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Dialogue social et ESS en discussion au Parlement européen

L’Intergroupe économie sociale au Parlement Européen s’est intéressé le 6 mars dernier à l’enjeu du dialogue social dans les structures d’économie sociale. Ce sujet est en effet très controversé : la nature des structures de l’ESS - gouvernance démocratique, participation des parties prenantes –ne suffit pas. Il manque des instances qui permettraient d’améliorer le dialogue social.Un article de Cides

La CGT Goodyear conforte sa place, le projet Scop porté par les salariés

Embarquée dans son projet de société coopérative pour sauver l'usine d'Amiens-nord menacée de fermeture, la CGT a été confortée par les résultats des élections professionnelles qui se sont tenues vendredi et samedi. Avec 83 % des suffrages, la CGT remporte le scrutin haut la main. Dans le collège des ouvriers, elle obtient 87 % des voix pour les délégués du personnel et 84 % au comité d'entreprise. Elle réalise 84 % des voix chez les employés et 48 % chez les cadres.

Présentation de la 2e édition du programme de formation "Rousseau"

Comme la 1ère, cette seconde édition du programme de formation « Rousseau », co-organisée en partenariat entre le CEGES, COEPTIS et le CJDES s’adresse à des cadres considérés comme des “hauts potentiels”. Elle a pour objectif de les préparer à exercer leurs futures responsabilités de dirigeants, à savoir assurer la pérennité de l’entreprise, de son projet et de ses emplois, dans l’esprit de ce qui fait l’originalité de l’économie sociale et solidaire : la primauté aux personnes plutôt qu’au capital, la solidarité collective, la gouvernance démocratique, le souci de la qualification des personnels, le développement durable d’activités non délocalisables, le réinvestissement des résultats excédentaires au profit de leur finalité sociale.

Quelle gouvernance pour les projets d’entrepreneuriat collectif?, Mignaloux-Beauvoir, 16 mai

Dans le cadre de sa mission d’animation du Réseau Rural Régional, le Comité Interconsulaire Poitou-Charentes organise une journée d’échange sur « l’entrepreneuriat collectif ». Cet évènement a lieu en partenariat avec les membres du projet entrepreneuriat collectif conduit dans le cadre du Réseau Rural Français et co-animé par l'AFIP et la FNCUMA

Vers un label "Fonds d’entrepreneuriat social européen"

Le parlement européen a adopté, mardi 12 mars, le premier texte législatif en matière de finance solidaire et d’entrepreneuriat social. Ce projet de règlement, voté par les eurodéputés à une très large majorité (603 voix sur 676 votants) créé un nouvel outil de financement pour les entreprises sociales. Le règlement autorise les banques et assurances à créer des fonds d’investissement et à les appeler « Fonds d’entrepreneuriat social européens » (FESE ou EuSEF en anglais) 70 % du capital de ces fonds devront être investis dans des entreprises sociales  (en France, les "fonds solidaires" doivent y consacrer 90%) et la somme investie doit au minimum de 100000 euros. Ce projet de règlement doit encore être validé par le Conseil européen. La signature officielle est prévue en avril.

Le monde associatif, un "marché à libéraliser"davantage pour le HCVA ?

« Les perspectives offertes par les financements privés sont préoccupantes à court et moyen terme » explique le Haut Conseil à la vie associative (HCVA) dans un rapport intermédiaire remis le 21 mars à Valérie Fourneyron, la ministre de tutelle. Désormais majoritaires dans les budgets associatifs, les financements privés restent fragiles. Le HCVA propose donc de les libéraliser davantage.

Les groupes bancaires coopératifs remodèlent leur capital

Une perte historique, pas de dividende pour la deuxième fois, l'engagement de convertir le prochain en actions : les caisses régionales du Crédit Agricole avalent bien des couleuvres depuis 2008. Après avoir recapitalisé Crédit Agricole SA (CASA), le véhicule coté dont elles détiennent 56,3 % du capital via la SAS Rue La Boétie (RLB), puis dépêché à sa tête leurs représentants pour faire le ménage, elles veulent donner une image positive de leur groupe. Mais sa réalité n'est pas simple, avec ce jeu de participations croisées qui permet à CASA d'enregistrer 25 % des résultats des caisses régionales dont il détient une partie du capital à travers des certificats coopératifs d'investissement (CCI). Ce montage a inspiré le groupe BPCE, créé pour sauver Natixis, la filiale cotée commune à Banque Populaire et Caisse d'Epargne. Aujourd'hui, la donne est différente. Les deux maisons mères vont racheter les 20 % de leur propre capital détenu par Natixis sous forme de CCI, pour 12,1 milliards d'euros. François Pérol, président du directoire de BPCE, entend ainsi clarifier la nature de cette banque de gros. Un article de Virginie Deneuville et Sylvie Guyony le 28/02/2013 pour L'AGEFI Hebdo