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Maroc: le gouvernement veut tripler la contribution des coopératives au PIB d’ici à 2020

Le ministère des Affaires générales et de la gouvernance vient d’élaborer une nouvelle stratégie nationale en vue de favoriser l’émergence «d’une économie sociale performante et structurée». Le département de Najib Boulif veut ainsi gagner une plus forte adhésion des populations actives à l’économie solidaire en portant le taux de pénétration des coopératives à 7,5% à l’horizon 2020 au lieu de 3,1% actuellement (passer de 50000 à 175000 salariés). Un article de Brahim Mokhliss, pour LE MATIN du 24/06/13.

"Réinventer le travail: la voie coopérative", Nanterre, 2 juillet

Avec un chômage qui ne cesse de croître, la question du travail a cédé le pas à celle de l’emploi. L’organisation coopérative, méconnue et souvent mal servie, constitue une voie extraordinairement fertile et moderne. Son modèle de rapport au pouvoir, au temps, à la propriété, sa manière de construire du lien social et des solidarités permettent d’inventer des organisations de production et des façons de faire de l’économie qui posent les conditions d’une sortie du travail des logiques marchandes. La soirée proposée et animée par Coopaname, commencera par la projection du film "Les Fagor et les Brandt" et se poursuivra par un débat et un échange avec la salle. 

La Mutuelle générale en quête de partenaires

La Mutuelle générale (LMG), troisième mutuelle santé française, prépare un rapprochement avec un acteur de l’économie sociale. « Le conseil d’administration a demandé au directoire d’identifier un nombre limité d’acteurs parmi les mutuelles 45 et les groupes de protection sociale pour entrer en négociations exclusives », a déclaré Patrick Sagon, président de LMG, le 18 juin, à l’occasion de la présentation des résultats annuels. Un article de LAURE VIEL pour l'Argus de l'Assurance.

Complémentaire santé : le Conseil constitutionnel invalide les clauses de désignation

Si le Conseil constitutionnel a validé la loi sur l'accord national interprofessionnel (Ani), il a jugé que les clauses de désignation intervenant dans les régimes santé des branches professionnelles étaient contraires à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.Les branches professionnelles ne pourront donc pas imposer aux entreprises de leur secteur une assurance ou une mutuelle santé. Chaque entreprise sera libre de ses choix. Les clauses de désignation pour la prévoyance en entreprise (assurance-décès, invalidité), largement pratiquées, sont aussi jugées inconstitutionnelles. Leur disparition sera progressive. 250 accords de branche concernant la prévoyance de 13 millions de salariés vont peu à peu disparaître. 

Contribution de l'Uniopss à la loi sur l'ESS : réactions au projet de loi du 27/05/2013

L’Uniopss portant les préoccupations prioritaires des associations sanitaires et sociales, qui sont une composante essentielle de l’économie sociale et solidaire (ESS), se félicite de l’élaboration d’une loi qui reconnaisse les acteurs de l’ESS. En réaction au projet de loi dans sa version du 27 mai 2013, l’Uniopss affirme par la présente contribution les 3 objectifs qui doivent guider cette loi sur l’ESS :

Appel aux dirigeants du G8: Pour une économie sociale et solidaire

 Alors que les crises alimentaire, climatique, énergétique, sociale, économique et financière sévissent dans le monde, le G8 se réunit ces 17 et 18 juin, en Irlande du Nord. Un pays qui tente, tant bien que mal, de cacher les stigmates de ces crises : deux millions de livres ont été investis pour l'occasion afin de démolir des immeubles, en maquiller d'autres, et arborer une apparente bonne santé... Une pseudo-économie de la réparation ou une vraie économie en trompe-l'œil connaît ainsi, dans l'urgence, son heure de gloire ! Ne faudrait-il pas plutôt commencer à penser vrai et sur le long-terme ? Après avoir, année après année, constaté les dégâts causés par l'instantanéité imposée par un certain monde de la finance, l'heure est à la recherche et à la mise en œuvre de solutions socialement, écologiquement, économiquement soutenables.

Coopératives et syndicats : un mariage de raison pour lutter contre les restructurations

"C'est possible, on fabrique, on vend, on se paie !" Le 18 juin 1973, les ouvriers de Lip, la célèbre firme horlogère implantée à Besançon (Doubs), inscrivent ce slogan à l'entrée de l'usine. C'est le top départ de la relance de la production de montres pour leur propre compte et leur vente sauvage, décidée par l'assemblée générale du personnel. Sans patron, le PDG Jacques Saint-Esprit ayant démissionné deux mois plus tôt, les salariés et l'intersyndicale CGT-CFDT n'avaient trouvé que cette solution pour maintenir l'emploi face à un dépôt de bilan imminent et au projet de démantèlement du site avec licenciements à la clé. [...] En 2012, il y a eu, par exemple, My Ferry Link, société coopérative et participative (Scop) de près de 500 salariés créée sous l'impulsion de l'ex-CFDT, après la liquidation de SeaFrance ; ou encore l'imprimerie Hélio Corbeil, à Corbeil-Essonnes (Essonne), qui compte environ 80 salariés.

L'"impact investing" pour financer l'ESS? une comparaison internationale

Pour alimenter les réflexions et les discussions engagées sur le financement de l’économie sociale et solidaire, en France mais aussi à l’étranger, le commissariat général à la stratégie et à la prospective vient de publier une comparaison internationale réalisée sur un outil de financement original : l’impact investing. Désignant des investissements cherchant à conjuguer rendement financier et impact social, l’impact investing se distingue aussi bien de la finance traditionnelle, de la philanthropie, que de l’investissement dit "socialement responsable".

Projet de loi cadre au Québec (loi 27) : à propos de la notion d’"entrepreneuriat" en économie sociale

Notre ami Louis Favreau publie un intéressant billet sur l'impérieuse transition écologique des coopératives québécoises, la loi en cours d'examen sur l'ESS et la solidarité internationale. Nous reproduisons ici la partie sur la loi cadre (déjà évoquée à de nombreuses reprises ici ou là au sujet des syndicats, par exemple), où l'auteur revient sur la définition de l'économie sociale et la place des associations ("communautaire" outre Atlantique) dans cet ensemble.

2e Forum social de l'Economie solidaire au Brésil, 11-14 juillet : jusqu'au 22 juin, l'OFQJ offre 2 bourses de 1000 euros pour s'y rendre

Du 11 au 14 juillet 2013, se tiendra à Santa Maria, au Brésil, le 2e Forum social de l'Economie solidaire. LOffice franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), qui est un organisme bi-gouvernemental français et québécois, offre deux bourses de 1000 euros à des jeunes entrepreneurs ou professionnels (18-35 ans) de l'ESS qui souhaiteraient participer à l'événement.