CGT-FO

La Scop, une alternative pour les salariés? Colloque FO-Paris-27/06/2014

La Société Coopérative et Participative (SCOP) est une société commerciale, société anonyme ou société à responsabilité limitée. Soumise à l’impératif de rentabilité comme toute entreprise, elle bénéficie d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats favorisant la pérennité des emplois et du projet d’entreprise.

Colloque CGT-FO « L’économie sociale au péril du désengagement de la puissance publique...

… et de la tentation du modèle capitalistique » : l’intitulé du colloque organisé par la Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) le 25 septembre 2012 méritait d’être repris intégralement. Une bonne centaine de personnes, principalement des militants syndicaux de la France entière, s’est réunie au siège du syndicat pour échanger avec leurs secrétaires confédéraux, des responsables du secteur, des chercheurs et des acteurs de l’économie sociale. La manifestation consacre cinq années de réinvestissement de la CGT-FO dans l’économie sociale (elle se refuse toujours à y adjoindre le « solidaire »), d’abord sous l’impulsion de René Valladon, puis d’Anne Baltazar qui vient de lui succéder (après avoir été secrétaire générale de la fédération des fonctionnaires). Après une première édition plutôt décevante début 2011 (voir la synthèse des travaux), d’une journée d’étude et de réflexion sur les mutuelles santé fin 2011 et l’organisation d’une semaine de formation interne au printemps 2012, l’expérience et le travail paient : la journée fut riche et stimulante. 

RSE: "Gagner un capital de sympathie pour gagner la sympathie du capital", "un risque de fragilisation du droit du travail", le point de vue de FO

Pascal Pavageau, pour FO, signe dans Miroir Social une intéressante analyse de la responsabilité sociale des entreprises: origines, réponse aux exigences du développement durable, aux crises du capitalisme et la nécessité de réguler les grandes firmes internationales (aujourd'hui les entreprises dès 500 salariés ou 100 millions de chiffres d'affaires), et ses conséquences pratiques au sein des entreprises : "Nombreux sont les employeurs qui, tout en reconnaissant le rôle important des organisations syndicales, considèrent désormais que le dialogue social ne peut se restreindre à elles seules et préconisent une ouverture à la société civile. Dans un contexte de reprise en main néo-libérale, de liquidation des droits sociaux, cette externalisation du dialogue social constitue au-delà de la complexification des rapports employeurs/salariés un risque de marginalisation de l’organisation syndicale de salariés qui ne serait plus qu’un des nombreux interlocuteurs de l’employeur." "Certains analystes de la RSE comme Alain Supiot, estiment qu’il s’agit pour les entreprises de s’arroger le privilège de produire le droit, et pas seulement dans l’économie ou le droit du travail, et même de produire l’ordre au sens général."

FO : René Valladon prend sa retraite, Anne Baltazar en charge de l'ES

René Valladon, figure de la CGT-FO, quitte le bureau confédéral pour prendre sa retraite. Deux entrées vont venir combler ce départ (un siège était vacant) : le comité confédéral national, réuni depuis hier, va désigner ce matin Anne Baltazar, patronne de la fédération des fonctionnaires, et Patrick Privat, secrétaire général de l'union départementale du Tarn.

"Les associations résistent à la crise, mais leurs salariés pas forcément" FO absente des négociations "interbranches"

Le dernier bulletin "Economie sociale" de la CGT Force-Ouvrière présente notamment (avec la reprise de publications plus anciennes sur "ES et syndicalisme") une analyse de l'emploi associatif, au terme de laquelle la centrale justifie sa non participation aux négociations interbranches initiées par l'Usgeres.