Marius Chevallier

Les « Dialogues de la Recma » sur la gouvernance des circuits courts agroalimentaires

Pourquoi choisir de se constituer en collectif pour commercialiser des produits agroalimentaires en circuits courts ? Il y a, dans ce choix, une motivation économique – réunir toutes les compétences nécessaires à la commercialisation des produits – mais aussi politique : les circuits courts, comme les coopératives, sont une alternative critique aux circuits dominants de l’agroalimentaire.

Et après ?

S’il avait été écrit il y a un mois, cet éditorial aurait sans doute porté son attention sur le mouvement social qui a saisi la France au début de l’année 2020 consécutivement à la politique de son gouvernement – dont le projet de réforme des retraites. Comme dans d’autres revues à caractère scientifique, les membres du comité de rédaction de la Recma ont échangé leurs analyses de ce mouvement. À la différence de nombreuses revues qui ont pu prendre une position (1) , les approches qui se sont exprimées se sont révélées très variées.

Quels pouvoirs informels au sein des circuits courts et locaux agroalimentaires ? Le cas du Limousin

Cette recherche porte sur des collectifs de production agricole en circuits courts et locaux agroalimentaires (CCLA), établis dans le Limousin, souhaitant avoir un fonctionnement démocratique, inspiré directement ou indirectement de l’économie sociale. Leurs statuts et les dispositifs techniques participatifs permettent de limiter la concentration des pouvoirs et facilitent leur répartition selon un principe démocratique. Toutefois, ce fonctionnement démocratique est impacté par les pouvoirs informels liés aux rapports sociaux des membres. Il s’agit ici de repérer et catégoriser ces sources informelles de pouvoir, d’en analyser les interactions avec les sources formelles, afin de mettre à jour la gouvernance effective.

 

Numéro de revue: 
356
Année de publication: 
2020
Auteur(s): 
Marius Chevallier, Julien Dellier