Scop

3e édition de Campus coopératives, l'école d'été des jeunes créateurs de coopératives. Poitiers, 27 juin-8 juillet 2016

Dédiée aux jeunes francophones de 18 à 35 ans sans condition de statut (salarié, étudiant, demandeur d’emploi), cette école internationale d’été vise à transmettre les compétences clés pour mener à bien une démarche entrepreneuriale coopérative et plus généralement à les sensibiliser à l’économie sociale et solidaire.

Réunis pendant 15 jours en équipe coopérative, les participants, encadrés par des consultants professionnels (chefs d’entreprises coopératives et experts), simulent la création d’une Scop ou d’une Scic et doivent ensemble défendre leur projet auprès d’un jury de professionnels (spécialistes de l’ESS, créateurs, financiers). En alternant ateliers méthodologiques, conférences thématiques, témoignages d’entrepreneurs et travail en groupe (30 heures), les jeunes francophones sont amenés à mettre en place un plan d’affaires coopératif réaliste et transposable et ainsi vivre le parcours d’un créateur d’entreprise.

Créée en 2008 par l’Université de Sherbrooke et le mouvement coopératif québécois, la première édition française s’est tenue en 2012 à Poitiers puis une seconde en 2014. Elles rencontrèrent un vif succès, recevant plus de 150 candidatures, et accueillant 32 participants de 11 nationalités différentes, chacune.

Les anciens de Fralib lancent le thé de la transformation sociale et écologique

Après quatre années d’un rude combat, la soixantaine de coopérateurs de la Société coopérative ouvrière provençale thé et infusions, les ex-Fralib, lancent 1336 et ScopTI, leurs nouvelles marques. Exit les actionnaires d’Unilever, l’ancienne multinationale propriétaire, les arômes artificiels et le management néolibéral. Bienvenue à la politique salariale décidée au consensus, au tilleul bio et au thé centenaire. A Carcassonne, les anciens employés de la Fabrique du Sud se sont engagés dans le même type d’aventure, pour la fabrication de crèmes glacées. Reportage auprès de ces coopératives en quête d’une nouvelle éthique, de véritable progrès social et environnemental.

Les coopératives symbolisent l'espoir de vivre le travail autrement

Une entreprise avec un petit supplément d’âme. Voilà comment, en écoutant Arnault Leroy, on pourrait définir une coopérative. Cofondateur d’AlterBative, une société coopérative et participative (Scop) spécialisée dans l’écoconstruction en Poitou-Charentes, ce trentenaire se réjouit de cette structure où « tout le monde a son mot à dire lorsque des décisions sont à prendre », et dans laquelle « on est plus qu’un simple salarié. »

Publication du décret sur les SCOP d'amorçage

Carole Delga, secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire annonce la publication, au journal officiel de jeudi, du décret relatif à la création de la Société coopérative et participative (SCOP) d'amorçage.
L'un des obstacles identifié à la reprise d'entreprises sous forme de SCOP est l'obligation pour les salariés de détenir d'emblée la majorité du capital social. Pour aider ces reprises et donner un nouvel outil à la disposition des salariés repreneurs, les articles 27 et 28 de la loi Economie sociale et solidaire (ESS) du 31 juillet 2014 créent la SCOP d'amorçage, dispositif qui permet aux salariés d'avoir le temps de renforcer d'année en année leur part au capital de leur SCOP.

La Scop SAS : une nouvelle opportunité en faveur de l’entrepreneuriat

Le secteur coopératif représente à ce jour dans le monde près d’un milliard de membres et plus de 100 millions d’emplois. En France, il compte 21 000 entreprises, près d’un million de salariés pour 288 milliards de chiffres d’affaires – autant dire un pan non négligeable de la vie économique française. Il est pourtant souvent ignoré du grand public, voire parfois dénigré par les acteurs du secteur purement capitaliste, qui y voit, sur fond de mondialisation de l’économie, une structure au management et à l’organisation trop atypique, pour ne pas dire utopique. Les sociétés coopératives – et plus particulièrement la Scop, « société coopérative et participative », dont il sera question ici – n’ont cependant pas fini de faire parler d’elles dans les prochaines années. En atteste la décision de l’Organisation des Nations unies de faire de 2012 l’année de la coopérative, de même que l’ensemble des mesures, annoncées par le gouvernement ces derniers mois, destinées à créer le « choc coopératif » tant attendu des acteurs du secteur. Leur nombre a d’ailleurs considérablement augmenté : pour la seule année 2012, la Confédération générale des Scop relevait 248 sociétés coopératives et participatives supplémentaires, portant à 2 165 le nombre total de Scop françaises. 

Numéro de revue: 
332
Année de publication: 
2014
Auteur(s): 
Marina Bertrel