Économie sociale

Université d'Aix-Marseille III : nouveau DESU "Droit de l’économie sociale et solidaire"

L’Institut de droit des affaires de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille III vient de mettre en place une nouvelle formation conduisant à l’obtention d’un diplôme d’études supérieures universitaires (DESU) de « Droit de l’économie sociale et solidaire ».  Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2011 auprès du secrétariat de l’Institut de Droit des Affaires : Sylvie ROUX – 04 42 17 25 60 – 

« RSE et ESS : Pour de nouveaux droits ? », 21 septembre 2011, Paris

La coopérative Rencontres Sociales et l’AITEC (Association Internationale des Techniciens, Experts et Chercheurs) en partenariat avec la MACIF et « Pour la Solidarité » proposent une rencontre-débat sur le thème "RSE et ESS : Pour de nouveaux droits ?", le 21 septembre, à l'auditorium de la Macif (-15/17, Place Etienne Pernet,  75015 Paris, M° Félix Faure) de 18h à 20h30.

Les territoires des finances solidaires, une analyse régionale en Bretagne et dans les Pays de la Loire, de Pascal Glémain

Glémain P. (dir.). L’Harmattan, Paris, 2010, 226 p.

L’ouvrage rend compte des résultats d’un programme de recherche pour l’innovation sociale et le développement de l’économie sociale et solidaire. Pour entrer dans sa lecture, il faut évidemment sortir de la marginalisation de l’espace dans les théories économiques, mais aussi se dégager d’une acception purement physique du territoire pour explorer ses dimensions institutionnelles, économiques et sociales. En effet, là où l’on s’attendrait à un zonage géographique pour analyser la couverture des finances solidaires en région, on découvre progressivement une démarche dynamique qui appréhende les transformations de ces fi nances dans le grand ouest de la France.

Le rôle de l’Etat dans l’économie sociale en Algérie, par C. Mustapha et B. Abdellah

L’originalité de l’expérience de l’économie sociale en Algérie tient à la participation directe de l’Etat comme levier nécessaire d’animation et d’encadrement dans la reconstruction d’un lien social qui se délite, notamment sous les effets de la mondialisation. L’Etat-providence est en passe de devenir simplement régulateur tant sur le plan économique (restructuration) que sur le plan social (gestion des eff ets du programme d’ajustement structurel). Deux formes de solidarité ont caractérisé jusqu’alors l’économie sociale en Algérie. La première, ancestrale et religieuse, survit jusqu’à nos jours, mais elle a été restructurée par la voie associative. La seconde est la forme institutionnalisée à partir de l’Indépendance. Jusqu’en 1990, elle a été pilotée par l’Etat, dans le contexte de la construction d’une société à orientation socialiste.

L’économie sociale méditerranéenne en chiffres

Le Réseau euroméditerranéen de l’économie sociale (Esmed), né en 2000 de l’initiative conjointe des principales organisations représentatives de l’économie sociale d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie et du Portugal, s’est ouvert en 2004 au Maroc et à la Tunisie (soit 400 000 entreprises, 6,2 millions d’emplois et 134 millions de personnes associées) et travaille en étroite collaboration avec l’Algérie

Un nouveau Contrat Economique Sectoriel "Economie Sociale et Solidaire 2011-2013" en Rhône-Alpes

A l’occasion de la 8ème édition du Salon des Entrepreneurs Lyon Rhône-Alpes, Alain MARC, Préfet délégué pour l’égalité des chances, Jean-Jack QUEYRANNE, Président de la Région Rhône-Alpes, et Laure CHAREYRE, Présidente de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) Rhône-Alpes, ont signé le Contrat Economique Sectoriel « Economie Sociale et Solidaire 2011-2013 », en présence de Cyril KRETZSCHMAR, Conseiller régional Rhône-Alpes délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire. Le plan d’actions que recense ce nouveau Contrat Sectoriel s’appuie sur un financement total de 33,8 M€. Il propose 3 axes prioritaires : la promotion et la reconnaissance du secteur ; la mise en place de projets au plus près des territoires et en adéquation avec les besoins des populations, afin de participer au développement économique local ; enfin, le Contrat Sectoriel entend favoriser l’innovation sociale, la formation et la qualification des salariés.