Éducation nationale, l’éducation populaire et l’économie sociale et solidaire (ESS) en France du XIX e siècle à nos jours, et montre la transition d’une démarche de solidarité en faveur de l’éducation à la volonté de promouvoir une éducation à la solidarité. De 1820 à 1870, les précurseurs de l’ESS et de l’éducation populaire se sont révélés être des militants de l’éducation (I). De 1880 à 1930, à partir du moment où l’instruction publique est devenue accessible à tous et où les structures de l’ESS ont été autorisées, ces dernières ont cherché à influencer l’éducation selon leurs conceptions de la solidarité (II). Après la Seconde Guerre mondiale, l’ESS et l’éducation populaire semblent s’être développées de manière distincte de l’Éducation nationale, bien que des partenariats demeurent en vue d’éduquer à la solidarité (III).
Cet article analyse la formation MEGEES (maîtrise en économie et gestion des entreprises d’économie sociale et solidaire), une formation professionnalisante présentant une histoire et une configuration particulières, créée au sein de l’Université Ouaga II en 2006. Les auteurs détaillent les conditions et processus d’émergence de la formation, née grâce à un partenariat de recherche interuniversitaire Nord-Sud portant sur l’économie sociale et sa structuration au Burkina Faso, pays où le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) est récent (I). Puis, ils analysent les enjeux et débouchés de cette formation qui vise à insérer des cadres sur le marché de l’emploi local (II), avant de présenter les résultats de l’enquête réalisée en 2017 auprès des diplômés des neuf premières promotions de la MEGEES (III).
L’Association française d'économie politique (AFEP) organise avec le concours d’élus soucieux de rendre public son constat alarmant sur le tarissement du pluralisme en économie, une réunion publique consacrée à :"Une analyse factuelle de la fin programmée du pluralisme intellectuel en économie : quelles solutions ?", le jeudi 13 mars 2014 de 17h00-19h00 à l’Assemblée nationale (Salle Colbert, 126, rue de l’Université. 75 007 PARIS)
Jusqu'au 31 juillet, HEC-École de Gestion de l'Université de Liège cherche un enseignant-chercheur à temps plein à compter du 1er octobre à temps plein dans le domaine " Social Investment and Philanthropy ", incluant des activités d'enseignement, le développement de recherches et des activités de service à la communauté.
Relayé par Michel Abhervé , des étudiants en économie lancent un appel pour un enseignement économique pluraliste dans l'enseignement supérieur : "On ne peut pas parler d’économie réelle, sans évoquer l’économie sociale et solidaire".
Le ministre de l'ESS Benoît Hamon l'avait annoncé lors du 35e congrès des Scop, il l'a confirmé jeudi matin au Salon de l'éducation : le "choc coopératif" se décline en un accord-cadre qui devrait être signé prochainement pour que "dans les écoles, les collèges et les lycées se développent des projets pédagogiques qui associent enseignants et acteurs de l'économie sociale et solidaire".
En Bretagne, la mobilisation est en marche pour construire un partenariat entre les acteurs de l’Education Nationale et les acteurs de l’Economie sociale et solidaire. Education et Economie sociale et solidaire sont deux notions indissociables. Malheureusement, à l’école, du primaire à l’Université, dans les classes, dans les pédagogies, dans les programmes scolaires, l’Economie sociale et solidaire demeure encore aujourd’hui insuffisamment présente, voir totalement absente.
La commission des affaires économiques du Sénat a adopté à l’unanimité, le mercredi 25 juillet 2012, le rapport du groupe de travail sur l’économie sociale et solidaire (ESS), « Les coopératives économiques : un atout du redressement économique, un pilier de l’économie sociale et solidaire ».
L’Economie sociale a toujours été historiquement engagée pour l’éducation. Or, force est de constater aujourd’hui que cette économie, ses spécificités, ses finalités, sont très peu présentes dans les champs éducatifs et scolaires. Alors que les entreprises capitalistes se sont depuis longtemps mobilisées pour assurer un lien fort avec le monde de l’enseignement, les acteurs de l’Economie sociale peinent à s’organiser collectivement pour initier une telle démarche. L’ESPER, qui rassemble 37 organisations de l’Economie sociale (associations, mutuelles, coopératives, syndicats) du champ de l’Ecole, organise une table-ronde pour débattre autour de propositions visant à permettre une meilleure prise en compte de l’Economie sociale dans le champ éducatif, le vendredi 20 mai, au siège de la MGEN (75015) de 9h à 12h30.