Coopération

Les Scop et les Scic ont le vent en poupe

Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue le 2 juillet dernier, Jacques Landriot, président de la CG Scop (Confédération générale des Scop), et Patricia Lexcellent, déléguée générale, ont présenté le bilan 2017 des 2 366 Scop (sociétés coopératives et participatives) et des 741 Scic (sociétés coopératives d’intérêt collectif). Il apparaît que, sur les 374 coopératives créées dans l’année, 65 % l’ont été ex nihilo, et que 11 % résultent de la transformation d’entreprises ou de coopératives.

Une vidéo sur les Scic

La CG Scop, chargée d’animer et de coordonner le réseau des Scop et des Scic, a lancé une vidéo sur le thème « C’est quoi une Scic ? ».
Il s’agit d’informer sur ce statut institué par la loi du 17 juillet 2001 et le décret du 21 février 2012, qui permet de rassembler au sein d’une même structure toutes ses parties prenantes : salariés, bénéficiaires (clients, fournisseurs, bénévoles, etc.) et un troisième type d’associés (collectivité, entreprise privée, financeurs, etc.).

La Journée internationale des coopératives : de New York à Vaulx-en-Velin

Le 5 juillet a été célébrée au siège de l’ONU, à New York, la Journée internationale des coopératives sur le thème : « La consommation et la production durables de biens et de services ». À cette occasion, Ariel Guarco, président de l’ACI (Alliance coopérative internationale), a rappelé que les coopératives jouaient un triple rôle :
• « En tant qu’acteurs économiques, elles créent des opportunités pour l’emploi, les moyens de subsistance et la génération de revenus ;

3 e séance du séminaire « Histoire de la coopération », journée d’études sur le thème « Coopératives et modernisation »

15 novembre : Dijon, salle des séminaires de la Maison des sciences de l’homme. 3 e séance du séminaire « Histoire de la coopération », journée d’études sur le thème « Coopératives et modernisation », organisée par le centre Georges-Chevrier de l’université de Dijon.

3 e conférence internationale sur les coopératives (Icoop 2018)

15-16 novembre : Tagaytay City, Cavite, Philippines. 3 e conférence internationale sur les coopératives (Icoop 2018), sur le thème : « Cooperative Transformation in the Changing Global Economy », organisée par l’Institute of Cooperatives and Bio-Enterprise Development, CEM, University of the Philippines Los Banos.


http://icoped.com/icoop2018

Les parts congrues de la coopération : penser la question de la propriété dans les Coopératives d’activités et d’emploi. L’exemple de la Scop Coopaname

Ce qui est congru est juste, exact. Toute expérience coopérative implique un débat permanent sur les parts congrues de la coopération, où se joue notamment l’équilibre entre personne et collectif. Mais comment coopérer congrûment quand la coopération intègre une troisième partie, l’activité – objet juridique mal identifié qui constitue pourtant l’une des deux composantes de la Coopérative d’Activités et d’Emploi (CAE) ? En étudiant de quelle manière Coopaname, Scop issue du mouvement des CAE, traite la question du résultat comptable, les auteurs illustrent comment le débat sur les choix de gestion dans un jeu coopératif complexe débouche sur une  appréhension originale du rapport à la propriété. La négociation permanente entre injonctions de gestion contradictoires semble ainsi fonder le commun coopératif.

 

Numéro de revue: 
350
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Stéphane Veyer, Joseph Sangiorgio

Sociétés commerciales agricoles acquises par des coopératives : quelles motivations lorsque les agriculteurs deviennent coopérateurs ?

Dans l’industrie alimentaire française, la part de marché des coopératives agricoles a augmenté d’environ 7% de 2000 à 2015, principalement par l’acquisition de sociétés commerciales. Dans certains cas, les agriculteurs fournisseurs de ces entreprises sont devenus membres des coopératives. Dans d’autres, ils sont restés agriculteurs fournisseurs non-coopérateurs ou sont partis à la concurrence. La présente recherche vise à identifier les motifs et les modalités de prises de décision des agriculteurs et des coopératives, de sorte à compléter la théorie économique sur les relations entre une coopérative et ses filiales en sociétés commerciales. Elle s’appuie sur l’étude de cinq cas d’acquisition de sociétés commerciales par des coopératives agricoles.

Numéro de revue: 
350
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Francis Declerck, René Mauget

Des voyages apprenants sur la Route européenne de la culture coopérative

Voici quatre ans, le projet Cooproute (Route européenne de la culture coopérative) a vu le jour. Aujourd’hui, une centaine de coopératives réparties dans douze pays européens proposent au public de découvrir le patrimoine industriel et culturel unique qu’elles incarnent de par leurs valeurs de démocratie, d’égalité et de solidarité. Cette mise en lumière de la culture coopérative a émergé grâce au Cecop-Cicopa (confédération européenne des coopératives de production industrielles et de services), qui a piloté le projet.