Banalisation" des dépassements d’honoraires
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"La situation devient intolérable et nous sommes arrivés aujourd’hui à une banalisation des dépassements", a déploré le président de la Mutualité Française, rappelant que le dépassement "moyen" des spécialistes était de 60% supérieurs au tarif conventionné. "C’est l’accès aux soins qui est ainsi mis en cause", a-t-il mis en garde.
Pour Philippe Cuq, président de l’Union des chirurgiens de France, la pratique des dépassements résulte du "blocage depuis les années 1980" du tarif des actes médicaux. "Il existe certes un problème de juste valorisation des actes, mais il est inexact de dire que les tarifs sont bloqués depuis 1980", a rétorqué Etienne Caniard.
Le président de la Mutualité Française s’est également longuement exprimé sur la chaîne Public Sénat, qui diffusait à 19 heures un sujet consacré aux "abus des dépassements d’honoraires". "Un scandale pour la Sécu, mais aussi pour les associations de patients, qui font les frais de ces pratiques abusives", a commenté Public Sénat. "Il n’est pas admissible que les dépassements d’honoraires servent de coupe-file et d’aide à un accès rapide aux soins à l’hôpital public", a réagi Etienne Caniard. C’est un problème majeur, on est en train de détricoter notre système de protection sociale, les taux de remboursement de la Sécurité sociale ne vont bientôt plus correspondre à rien."
Faut-il que les mutuelles remboursent les dépassements d’honoraires ? "Pas systématiquement, sinon nous allons nous retrouver dans la même situation qu’avec les prothèses dentaires", a répondu le président de la Mutualité Française. Comme il l’a fait remarquer, "les établissements de santé privés d’intérêt collectif [Espic] respectent scrupuleusement les tarifs de la Sécurité sociale, malgré la présence de chirurgiens de très grand renom". C’est le cas de très nombreux établissements mutualistes.
"Le tact et la mesure" n’est pas un bon critère, estime Etienne Caniard. Il plaide pour la transparence et la vérité des tarifs. "Les mutuelles sont prêtes à prendre leurs responsabilités pour mieux rembourser, à condition qu’on soit dans un cadre maîtrisé, opposable et transparent", a-t-il conclu.
Un article de John Sulton sur Mutualité.fr
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