Développement communautaire et économie solidaire : l’expérience péruvienne de Villa el Salvador
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La population de Villa El Salvador (VES) a acquis, en plus de vingt-cinq ans, une large expérience dans la gestion de ses propres projets et dans le contrôle de son développement. Ce modèle est profondément ancré dans la tradition communautaire indienne, qui n'aurait probablement pas survécu à l'industrialisation et à la prolétarisation de la main-d'œuvre accompagnant cette industrialisation. Mais cette culture a trouvé au Pérou un terrain propice dans l'économie informelle. Il faut voir là un premier facteur de réussite de VES comme expérience de développement local et de démocratie à une échelle qui déborde le microdéveloppement. Cette participation ou cette mise à contribution de la culture locale de type communautaire, au sens ancien de ce mot, n 'est cependtmt pas suffisante. Aujourd'hui, plus de 3000associations (de quartier et sectorielles) s'activent et animent la Communauté urbaine autogérée de Villa el Salvador (Cuaves) à partir d'un réseau de voisinage très structuré, qui a su prendre le contrôle de sa croissance dès ses débuts, dans le cadre d'une organisation de l'espace par groupes résidentiels constitués autour de 120 places communes. Cette communauté autogérée s'est aussi dotée des attributs de la modernité, en créant une collectivité publique et en mettant à profit plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) nationales, de même que des organisations de solidarité internationale (OSI). Quels sont les paramètres généraux qui fondent la réussite de cette expérience de développement local devenue une ville autogérée de 300000 habitants ? Telle est la question qui guide les auteurs dans ce texte, qui constitue la seconde partie de l'article consacré à VES (cf. Recma, n° 271).
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