Mutualité française

La Mutualité française, partie prenante d’une coalition à visée sociale et écologique

À la demande de la Mutualité française, le Premier ministre a reçu le 27 août une délégation composée de 19 organisations de l’ESS et syndicats (ATD Quart Monde, CFDT, CFTC, Cimade, Fage, Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme (FNH), Francas, France Nature Environnement (FNE), France Terre d’asile, Humanité et Biodiversité, Fondation Abbé-Pierre, Ligue de l’enseignement, Mouvement associatif, Mutualité française, Pacte civique, Réseau Action Climat, Secours catholique, Uniopss, Unsa.), qui sont à l’origine du « Pacte du pouvoir de vivre ».

Une promesse gouvernementale généreuse... avec l’argent des mutualistes

Parmi les promesses faites par Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale, figurait une mesure susceptible, a priori, de satisfaire tous les assurés sociaux : la suppression du reste à charge pour les frais d’optique et de prothèses dentaires et auditives. Cependant, en dépit de son apparente générosité, l’intention gouvernementale pose question dès lors que son accomplissement est délégué aux complémentaires santé, faute d’être confié à la Sécurité sociale, dont les comptes sont pourtant équilibrés.

La Mutualité française s’invite dans le débat sur la bioéthique

La Mutualité française a apporté sa contribution aux États généraux de la bioéthique, organisés par le Comité consultatif national d’éthique, en prévision de la loi de bioéthique prévue fin 2018. La révision de cette loi intervient tous les sept ans. Les participants à cette consultation répondaient à la question « Quel monde voulons-nous pour demain ? ». En tant qu’acteur séculaire de la protection sociale et d’une démarche préventive de prise en charge de la santé, le mouvement mutualiste est rompu à ces questionnements de long terme.

Le monde mutualiste a son mot à dire sur les politiques de santé

Dans ce contexte d’incertitude, le pire serait, pour le mouvement mutualiste, d’attendre de savoir à quelle sauce il sera mangé. Bien au contraire, la Mutualité française entend, selon les termes de son président à l’assemblée générale de juin 2017, « être acteur et force de proposition ». Cette volonté s’est concrétisée lors de la campagne présidentielle par une interpellation continue des candidats sur leurs intentions en matière de politique de santé.