Société coopérative d'intérêt collectif

Bientôt une Scic de santé à Vitry (Val-de-Marne)

(Un article du Parisien le 13 décembre) Vitry, ses 85000 habitants, ses 5 psychiatres, ses 6 gynécologues et bientôt son pôle de santé coopératif. Dans cette ville populaire de petite couronne, où les projets immobiliers poussent comme des champignons, la mairie réfléchit à rassembler ses médecins pour mieux lutter contre leur départ. Tout cela en favorisant l’accès aux soins des plus pauvres car ces médecins ne pratiqueraient que des tarifs conventionnés secteur 1.

La Scic, une coopérative encore en devenir

La société coopérative d’intérêt collectif (Scic) compte trois années d’existence, et cinquante-cinq Scic sont aujourd’hui agréées. L’article vise à faire le point de la mise en oeuvre sur le terrain de cette façon d’entreprendre caractérisée par le multisociétariat. Si les champs d’activité des Scic peuvent être regroupés en deux grandes familles : services à la personne et de proximité et environnement, l’auteur note une diversification des activités et une nouvelle structuration par filières. Il apparaît également que les Scic agréées ont pour la plupart bénéficié de l’antériorité d’une structure, qu’elles soient issues de sa transformation ou qu’elles en reçoivent le soutien. Les échecs existent cependant et les principales difficultés rencontrées sont recensées. L’Inter-réseaux Scic (IRS) apporte des occasions d’échanges et de travaux en commun et devrait se structurer à terme autour de lignes directrices et d’actions au service du développement des Scic.

Numéro de revue: 
295
Année de publication: 
2005
Auteur(s): 
Margado A.

Scic, société coopérative d’intérêt collectif

Les sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) ont pour objet « la production ou la fourniture de biens et de services d’intérêt collectif, qui présentent un caractère d’utilité sociale ». Les textes de loi et du décret du 21 février dernier sont ici présentés et commentés par l’un de leurs promoteurs les plus actifs. Décrivant les dispositions particulières de la SCIC, l’auteur analyse les atouts du nouveau statut : le développement territorial gagne un outil bâti sur mesure, ancré dans la société locale et tourné vers l’utilité sociale. Encore faut-il que la SCIC sache organiser le pouvoir en son sein : le multisociétariat l’oblige à une gestion démocratique dynamique, fondée sur l’acceptation de la remise en cause mutuelle et sur la confiance.

Numéro de revue: 
284
Année de publication: 
2002
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PDF icon 284_019030.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Margado A.

L’opportunité d’un nouveau type de société à vocation sociale : la société coopérative d’intérêt collectif

Une « démarche collective d’innovation » a été entreprise par la Confédération générale des Scop au printemps 2000 pour accompagner la gestation de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Cette démarche a permis d’alimenter de façon continue la réflexion sur la SCIC. La notion de « plus-value sociétale », au-delà de l’expression de l’intérêt collectif, ainsi que la définition d’un objet social lié aux exigences du développement local ont ainsi été mis en évidence, suscitant de nouvelles questions sur le management et la gestion de coopératives multisociétaires. Présentant cette démarche, Lucile Manoury précise également les implications de la gestion multipartenariale du pouvoir, en particulier la nécessité d’un balisage juridique, réglementaire et statutaire. Elle montre enfin que la question de l’utilité sociale, et de sa reconnaissance, dépasse largement la réflexion menée sur la SCIC.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
Fichier attachéTaille
PDF icon 281_108134.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Manoury L.

Repenser l'économie

Ce numéro 310 paraît dans un contexte économique très particulier, marqué par une crise financière qui ébranle le bien-fondé du capitalisme patrimonial et met en lumière les dangers d’un retrait quasi total des Etats du champ de la régulation économique. Les économistes savent depuis plus d’un siècle ce que nie l’idéologie libérale : l’économie capitaliste ne s’autorégule pas. Cette crise montre par ailleurs la fragilité d’une économie mondialisée dont la plupart des filières sont en étroite interdépendance.