Rendez-vous à Matignon
Les ténors de l’économie sociale et solidaire n’ont pas manqué de s’exprimer dans les médias, donnant le la d’une rentrée que la démission de Nicolas Hulot plaçait sous le signe du remaniement ministériel.
Les ténors de l’économie sociale et solidaire n’ont pas manqué de s’exprimer dans les médias, donnant le la d’une rentrée que la démission de Nicolas Hulot plaçait sous le signe du remaniement ministériel.
En parallèle, les réflexions et rencontres se poursuivent pour une meilleure représentation institutionnelle des acteurs de l’ESS – cette fois-ci interne au secteur.
En mettant en question les contrats aidés, le gouvernement français a suscité un large mouvement de contestation au sein de l’ESS. En même temps, la nomination de Christophe Itier a été saluée à juste titre, même si un haut-commissariat n’est pas un ministère délégué ni un secrétariat d’Etat. Ces deux évènements invitent à s’interroger sur la grande ligne politique du gouvernement français en matière d’ESS.
Il était pressenti. Voilà Christophe Itier officiellement investi haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire (ESS) et à l’innovation sociale auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Parmi ses attributions : animer et coordonner l’action des différents ministères en matière d’ESS et d’innovation sociale ; promouvoir les modes d’entreprendre et de développement économique remplissant les conditions définies par la loi de 2014 ; et être l’interlocuteur des responsables de l’ESS sur tous ces sujets.