Brésil

Au Brésil, les coopératives aident les producteurs d'orange à produire mieux et à contrôler la commercialisation

[...] Avec ses champs couverts d'arbres ronds et luisants, la région de Rio Real, à 250 kilomètres au nord de Salvador, domine la production d'oranges de l'état de Bahia, deuxième fournisseur brésilien d'agrumes. Une bonne partie provient de l'agriculture familiale, soutenue par les coopératives. "J'étais allergique au produit chimique que je pulvérisais. C'est l'association qui m'a donné l'idée de passer au biologique, en utilisant par exemple de la décoction de manioc comme herbicide", raconte Nelson Borges da Cruz, qui exploite quatre hectares d'orangers associés à du manioc, du maïs et des haricots.Coopealnor l'a également aidé à trouver des débouchés pour ses fruits biologiques. Il les écoule à 650 réais la tonne (200 euros) au lieu de 550 réais actuellement pour des agrumes conventionnels.

2e Forum social de l'Economie solidaire au Brésil, 11-14 juillet : jusqu'au 22 juin, l'OFQJ offre 2 bourses de 1000 euros pour s'y rendre

Du 11 au 14 juillet 2013, se tiendra à Santa Maria, au Brésil, le 2e Forum social de l'Economie solidaire. LOffice franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), qui est un organisme bi-gouvernemental français et québécois, offre deux bourses de 1000 euros à des jeunes entrepreneurs ou professionnels (18-35 ans) de l'ESS qui souhaiteraient participer à l'événement.

L’économie populaire solidaire : une perspective anticapitaliste

Au cours des deux dernières décennies, l’économie populaire solidaire a connu un essor important au Brésil et, tout particulièrement dans l’Etat du Rio Grande do Sul, plus connu par sa capitale Porto Alegre, pour avoir innové avec le budget participatif à partir de 1990 et pour avoir été le lieu d’accueil de premiers forums sociaux mondiaux (FSM). Un texte de Richard Neuville pour autogestion.asso.fr

Congrès de la CGScop, Marseille, 15-16 novembre 2012, le bilan

Cet événement s'inscrira résolument dans le cadre de l'Année internationale des coopératives, avec une Journée mondiale de la coopération de travail associé, en présence d'experts et de dirigeants de coopératives de travail du monde entier. Le Congrès s'achèvera par un échange franco-brésilien en présence de Benoît Hamon, ministre de l'Économie sociale et solidaire, et de son homologue brésilien, Paul Singer, secrétaire d'État en charge de l'Économie sociale et solidaire.

Des nouvelles lois pour les coopératives au Brésil et à Cuba

Cuba a mis en réserve une somme de 100 millions de contribuer au financement des coopératives, tandis que le Brésil a adopté une loi pour soutenir la croissance des coopératives de travailleurs. Le Programme pilote cubain, annoncée dans le parlement du pays par le ministre de l'économie, Marino Murillo, couvrira 222 coopératives. Actuellement, le pays est dominé par les coopératives agricoles, mais ce programme permettra aux coopératives non-agricoles d'exister et assouplir les restrictions sur les services de base et accroître la productivité. Les restrictions à la création de coopératives seront réduites, permettant la création de coopératives dans des domaines multiples, comme la nourriture ou le transport, d’ici à la fin de cette année. La création de coopératives moyennes non étatiques ont longtemps fait partie d'un plan promis par le président Raul Castro.

Copavi: la coopérative du mouvement des sans terres, Brésil

La COPAVI (Coopérative de producteurs agricoles Victoria) est une coopérative du Mouvement des Sans Terre située à Paranacity, dans l’Etat du Parana, au sud du Brésil. Créée en 1993, la COPAVI est issue d’une de ces occupations de terres de grandes propriétés foncières non exploitées. Dès le départ, les familles installées décident d’en faire un projet totalement collectif. Aujourd’hui, les membres des 22 familles qui composent la COPAVI sont associés de la coopérative et sont donc tous responsables du bon fonctionnement de celle-ci. Voir la vidéo