Dynamiques de l’économie sociale en Corée du Sud
Gérard Vindt signe dans le numéro d'avril d'Alternatives économiques une double page sur l'histoire de l'ESS, dont il fait débuter l'un des piliers, la coopération de production", avec la création en 1834 de "L'Association des bijoutiers en doré" inspirée des principes du saint-simonien dissident Philippe Buchez (le financement repose sur l'accumulation des réserve collectives, le capital n'étant destiné à n'être remboursé qu'au fur et à mesure des dotations au "fonds indivisible"; non rémunération des parts sociales...).
Le 1er Congrès international Jean-Baptiste Say, organisé dans le cadre de l’École d'été du Réseau de Recherche I'Innovation organisé les 27-30 août 2014 à Boulogne-sur-Mer portera sur le thème suivant : "La pensée économique des révolutions industrielles : innovation, entrepreneuriat et cycles longs". Le Congrès est ouvert aux chercheurs (y compris les doctorants) dont les travaux portent sur l’entrepreneuriat, l’innovation, la croissance et le développement de nouvelles pratiques économiques et sociales. L'appel à communications est ouvert jusqu'au 15 avril.
Ce numéro 14 de la revue comporte un dossier Autour d’Ostrom : communs, droits de propriété et institutionnalisme méthodologique, accompagné d’une partie Varia, ainsi que des notes de lecture très substantielles et plusieurs articles Opinions - débats. Ce dossier est original à bien des égards et devrait intéresser, au-delà du thème des communs, les chercheurs se référant à une approche institutionnaliste historique. Les autres contributions, si elles ne sont pas des articles académiques stricto sensu, participent aussi à la recherche et au débat d’idées et constituent bien une production du chercheur. Après avoir longtemps été confinés à l’hétérodoxie, les débats qui parcourent ces textes sont devenus ceux de toute l’analyse économique : quels sont les liens entre l’extension planétaire du capitalisme et ses transformations propres ? Quels sont les effets, sur la longue durée, de la concentration du capital ? Comment contrôler l’instabilité financière qui découle de cette concentration?
La région Poitou-Charentes a mis en ligne un site dédié à l'histoire (riche) et à l'actualité (débordante) du coopératisme et du mutualisme local. Illustré, érudit, didactique : une superbe initiative à laquelle ont notamment collaboré Patricia-Toucas Truyen et Gilles Caire, membres du comité de rédaction de la Recma. A télécharger ou commander, un bel illustré de 56 pages sur cette terre pionnière en matière de coopération et de mutualisme. La région Poitou-Charentes est aujourd’hui encore en tête des régions françaises en termes de proportion d’emplois dans ces deux secteurs. Les coopératives et les mutuelles y sont particulièrement puissantes en matière agricole (coopératives, CUMA) et financière (banques et assurances).
Au début du XXe siècle, Bernard Lavergne a proposé le modèle de régie coopérative comme un type spécial de coopérative créé par l’Etat. Il existe peu d’exemples de ce genre de structures à travers le monde. Cet article analyse la Coopérative nationale de producteurs de lait de l’Uruguay (Conaprole), créée en 1935 par une loi comme une régie coopérative. Il examine, d’abord, les discussions parlementaires qui ont précédé le vote de la loi et interroge, ensuite, la nature de Conaprole, hybride coopératif où l’intérêt du producteur prime sur celui du consommateur.
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Les coopératives d’utilisation de matériel agricole (Cuma) et les groupements agricoles d’exploitation en commun (Gaec) constituent des formes d’agriculture de groupe relativement bien connues. Il est utile de se pencher sur d’autres formes sociétaires, dont certaines entendaient s’inscrire dans la tradition de la coopération agricole de production (coopération intégrale comparable aux Scop), notamment les « communautés rurales », les sociétés coopératives agricoles d’exploitation en commun (Scaec) et les coopératives de culture en commun (projet avorté à la fin des années 40). La présente étude passe en revue différentes explications possibles de l’échec ou du très faible impact de ces projets. Ces hypothèses relèvent de registres très différents (politique, social, droit civil, socio-ethnologie…).
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Les coopératives de crédit sont des institutions bancaires développées au cours des xixe et xxe siècles comme des banques locales qui desservent des catégories sociales ayant des difficultés d’accès au financement. Avec cet article, nous proposons d’analyser leur rôle dans le cadre d’extraits de la pensée des économistes du XIXe siècle comme Léon Walras, Marshall, Mill, Pareto et Say. A l’instar des associationistes du début du siècle, ces derniers attribuaient un rôle double aux coopératives de crédit: politique, en permettant l’accès à la propriété privée des classes modestes pour limiter les projets révolutionnaires, et économique, en contribuant au développement économique par l’épargne et le crédit. Sans que la coopération constitue un élément particulièrement privilégié de leur analyse, le peu qui a été dit sur les coopératives suffit à expliquer leur rôle dans une économie capitaliste.
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The museum's next changing exhibition is looking at all things co-operative. For 150 years The Co-operative has grown to first manufacture and then to sell products. Its services continue to support the families and communities of Great Britain and the world 'from the cradle to the grave'. This people's business began its humble origins as the Co-operative Wholesale Society in Greater Manchester in 1863. The exhibition will explore the story and values behind the 'caring sharing co-op' and offer a unique insight into the way we shop and live.
Rédigé par un collectif de chercheurs et de professionnels, pour la plupart membre du comité de rédaction de la Recma, cet ouvrage a été pensé pour être un outil support de formation et de cours pour les enseignants des écoles de commerce, des instituts universitaires de gestion, des écoles d’ingénieurs agronomes. Les coopératives agricoles en France représentent un modèle d’entreprise original fondé sur des principes de fonctionnement et des valeurs qui les différencient des entreprises capitalistes. Elles représentent une force économique, sociale et territoriale de premier plan. Pour la première fois un ouvrage, rédigé par des auteurs experts dans leur domaine, dans une approche résolument pluridisciplinaire, destiné non seulement à l’enseignement supérieur mais aussi aux acteurs économiques eux-mêmes et à leurs conseils, aborde l’ensemble des aspects de la vie économique, financière, juridique, sociale des coopératives agricoles et des défis actuels auxquels elles sont confrontées.