Rendez-vous à Matignon
Les ténors de l’économie sociale et solidaire n’ont pas manqué de s’exprimer dans les médias, donnant le la d’une rentrée que la démission de Nicolas Hulot plaçait sous le signe du remaniement ministériel.
Les ténors de l’économie sociale et solidaire n’ont pas manqué de s’exprimer dans les médias, donnant le la d’une rentrée que la démission de Nicolas Hulot plaçait sous le signe du remaniement ministériel.
En parallèle, les réflexions et rencontres se poursuivent pour une meilleure représentation institutionnelle des acteurs de l’ESS – cette fois-ci interne au secteur.
En attendant de connaître les propositions de la feuille de route promise par Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’ESS, lors de sa prise de fonction, et qui devraient être rendues publiques avant le mois d’août, les familles associatives ont des raisons d’espérer.
Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les grands réseaux de l’économie sociale et solidaire ont signé avec Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’ESS, un engagement pour atteindre la parité dans les instances de gouvernance des entreprises d’ici à 2020.
En attendant la présentation de la feuille de route de l’ESS, élaborée par Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’ESS, en concertation avec les organisations et mouvements de l’économie sociale, la 10 e édition de l’évé-
nement national « Le mois de l’ESS », en novembre 2017, a été l’occasion pour Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, de présenter l’ESS comme « un entrepreneuriat où l’humain prime sur le
Dans le cadre du projet de loi de finances 2018, l’Assemblée nationale a voté la réaffectation au monde associatif d’une partie des réserves parlementaires – ces subventions du budget de l’État qui permettaient aux députés et aux sénateurs de financer des associations et des collectivités de leur circonscription, jusqu’à leur suppression en 2017. Le montant réaffecté s’élève à 25 millions d’euros et ira au Fonds de développement de la vie associative (FDVA).
En mettant en question les contrats aidés, le gouvernement français a suscité un large mouvement de contestation au sein de l’ESS. En même temps, la nomination de Christophe Itier a été saluée à juste titre, même si un haut-commissariat n’est pas un ministère délégué ni un secrétariat d’Etat. Ces deux évènements invitent à s’interroger sur la grande ligne politique du gouvernement français en matière d’ESS.
Il était pressenti. Voilà Christophe Itier officiellement investi haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire (ESS) et à l’innovation sociale auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Parmi ses attributions : animer et coordonner l’action des différents ministères en matière d’ESS et d’innovation sociale ; promouvoir les modes d’entreprendre et de développement économique remplissant les conditions définies par la loi de 2014 ; et être l’interlocuteur des responsables de l’ESS sur tous ces sujets.