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"Pour définir l’ESS, la loi a davantage écouté la pensée des écoles de commerce que les économistes"

Une tribune d'Hervé Defalvard pour la Chaire ESS de Marne-la-Vallée  [...] "Pour définir l’ESS, la loi a davantage écouté les chefs d’entreprise et la pensée des écoles de commerce que les économistes. Il en résulte un réductionnisme qui fait de l’ESS un autre mode d’entreprendre et non une autre économie. Ce biais tient moins d’ailleurs à un parti pris des concepteurs de la loi que de l’inintérêt des économistes pour l’ESS (voir l’étude de Ph. Frémeaux, 2013), qui explique ce rendez-vous manqué. Une économie, quelle qu’elle soit d’ailleurs, ne peut pas être définie par ses seules organisations productives.

"C'est quoi une coopérative?" La réponse pédagogique et en images de CoopFr

Dans un contexte d'intérêt croissant pour le modèle coopératif, Coop FR réalise son premier film d'animation, "C'est quoi une coopérative ?" qui s'inscrit dans le Mois de l'ESS. Résolument pédagogique, il est destiné aux jeunes, aux porteurs de projets collectifs, mais aussi aux français et aux françaises qui côtoient les coopératives tous les jours !

 

Associations : la taxe sur les salaires allégée de 314 millions au 1er janvier 2014

Pour permettre aux acteurs associatifs de créer encore davantage d’emplois et de contribuer pleinement à la croissance du pays, une mesure spécifique en faveur des associations non soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) a été adoptée : une baisse du montant de leur taxe sur les salaires. Le gouvernement a en effet décidé de faire passer l’abattement sur la taxe sur les salaires (TS) de 6 000 à 20 000 euros. Cette mesure représente un effort de 314 millions d'euros au budget de l’Etat. Les associations en bénéficieront à compter du 1er janvier 2014. 70% des associations ne paieront plus la taxe sur les salaires assure le ministère de l'économie et des finances

Les Mutuelles de France appellent à manifester contre le Plfss

Les Mutuelles de France appellent à manifester le 26 novembre 2013 à 15 heures devant l'Assemblée nationale. Elles dénoncent le Plfss 2014 qui portent atteinte à une Sécurité sociale solidaire et les nombreuses attaques contre un mouvement mutualiste pourtant garant de l'accès aux soins pour tous. Un article de Anne-Marie Thomazeau  pour Viva du 18/11/2013.

Pour des Coopératives d’énergie

La transition énergétique est un sujet essentiel. A fort impact sur la compétitivité et l’emploi. Mais sur lequel il est bien difficile de se faire une idée claire tant l’imbrication des enjeux techniques et politiques le rend complexe. Voir les débats sur le gaz de schiste. Dans la complexité ambiante deux idées simples émergent : agir sur la demande et privilégier les énergies renouvelables. Pour nous, acteurs de l’Economie sociale, elles doivent conduire à défendre la décentralisation énergétique, une idée qui fait son chemin et l’essor des coopératives d’énergie, une idée quasi inconnue en France mais en très fort développement en Allemagne. Un billet de Hugues Sibille pour la Croix

Pour une économie sociale et solidaire "de combat"

Voilà, c'est fait. L'économie sociale et solidaire (ESS) voulait être " reconnue ", elle l'est. Elle souhaitait changer d'échelle : elle en aura les moyens. Les entrepreneurs sociaux voulaient qu'on leur fasse une place sur la photo de famille : ils sont au premier rang. Dont acte : le projet de loi sur l'ESS présenté par Benoît Hamon et voté par le Sénat a le mérite d'exister et de proposer des dispositions qui faciliteront la vie des entreprises du secteur. Il suffirait donc à présent de se fondre dans le cadre institutionnel tracé par la puissance publique et d'y faire prospérer nos entreprises d'ESS en bons développeurs. Mais est-ce bien là ce que nous avions à revendiquer ? Une tribune de E. Antoine (Minga) S. Veyer (Coopaname) dans le Monde du 21/11/2013.

40 000 suppressions d’emplois en 2014 : ce plan social invisible qui frappe le secteur associatif

Les associations ont souffert sous la présidence Sarkozy. Vont-elles expirer avec Hollande ? 30 000 à 40 000 emplois devraient être supprimés en 2014, dans un secteur associatif qui en compte 1,8 million. Les raisons de cette gigantesque vague de licenciements : la baisse des budgets des collectivités locales, qui n’ont plus les moyens de soutenir les associations. Et la politique de l’État qui oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services. Une politique jugée « aveugle et suicidaire » par nombre de représentants du secteur. Une enquête de Nadia Djabali pour Bastamag