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Banalisation" des dépassements d’honoraires

"La situation devient intolérable et nous sommes arrivés aujourd’hui à une banalisation des dépassements", a déploré le président de la Mutualité Française, rappelant que le dépassement "moyen" des spécialistes était de 60% supérieurs au tarif conventionné. "C’est l’accès aux soins qui est ainsi mis en cause", a-t-il mis en garde. 

Pour Philippe Cuq, président de l’Union des chirurgiens de France, la pratique des dépassements résulte du "blocage depuis les années 1980" du tarif des actes médicaux. "Il existe certes un problème de juste valorisation des actes, mais il est inexact de dire que les tarifs sont bloqués depuis 1980", a rétorqué Etienne Caniard.

Prix 2012 des Rencontres du Mont-Blanc, jusqu'au 12 avril

Les Prix (10 et 15000 euros) seront décernés  en amont de la Conférence des Nations-Unies sur le Développement Durable intitulée le Sommet de la Terre Rio + 20, qui réunira tous les Chefs d’État membres de l’Organisation des Nations-Unies à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin 2012. Le Prix vise à recenser et récompenser deux projets innovants, démontrant que l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) est un modèle de développement durable.

Pour la création d'une structure interministérielle pour les coopératives. Coop FR interpelle les pouvoirs publics

Dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, Coop FR a organisé, le 15 février 2012, à l’initiative du Groupe parlementaire d’études de l’économie sociale, un colloque à l’Assemblée Nationale : « Les coopératives, des entreprises pour un monde meilleur ». Soulignant le poids socio- économique des coopératives en France, cette rencontre a permis d’évoquer l’apport des coopératives aux politiques publiques et de poser les fondements d’un nouveau dialogue avec l’Etat. La récente publication par Coop FR du "Panorama sectoriel et Top 100 des entreprises coopératives en France" démontre l’importance du poids socio-économique des coopératives, la solidité et l’efficacité de leur modèle en temps de crise. Elles concourent à un monde meilleur et apportent une réelle plus value sociétale en développant une gouvernance démocratique et en privilégiant la pérennité de l’entreprise. La force de leur ancrage territorial (les 3/4 d’entre elles ont leur siège social en région) participe de cette dynamique.

Les mutuelles du Gema gagnent du terrain

Les membres du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) ont tiré leur épingle du jeu l'an dernier. Sur leur grande activité d'assurance dommages, elles ont fait mieux que le marché avec une croissance de 5 % des cotisations, à 12,5 milliards d'euros. Une hausse qui provient principalement des hausses de tarifs pratiqués en assurance automobile et en habitation, mais aussi d'un gain net de 340.000 sociétaires.

TVA sociale : coût estimé à 200 M EUR pour les assurances selon le GEMA

La mise en place de la TVA sociale, dont le texte de loi a été voté mercredi par l'Assemblée nationale, coûterait environ 200 millions d'euros nets aux assurances, selon des chiffres publiés vendredi par le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema). Le Gema prévoit que la baisse des cotisations patronales pour la branche famille de la Sécurité sociale entraînera une économie d'environ 100 millions d'euros pour les sociétés d'assurance, réduite à 60 millions après impôt.

Signez le manifeste de l'ESPER "pour l’éducation à l’économie sociale et solidaire!"

L’ESPER organisait 22 mars ses premières rencontres nationales, en partenariat avec le CEGES (Conseil des entreprise, Employeurs et Groupements de l'Economie Sociale) et le CNCRES (Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire). Tout au long de la journée, plus de 200 personnes, militants d’organisations de l’ESS, représentants des CRESS, acteurs de l’éducation, pouvoirs publics, universitaires, étudiants… sont venus débattre autour de propositions visant à assurer une meilleure prise en compte d

Démocratiser l’économie, par Guillaume Légaut (Ceges)

« Remettre l’économie au service des personnes » : bien des candidats à l’élection présidentielle ont subitement ces mots à la bouche alors qu’approche le vote des citoyens. D’un côté, l’économie sociale et solidaire a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres il y a quelques semaines. De l’autre côté, l’économie sociale et solidaire apparaît dans le premier des 60 engagements du projet d’alternance. Ailleurs aussi, les candidats qu’ils soient vert, orange ou rouge cherchent également à donner des signes pour séduire les sympathisants de l’économie sociale et solidaire.