Europe

La France, leader coopératif en Europe

On savait déjà que la France était la deuxième économie coopérative au monde (voir Recma, n° 340, p. 17). Le rapport publié par Coopératives Europe (« Le pouvoir de la coopération – chiffres clés 2015 ».) révèle que, dans l’espace européen, la France arrive en tête en termes de « sociétariat » (plus de 26 millions de membres d’entreprises coopératives), devançant l’Allemagne (22,2 millions), les Pays-Bas (16,9), le Royaume-Uni (14,9) et l’Italie (12,6), de « salariés » (1,2 million), devant l’Italie, l’Allemagne et la Pologne et...

Projet européen Spots, phase 2, mai 2016, Bordeaux

IFAID Aquitaine, organisme de formation et d'accompagnement des acteurs de l'ESS en Gironde pilote le projet européen SPOTS en partenariat avec trois autres structures (UK, Algérie, Portugal). Ce projet action/recherche est mené dans le cadre de l'action clé 2 Partenariats stratégique du programme Erasmus.
L'objectif de SPOTS est de mettre en évidence les leviers et freins du modèle du financement par projet dans l'ESS. Les acteurs sont invités à participer à cette réflexion et à fournir des pistes de solutions.
La phase 2 du projet prévoit l'organisation d'ateliers en mai (à Bordeaux) pour créer la rencontre et le débat entre les associations et les financeurs.

Quel rôle pour la microfinance en Europe en période d’austérité ? Bordeaux - 28-29 oct 2015

Le Comptrasec (UMR 5114 CNRS - Université de Bordeaux), avec la collaboration de l'Institut UCD Geary (Dublin) et le soutien financier de la Région Aquitaine, organise une conférence internationale ayant pour but de questionner le potentiel de la microfinance en Europe pour lutter contre le double défi de l'austérité et de la crise financière.

Récemment, de nombreux rapports de l'OCDE, de la Commission européenne ou encore de divers think tanks et centres de recherche ont abouti à la conclusion que les ménages à faible revenu ont été les plus touchés par la crise financière mondiale et la mise en œuvre par nombre de gouvernements européens  de politiques d'assainissement budgétaire. Bien que leur intensité varie selon les pays, les niveaux d'inégalités et de pauvreté sont en moyenne en augmentation et les ménages européens à faible revenu font face à une grave pression financière.

En raison des coupes budgétaires dans le domaine des services publics et de régimes de protection sociale moins généreux et accessibles qu’auparavant, les ménages se retrouvent souvent face à une absence de solution pour faire face à leurs problèmes financiers. Certains n’auront pas d'autre choix que d'accumuler des impayés vis-à-vis de leurs fournisseurs d’énergie, de leur propriétaire, etc., tandis que d'autres souscriront des emprunts, légaux ou illégaux, au coût très élevé. Pris au piège entre les solutions inappropriées proposées par le marché et l'absence de réponse des services publics, ces ménages pourraient bénéficier d'une source alternative de crédit répondant à leurs besoins.

The organisational diversity of cooperative federations: A challenge for the EU

The cooperative movement in Europe plays a very significant role in reality but has a weak collective identity and lacks political clout. This situation is largely the result of how the movement’s representative organisations have evolved in individual European countries. They have developed in very different ways, mixing and promoting sector and cross-sector organisations depending on the case. Briefly examining three national experiences, we identify the different models and their evolutions. These national analyses help us compare the way representative organisations have developed and determine possible future directions for representing cooperatives at the European level.

Numéro de revue: 
0
Année de publication: 
2015
Auteur(s): 
Enzo Pezzini

Deuxième rassemblement de jeunes coopérateurs Européens

Grâce au soutien de plusieurs organisations coopératives Italiennes (Generazioni, Legacoop, Confcooperativa, OOP! ) et la région d' Emilie Romagne, une seconde rencontre des jeunes coopérateurs va avoir lieu à Bologne et Milan les 22 et 23 septembre 2015. Cette rencontre permettra à une délégation de 30 jeunes coopérateurs de tous les pays de l'UE d'échanger sur les perspectives du réseau des jeunes coopérateurs Européens et de préparer les prochains cadres de travail et d'échanges. A noter que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'exposition universelle de Milan et sera aussi l'occasion pour la délégation de rencontrer les coopératives qui y participent et d'échanger avec des jeunes du monde entier.

Mesure de l’impact social, mesure du « consentement à investir »

Le tout récent rapport du G8 nous révèle que le « coeur invisible des marchés » (groupe de travail « Impact social » du G8, 2014) est prêt à investir entre 450 et 1 000 milliards de dollars en investissement à impact social. C’est évidemment une nouvelle intéressante. La recette : disposer, enfin, d’une mesure de l’impact social pour rééquilibrer des décisions d’investissement jusqu’à présent uniquement fondées sur le risque et le rendement. Mesurer l’impact social devient ainsi une nécessité pour déclencher les investisseurs privés et, par extension, une possibilité de justifier le soutien de finances publiques parcimonieuses. C’est le raisonnement qui a été appliqué à partir des années 80 en matière d’environnement : pour que la dimension environnementale puisse être enfin intégrée aux calculs économiques coût-bénéfice, il fallait lui fixer un prix. Il n’y aurait donc pas plus de contradiction entre social et marché financier qu’entre croissance et environnement. On se focalise sur la question des méthodes de mesure d’impact social (Stievenart, Pache, 2014). Il faut aussi poser la question de l’adéquation même de l’investissement d’impact aux entreprises de l’économie sociale et anticiper les effets de la « mise en équation économique » du social.
Numéro de revue: 
335
Année de publication: 
2015
Auteur(s): 
Nicole Alix