économie sociale

La Economía Social y Solidaria en la historia de América Latina y el Caribe, Buenos Aires (Argentina), 24-26 sept

Congreso Internacional: La Economía Social y Solidaria en la historia de América Latina y el Caribe.Cooperativismo, desarrollo comunitario y Estado, Buenos Aires, Argentina 24 al 26 de Septiembre de 2012. Organizado por la Asociación de Historiadores Latinoamericanos y del Caribe (ADHILAC) y el Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini (CCC), en el marco de la conmemoración del Año Internacional de las Cooperativas, decretado por Naciones Unidas, el CCC en conjunto con ADHILAC organizan estas Jornadas. Más de un centenar de ponencias de catedráticos, historiadores y dirigentes de toda Nuestra América mostrarán el grado de desarrollo y las experiencias de cooperativas e instituciones de la economía social de la región. 

Au Liban aussi, l’économie sociale s’organise

(Sans partager le raccourci de Michel Abhervé sur les "gentils libanais et les méchants syriens") voici une information intéressante sur la structuration des réseaux de recherches sur l'ESS au Liban. L’Association Libanaise Pour l'Economie Sociale (ALPES) est une association qui réunit un ensemble d’enseignants-chercheurs rattachés à la Faculté de Sciences économiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.  Son objectif principal est de créer un réseau universitaire qui réunit des enseignants, des chercheurs, des penseurs et des étudiants dans les domaines des sciences humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’économie, du droit, de la sociologie et de la philosophie. L’association vise ainsi la création d’une plate-forme multidisciplinaire capable de penser les changements institutionnels que connaît aujourd’hui le monde arabe en général et le Liban en particulier.

Principes d’économie solidaire

Eric Dacheux et Daniel Goujon. Ellipses, septembre 2011.

Eric Dacheux, professeur en communication, et Daniel Goujon, maître de conférences en économie, ont donné un nouveau fruit de leur collaboration scientifique, déjà ancienne de plus de dix ans. Forts de leur attachement à l’économie solidaire, ils nous en ont proposé les Principes. Formellement, ce livre comporte 220 pages de texte, auxquels s’adjoignent un répertoire des initiatives solidaires citées, un glossaire et une bibliographie sélective. Le répertoire est utile pour quelques informations de base, quoiqu’il ne fournisse pas la chair des expériences, ce qui d’ailleurs n’est pas son rôle. Le glossaire a pour nous un statut ambigu : extrêmement utile pour un lecteur non averti, qui peut au fil de sa lecture trouver aisément des points de repère pour la compréhension des termes employés qui ne lui seraient pas familiers, il présente l’inconvénient d’osciller entre la définition didactique du dictionnaire et l’expression de l’analyse des auteurs. En ce sens, il risque toujours d’être une redite des développements du texte proprement dit. On sera beaucoup plus enthousiaste sur la bibliographie sélective, qui oriente vers quelques lectures complémentaires choisies.

Une ou des politiques publiques nationales de l’ESS? Trente ans de tâtonnements politiques et administratifs

Il n’existe pas aujourd’hui en France une politique publique de l’économie sociale et solidaire (ESS). Pour qu’il y ait politique publique, il faut qu’il y ait reconnaissance de la nécessité à en créer une et volonté politique pour la mener, sans omettre de la doter des moyens nécessaires et suffisants pour qu’elle soit efficace et qu’elle s’impose à tous. Ces conditions sont-elles réunies en France? La question suppose de revenir dans un premier temps sur l’histoire récente des relations institutionnelles entre l’ESS et les pouvoirs publics : les difficultés à positionner l’objet de l’ESS dans les dispositifs publics, de la naissance de la Délégation interministérielle à l’économie sociale (Dies) au rapport Vercamer ; puis sur la variabilité des représentations sous-jacentes en ce qui concerne le périmètre de l’ESS et son rattachement administratif, à travers les divers lois et décrets relatifs au secteur. De cet examen, il ressort que, depuis 1991, l’économie sociale n’a jamais été considérée dans l’ensemble de ses dimensions. Son morcellement explique sans doute en partie la transformation sur trente ans des modes de relation entre l’ESS et la puissance publique, de la cogestion à la mise en concurrence.

Numéro de revue: 
325
Année de publication: 
2012
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Auteur(s): 
Scarlett Wilson-Courvoisier

Economie sociale et solidaire et territoire: un couple allant de soi?

L’ancrage territorial constitue, avec le fonctionnement démocratiqueet la solidarité économique, l’une des caractéristiques majeures de l’économie sociale et solidaire (ESS). Loin de postuler une territorialité spontanée de l’ESS, nous proposons de réintégrer l’observation des dynamiques d’ESS dans les jeux de complémentarité, de coopération ou de concurrence propres aux processus de constructions territoriales. Le statut de l’ESS dans les transformations globales des modes de coordination des systèmes productifs territoriaux est d’abord analysé. Deux pistes de recherche concernant l’ESS et la gouvernance territoriale sont ensuite déclinées. La première concerne l’institutionnalisation de l’ESS en tant que secteur de l’action publique territoriale. La seconde interroge le postulat d’une congruence parfaite entre le tournant horizontal et territorial de l’action publique et les objectifs affichés de l’ESS.

Numéro de revue: 
325
Année de publication: 
2012
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Auteur(s): 
Bernard Pecqueur et Xabier Itçaina

L’économie sociale et solidaire face à la crise: simple résistance ou participation au changement?

La compréhension des transformations du rôle et de la place de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans les mutations actuelles nécessite un double changement de regard. Il s’agit, d’une part, de combiner une approche de la crise actuelle appréhendée comme une crise conjoncturelle et une approche la considérant comme structurelle et, d’autre part, d’enrichir l’analyse traditionnelle de l’entreprise de l’économie sociale et solidaire (EESS) comme la combinaison d’une association et d’une entreprise par une approche institutionnaliste. Cette dernière, à caractère englobant, permet d’inscrire l’EESS comme une construction sociale, productrice de valeurs, de normes et de règles spécifiques, et donc comme un acteur du mode de régulation socio-économique.

Numéro de revue: 
325
Année de publication: 
2012
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Auteur(s): 
Danièle Demoustier et Gabriel Colletis

ESS : de l’approche entrepreneuriale à une perspective institutionnaliste

Depuis plus de trente ans, l’économie sociale – devenue « sociale et solidaire » (ESS) – connaît un essor considérable dont la Recma s’est fait largement l’écho. Le sens de cet essor est aujourd’hui interrogé dans le cadre des analyses sur la crise que nous traversons : crise cyclique, conjoncturelle ou bien systémique, structurelle ? Dans le cadre des Entretiens Jacques-Cartier, qui, depuis 1987, réunissent des chercheurs québécois, français et étrangers pour croiser leurs analyses sur des questions d’actualité et de prospective, un colloque a été consacré aux enseignements offerts et aux perspectives ouvertes par l’économie sociale et solidaire « au-delà de la crise », pour en dégager des tendances fortes et structurantes quant à sa nature et à son rôle.

Doit-on seulement valoriser l’ESS dans sa nature entrepreneuriale pour la création de richesses, d’activité et d’emplois ? Qu’en est-il des formes organisationnelles percutées par les mutations économiques et sociales ? Le renouveau territorial suffit-il à assurer l’adéquation de l’ESS aux nouveaux enjeux du rapport entre mondialisation et territorialisation ? Plus globalement, ne doit-on pas adopter une approche institutionnaliste (et non purement institutionnelle) pour rendre compte des spécificités et des potentialités de l’ESS ?

L’ESS remplit-elle une simple fonction réparatrice en offrant des réponses palliatives pour prendre en charge les « coûts sociaux » engendrés par la crise ? Une fonction de laboratoire dans une période de transition vers une nouvelle dynamique entre régulation concurrentielle et publique ? Une fonction de gestionnaire pour organiser efficacement des services relationnels ou créatifs ? Ou bien constitue-t-elle, plus largement, un nouvel acteur collectif, susceptible d’impulser un mode de régulation davantage coopératif, qui contribue à la construction d’un nouveau régime de développement plus durable et solidaire ?

Numéro de revue: 
325
Année de publication: 
2012
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PDF icon recma_325_019020.pdf420.32 Ko
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Auteur(s): 
Danièle Demoustier