Les Mardis de l’ESS « Les formes et dynamiques entrepreneuriales en ESS »
18 février : « Les Mardis de l’ESS » à l’université Lyon-2 : « Les formes et dynamiques entrepreneuriales en ESS ».
18 février : « Les Mardis de l’ESS » à l’université Lyon-2 : « Les formes et dynamiques entrepreneuriales en ESS ».
28 février : date limite de l’appel à communications pour la 12 e conférence internationale Isirc (International Social Innovation Research), qui aura lieu en septembre 2020 à Glasgow (Ecosse). Contact : isirc2020conference@sheffield.ac.uk
15 mars : date limite de l’appel à communications pour le 18 e colloque international de l’association Charles Gide, qui se tiendra à l’université de Lausanne du 10 au 12 septembre 2020.
Organisé par le Centre Walras Pareto d’études interdisciplinaires de la pensée économique et politique (CWP), sur le thème « Coopération(s) ».
31 mars : Colloque de l’Addes, « Périmètres et mesure de l’ESS ». MGEN, square Max-Hymans, Paris 14 e , de 10 h à 17 h.
Fin 2018, l’eusko, implanté au Pays basque, est devenu la première monnaie locale européenne. Portée par l’association Euskal Moneta (EM), cette initiative vise à relocaliser l’économie, défendre et promouvoir la langue basque, renforcer les pratiques écologiques et solidaires et raviver le lien social. Au regard de ces ambitions, la capacité de l’eusko à se positionner comme un outil de renouvellement de l’action citoyenne et de l’action publique est questionnée. L’auteure montre comment EM a entraîné des modifications dans les pratiques de gestion de l’action publique territoriale en étant le vecteur d’un questionnement – tant sur les modalités de construction démocratique d’une politique économique localisée que sur les dispositifs au service de cette politique. Ce travail contribue à la construction de connaissances sur le renouvellement de l’action publique et citoyenne à l’initiative d’acteurs privés.
En quoi l’activité d’un Club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (Cigales) relève-t-elle du champ théorique et pratique des communs ? À partir de l’analyse
d’Elinor Ostrom et de ses prolongements, cet article caractérise la ressource immatérielle qui réunit les investisseurs des clubs Cigales, analyse leurs droits et obligations et montre qu’une Cigales peut s’auto-organiser sous réserve de dispositions légales et associatives. La deuxième partie illustre, au travers de l’enquête menée au sein de la Métropole de Lyon, comment les cigaliers se dotent de règles implicites et explicites pour mener à bien leurs actions de financement. Le « faire commun » semble trouver un prolongement dans le co-accompagnement de projets par plusieurs Clubs, ou encore dans la mutualisation des droits exercés par leurs membres.
Cet article cherche à identifier les conditions d’émergence d’espaces de rencontre au sein de quartiers concentrant des organisations culturelles et créatives, dont certaines relèvent de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Comment ces dernières contribuent-elles à créer des lieux d’échange et de croisement ouverts aux habitants ? Leur statut ESS renforce-t-il la dimension sociale de ces quartiers ? Sur la base d’enquêtes qualitatives conduites dans trois quartiers en France, à Nantes (les Olivettes), à Marseille (le Panier) et à Grenoble (Berriat), le positionnement et le rôle des structures culturelles et créatives de l’ESS est analysé. Ces organisations apparaissent majoritairement (à 65%) mues par la volonté de faire émerger de tels espaces de rencontre via des actions concrètes, plaçant au second rang de leurs motivations la rentabilité financière.
Le recours aux arts circassiens dans la lutte pour l’intégration des populations marginalisées est en essor dans de nombreux pays, dont le Brésil, et en voie de reconnaissance internationale. En
s’appuyant sur le cas de Crescer & Viver, qui intervient dans des quartiers défavorisés de Rio de Janeiro (Brésil), les auteures visent une meilleure compréhension de la dynamique d’intervention
du cirque social. Leurs résultats mettent l’accent sur le rôle joué par les ateliers, activités et représentations, mais aussi par la mise en œuvre de principes démocratiques, dans le renforcement ou le rétablissement de liens sociaux entre les participants, leur communauté d’appartenance et le reste de la société brésilienne. L’analyse dynamique du capital social, mobilisé par les activités
proposées par le cirque social, est au cœur du cadre d’analyse proposé.
Cet article analyse la mise en œuvre des contrats de prestations – instrument emblématique de la nouvelle gestion publique dans le cadre d’un financement – dans les entreprises sociales d’insertion (ESI) en Suisse. Il rend compte de leurs contenus et de leurs impacts sur ces organisations et les relations qu’elles entretiennent avec les acteurs étatiques. Il ressort que, parmi les contrats de prestations, ceux à court terme, focalisés sur les aspects financiers, avec des comptes à rendre importants et non coconstruits, tendent, par des pressions isomorphiques, à faire perdre aux ESI leur caractère hybride et à les enfermer dans une relation de sous-traitance avec l’État.
Les œuvres sociales apparues au milieu du XIX e siècle constituent une part méconnue de l’activité mutualiste. Ces réalisations sanitaires et sociales, aujourd’hui rebaptisées services de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM), recouvrent des domaines fort divers. Au-delà des soins offerts aux adhérents, les SSAM ont été les vecteurs de combats sociétaux menés par la mutualité en faveur de différentes catégories de populations laissées aux marges de la société, parmi lesquelles les femmes. Du congé maternité à la légalisation de l’avortement en passant par l’accouchement sans douleur et la contraception, plusieurs groupements mutualistes ont engagé une action séculaire visant à améliorer la condition et la santé des femmes.